La volonté se distingue-t-elle seulement du désir par le recours à la délibération? N'y a-t-il pas un désir secret caché derrière toute décision apparemment volontaire? Il pourrait aussi y avoir inversement une complicité de la volonté à l'égard du désir.
On peut finalement considérer la volonté comme une espèce de désir, c'est-à-dire comme le désir dont la satisfaction dépend de nous.
Problématique: La volonté se distingue-t-elle seulement du désir par le recours à la délibération? N'y a-t-il pas un désir secret caché derrière toute décision apparemment volontaire? Il pourrait aussi y avoir inversement une complicité de la volonté à l'égard du désir.
BIEN LIRE LA QUESTION
*Il existe toujours une ambiguïté dans la locution " peut-on ". Elle peut en effet signifier deux choses : avons-nous la capacité, le pouvoir, la puissance de faire telle ou telle chose, et d'autre part avons-nous le droit, ou le devoir, de faire telle ou telle chose. Nous verrons que cette ambiguïté peut jouer un rôle important, dans la mesure où il est question ici de volonté et qu'une telle idée peut contenir la même nuance entre le droit et le fait.
* D'autre part, la question tend à opposer deux termes qui, dans le langage courant, sont souvent proches : vouloir et désirer. Les deux termes impliquent une tendance vers un objet ou une action. Il faut donc trouver des raisons suffisantes pour distinguer ces deux formes de tendance.
I) On peut vouloir ce que l'on ne désire pas.
a) La morale n'est pas une quête du plasir (Kant). b) Je peux changer mes désirs pour éviter le malheur. c) Je peux être la dupe de mon inconscient.
II) On ne peut pas vouloir ce que l'on ne désire pas.
a) J'ignore pourquoi je veux. b) Mon désir n'est pas monolithique. c) La force de la volonté vient du désir.
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Ce terme désigne l'ensemble des processus psychiques qui échappent à la conscience.
Plaisir résultant de l'accomplissement d'une chose que l'on souhaitait, que l'on attendait ou que l'on désirait.
Au sens large, ensemble des forces psychiques portant à l'action. Inclinations, désirs, passions relèvent de la volonté ainsi entendue. C'est la détermination arrêtée d'accomplir une certaine action. VOLONTE DE PUISSANCE: Cette notion n'a, dans la philosophie de Nietzsche, aucune connotation militaire, belliqueuse. Celui qui est puissant est celui qui a le courage et la force de réaliser ce que la vie lui demande de réaliser. VOLONTE GENERALE: Selon Rousseau, elle ne peut pas s'identifier seulement à la majorité. La volonté générale est unanime. Elle exprime en sa totalité l'esprit d'une communauté.