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funéraires, rites et coutumes - anthropologie.

Publié le 19/05/2013

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funéraires, rites et coutumes - anthropologie. 1 PRÉSENTATION funéraires, rites et coutumes, observances ou pratiques relatives à la mort et aux funérailles. Les rites et coutumes funéraires, dont le caractère est éminemment social, sont le reflet de la conception religieuse ou philosophique d'une société. Le comportement humain face à la mort varie d'une société à l'autre. Mais l'enjeu reste le même : il en va autant de la survivance de l'esprit ou de la mémoire du défunt que du mieux-être des survivants pour lesquels ces observances ou ces pratiques remplissent une importante fonction psychologique et symbolique. L'étude de la façon dont les différentes cultures traitent leurs morts permet une meilleure compréhension de leur philosophie de la vie. La diversité de ces pratiques apparaît comme autant de réponses apportées à la question de l'existence d'une vie après la mort. 2 PRÉPARATION ET DISPOSITION DU CORPS Anubis et la momie Dieu égyptien des Morts, Anubis est reconnu comme le créateur de la technique de l'embaumement. Cette figuration a été découverte dans la tombe de Sennedjem, sur le site de Deir elMedineh, Thèbes-Ouest.Le dieu Anubis penché sur la momie (détail), Nouvel Empire, XIXe dynastie, règne de Ramsès II (1279-1212 av. J.-C.). Musée égyptien, Le Caire. Vallee des Nobles-Tombe de Sennedjem, Thebes/Giraudon, Paris/SuperStock Dans toutes les sociétés, le corps du défunt fait l'objet de certains préparatifs avant d'être exposé, inhumé ou incinéré. Ces préparatifs, qui vont de l...

« Paracas (800 av.

J.-C.-200 apr.

J.-C.).

Musée national d'Archéologie et d'Anthropologie, Lima (Pérou).Gianni Dagli Orti/Corbis Les premières obsèques furent pratiquées par les premiers groupes d' Homo sapiens. Des fouilles archéologiques ont montré que ces hommes repliaient d'abord les cadavres en position fœtale et les coloraient d'ocre pour les inhumer ensuite dans des fosses.

Le traitement le plus complet auquel le corps peut être soumis est l'embaumement, qui tire son origine de l'Égypte ancienne.

Apparue vers le III e millénaire, la momification fut d'abord réservée aux pharaons ainsi qu'à leur entourage.

Les Égyptiens croyaient que le passage dans une autre vie ne pouvait s'opérer que si le corps demeurait intact. Momie péruvienne Dorling Kindersley Les différentes méthodes utilisées pour la disposition du corps sont liées aux croyances religieuses, aux pratiques culturelles et sociales ou aux conditions climatiques.

L'inhumation est l'un des procédés les plus largement répandus.

Le corps peut être enterré sans aucune protection ou être placé dans un cercueil.

La crémation est aussi largement répandue.

Pratiquée dans le monde entier, elle est parfois considérée comme une libération de l'esprit du défunt.

L'exposition du corps est pratiquée dans les pays dont le climat chaud et sec permet au corps de se dessécher.

Cette pratique peut remplacer l'inhumation dans les régions arctiques où il est impossible de creuser le sol gelé.

Plus rares sont les obsèques où le corps est immergé ou placé dans un canot poussé vers le large.

Certaines sociétés primitives pratiquent le cannibalisme.

Cette anthropophagie rituelle est alors destinée à assurer l'unité du défunt avec sa tribu. 3 RITES FUNÉRAIRES ET FUNÈBRES Danse funéraire des Dogons (Mali) Hutchison Library Les funérailles à proprement parler — transport du défunt sur l'emplacement de l'inhumation, de la crémation ou de l'exposition — sont l'occasion d'un rituel, simple ou élaboré.

Le transport du corps donne fréquemment lieu à une procession strictement réglée.

Les proches du défunt l'accompagnent vers le lieu où il doit reposer.

Dans certaines sociétés, ce trajet est volontairement allongé et compliqué afin que le mort ne puisse retrouver son domicile. D'une manière générale, les rites pratiqués lors des processions et des cérémonies funèbres sont dictés par les traditions religieuses.

Dans l'hindouisme, la procession vers le lieu de la crémation est conduite par un homme portant un flambeau.

Après l'incinération, les cendres sont dispersées dans un fleuve sacré.

Dans certains groupes, la veuve du défunt devait commettre le sati, c'est-à-dire s'immoler sur le bûcher funéraire de son mari.

Dans l'Antiquité, en Grèce, en Égypte et en Chine, les esclaves étaient parfois inhumés avec leur maître.

Cette forme de sacrifice humain reposait sur la croyance que le défunt continuait à avoir besoin de leurs services dans le monde de l'au-delà. Les rites funéraires sont apparentés par les anthropologues aux rites de passage.

La mort est en effet souvent considérée comme un voyage vers un autre monde.

Les cérémonies entourant la mort (comme celles accompagnant la naissance, l'initiation à l'âge adulte ou le mariage) sont également des rites de passage. Dans les sociétés occidentales modernes, les rituels funèbres comprennent fréquemment une veillée mortuaire, une procession, la sonnerie d'un glas, la célébration d'une cérémonie religieuse et la composition d'un panégyrique.

Certaines cultures imposent à la famille une période d'isolement.

La tradition juive, par exemple, impose une période d'isolement de sept jours (shivah) après les funérailles d'un parent proche.

Dans d'autres cultures, la tradition impose des visites de condoléances ; c'est le cas chez les musulmans et les chrétiens. Le désir de préserver la mémoire du disparu se traduit par quantité de pratiques commémoratives différentes : conservation d'une partie du corps comme relique, construction de monuments, récitation d'élégies ou inscription d'une épitaphe sur la. »

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