Aperçu du corrigé : La volonté de puissance est-elle la forme suprême de la volonté ?
Publié le : 25/1/2004 -Format: 

- La volonté de puissance se concrétise dans la volonté de dominer l'autre, de
l'anéantir. Pour s'élever et affirmer sa puissance, l'homme souverain cherche à
soumettre autrui à son autorité. La volonté de puissance engendre donc un
irrespect d'autrui, qui n'est pas même considéré comme un être semblable mais
objectivé, considéré avec mépris comme une chose inférieure et indigne. La
volonté de puissance ne peut pas être une forme suprême dans le sens d'une forme
élevée, louable et divine de la volonté. Au contraire, elle réduit l'homme à
l'état de bête dénuée de tous sentiments et de toute morale.
- L'individu qui exprime sa volonté de puissance se conduit comme un tyran. Il
n'a aucune légitimité à agir de la sorte, et viole la liberté d'autrui en le
soumettant à sa loi. En effet la volonté de puissance n'est pas guidée par la
raison humaine, elle n'est pas réfléchie, mais serait plutôt de l'ordre de
l'instinct. Le P. Louis Castel dans L'optique des couleurs (cité par
Bachelard
in La formation de l'esprit scientifique, chap.
Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité.
En philosophie, il n'est pas rare d'employer le terme de cité à la place du mot Etat. Cette pratique renvoie à la Grèce antique, laquelle était composée de grandes cités, dont Sparte et Athènes.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Aptitude innée par laquelle l'individu ou l'animal peut accomplir, sans apprentissage préalable, certains actes spécifiques et constituant une forme d'adaptation au milieu. L'instinct est susceptible de se modifier, par le dressage chez l'animal et par les conditions sociales chez l'être humain. Chez FREUD, l'instinct est une force inconsciente, identifiée à la pulsion.
L'ordre naturel repose sur des lois que la raison est capable de découvrir. L'ordre social repose sur des décrets qui, idéalement, devraient être des décrets de la raison et qui, de fait, dépendent plus des circonstances, d'intérêts politiques, économiques ponctuels.
En philosophie politique, ce terme ne désigne pas forcément un roi ou un prince. Le souverain peut très bien être le peuple, une assemblée d'hommes possédant le pouvoir de gouverner. SOUVERAIN BIEN: Ce à quoi l'individu aspire comme à une fin dernière qui lui procurerait un contentement total.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.
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