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commentaire je t'attendais

Publié le 21/05/2011

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Je t’attendais ainsi qu’on attend les navires... de René-Guy Cadou

 René Guy-Cadou (1920-1951) est un auteur du XXe siècle. Il est le fils de deux instituteurs. A 17ans Max Jacob reconnait son talent d’écrivain. Pendant la seconde guerre mondiale, il est instituteur. Il écrit quatre poème d’amour à Hélène et le plus connu a été publié en 1945 qui est Je t’attendais ainsi qu’on attend les navires qui traite de l’amour de sa tendre et douce Hélène. Quels procédés le poète associe-t-il l’évolution du monde à celle de la femme aimée ? C’est pourquoi il semble intéressant d’étudier l’expression de l’amour dans le poème et le bonheur de l’amour. Nous étudierons dans un premier temps la vision d’un poème d’amour avec le poète amoureux puis le bonheur à l’intérieur de l’amour.     Pour commencer, ce poème est un alexandrin composé de six quatrains ensuite nous allons étudiez le poème sous la phase de l’amour  pour la simple raison que le poète s’adresse à la femme qu’il aime se nommant Hélène. D’ailleurs on remarque le tutoiement de Cadou envers cette personne « je » au vers 1 et « tu » au vers 1 puis il attend son bien aimé avec l’anaphore « Je t’attendais » aux vers 1 et 5 mais l’aime tellement est fait preuve d’une grande tendresse comme le montre le vers 11 « Qui posais ses deux mains de feuille sur mon cou ». Cette poésie est au passée plus précisément à l’imparfait de l’indicatif « je t’attendais », «je portais ». L’auteur est impatient et s’imagine déjà avec Hélène se baladant : « Vers toi que je portais déjà sur mes épaules ». Par la suite le poème est doux avec des présences de comparaison à différents endroit comme au vers 8 et se voit avec Hélène qui est toute douce : « Comme une douce pluie qui ne sèche jamais » puis on constate que la strophe 1 fait allusion à la nature avec les mots « sécheresse », « blé »et  «herbe ». Dans ce poème, les rimes n’existent pas à la fin de chaque vers mais a une assonance en « ai » qui apportent une douceur : « attendais ; sécheresse ; quais ; allait ; portais ; remuais ; croyait ; posait » comme l’allitération en « n ».     Ce poème est donc un poème d’amour où le poète qui est amoureux d’une douce femme se souvient surement de sa jeunesse. Nous allons étudiez à présent le bonheur de l’amour de l’auteur. Dans un second temps, nous voyons que Cadou associe le bonheur de l’amour avec femme et amour donc cela montre que l’auteur donnerait sa vie envers Hélène : « Le clair de ma vie » au vers 13 mais aussi « Ce grand tapage matinal qui m’éveillait » au vers 14. Par la suite cette poésie a une énumération « tous mes » au vers 15 avec l’adjectif possessifs « mes » cela montre que « oiseaux…vaisseaux…pays » lui appartient et l’enchainement commence du plus petit au plus grand. On remarque un champ lexical du matin avec notamment au vers 14 « matinal qui s’éveillait » et au vers 16 « se levaient ». Puis le poète parle de manière valorisante pour Hélène et lui fait remarquer «  Ah que tu parlais bien »  au vers 17. Mais encore cette femme dont il lui donne son amour lui donne en échange son bonheur en étant un couple qui s’aime : « Où nous allions tous deux enlacés par les rues ». Hélène rend la vie simple et légère à René-Guy : « des villes légères » au vers 19 ainsi qu’au vers 18 avec «  Pétillaient dans le soir ainsi qu’un vin nouveau » donc ceci montre bien que sa vie n’est qu’un bonheur, on peut ajouter la comparaison de vin festif. Ce poème par un brin de liberté le prouvant avec « Quand les portes s’ouvraient »v.19.          Dans cette poésie, fait un hommage à sa femme en rappelant des éléments de leur jeunesse ou du passé. On peut aussi dire que ses expressions sont simples quand il s’adresse à la femme qu’il aime tendrement et qui est sa douceur à chaque moment de sa vie.

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