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Epsitemologie (cours de philosophie)

Publié le 26/12/2012

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EPISTEMO philosophie, psychanlayse, Philosophie et inconscient Autour de Freud : la psychanalyse et ses limites la sexualité et la loi (question de la loi au sens judiciaire du terme, la parole qui fait loi. La sexualité se heurte a autre chose, à la parole du Père, à sa loi) L'inévidence du désir (Hegel) Lacan et l'inconscient La sexolatrie contemporaine (Foucaud) BIBLIOGRPAHIE PLATON, Le banquet DESCARTES, Traité des passions NIETZSCHE, L'origine de la tragédie FREUD, Métapsychologie / Au delà du principe de plaisir / Moïse et les trois monothéistes JURANVILLE, Lacan et la philosophie CHERO, Le vocabulaire de Lacan ROUDINESCO, Lacan (livre de poche, biographie intellectuelle) Joel DORR, Introduction à l'oeuvre de Lacan ZIZEK, Jacques Lacan à Hollywood, et ailleurs JC MILNER, Clarté de tout Rapport philosophie/psychanalyse, c'est un rapport problématique. Lacan le dit lui-même "je ne fais aucune philosophie, je m'en méfie au contraire comme de la peste", "je suis celui qui a lu Freud". Freud a lu de la philosophie (SHOPPENHAUER, PLATON, ...). La lecture de la philosophie a permis à Lacan de s'échapper de la psychiatrie. Il en a retenu deux grands thèmes : le dévoilement de la vérité (au coeur de la philo de Platon), ie le non voilement, le non oubli de la vérité (Freud parlait d'anamnèse) la question non pas du désir, mais du désir qui passe par l'Autre : passe par HEGEL entre autre. Lacan le construira dés 1936, dans Le stade du miroir. 1953, dans le Discours de Rome, Lacan éclaire les rapports de l'inconscient avec le langage : "l'inconscient est structuré comme un langage". Renvoie à la structure, et plus précisément dans le structuralisme (dont le père est Claude LEVI STRAUSS, philosophe de formation) Figure de HEIDEGGER : philosophe dont Lacan parle assez souvent, car philosophe de l'Enigme de l'Être (question de l'être, de son dévoilement,...) : laisson agir l'être. Lacan : "la parole c'est l'être" (cf Discours de Rome). Lacan est qqn qui a assuré une relève de la psychanalyse. Mais pour l'assurer, il n'a pas cherché simplement des principes du côté de la chose, ie de l'inconscient, mais aussi du côté de la philosophie. Si la psychanalyse peut rencontrer la philosophie, l'inverse n'est pas sûr, que la philosophie aille au devant de la psychanalyse. Ex : bouquin de Michel Onffray : "ce n'est pas la main tendue, c'est le bouquet dans le cul !" (Prof). Très peu de philosophies accèdent à l'inconscient. L'être humain est définit comme conscient L'objet qu'on cherche à connaître est définit comme connaissable méthode objective, rationnelle -> il n'y a donc pas de place pour l'inconscient. Je sais ce que je pense lorsque je dis ce que je pense... Inconscient : alibi ou signe d'une méconnaissance (ie une idée pas assez approfondie) La psychanalyse a inventé en nous un Dieu (ALAIN) Il n'y a pas de place pour l'inconscient parce que la philosophie se déploit comme une exigence rationnelle, et elle ne peut donc pas laisser de place à l'obscurité de l'inconscient, à ses profondeurs. Elle est une tentative pour atteindre une maîtrise (soi, de ce qu'on connaît, du monde, etc.). Lacan "il n'y a pas de discours du maître" : le discours du maître c'est celui du philosophe, du politique, du prêtre, ie de tous ceux qui nous disent "confiez vous à moi, je vais régler votre problème". Opposition chez SARTRE : l'inconscient c'est l'alibi de notre mauvais foie. Nous dispense d'être maître de nous-même. La psychanalyse peut tenter de donner du sens, mais à cette différence près que le sens est de nature sexuelle, de cette sexualité visée en tant que telle, dans son lien avec l'amour, la reproduction, etc. Pour FREUD, il y a une présence des philosophes dans ses textes : Essai de psychanalyse (1915-1923) : "En élargissant, la conception de l'amour, la psychanalyse n'a rien créé de nouveau. L'Eros de Platon présente, quant à ses origines et ses manifestations, des rapports avec l'amour sexuel et une analogie complète avec la libido de la psychanalyse" Métapsychologie (1912-1917) : "L'hypothèse psychanalytique de l'activité psychique inconscient (donc l'inconscient serait une hypothèse. Une hypothèse ça crée du sens, des effets comme les maladies mentales, les lapsus, les actes manqués... Et on vérifie une hypothèse par ses effets.) nous apparaît comme la suite de la correction apportée par KANT à notre conception de la perception externe." FREUD se présente donc comme un suiveur (de Kant, et un lecteur de Platon). Ce texte a engagé fondamentalement le statut scientifique de la psychanalyse. Interprétation des rêves (1899) : "nous présentons toute la justesse des paroles de Nietzsche, disant que dans le rêve se perpétue une époque primitive de l'humanité que nous ne pourrions guère plus atteindre par une voie directe". Nietzsche a déjà préssentie le rêve comme sorte d'héritage archaïque de l'humanité. Rapprochement entre Freud et la tradition philosophique, mais il y a aussi de la distance. Exemple : Essai de Psychanalyse : "en présence de certaines données psychanalytiques que nous possédons aujourd'ui, il est permis de mettre en doute la proposition de Kant d'après laquelle le temps et l'espace seraient des formes nécessaires de notre pensée." Freud explique que l'inconscient ignore l'espace et le temps, il ne se construit ou ne s'exprime pas à travers les processus psychiques que sont le temps et l'espace. Il a un souci de corriger Kant. Conférence en 1932 : idem (Lou Andréa Salomé, intime de Freud). Freud n'a jamais rencontré Nietzsche, il n'en a donc pas une connaissance précise, il a donc une distance suffisante. "Freud est un franc tireur de la philosophie" : il a une franchise, une liberté. Il a donc cette distance. Il y a aussi des pré figurations de l'inconscient : MARX et NIETZSCHE : aborder la philosophie comme un phénomène de surface, en se disant qu'il y a qqchose de plus important que la surface des choses, il y a un ''en dessous'', une ''différia", une "intra", un enfer. Opposition très forte entre Apollon et Dyonisos pour Nietzsche : Apollon est le dieu solaire, de la beauté (qui se voit, elle n'est pas cachée), de la mesure, de l'ordre, harmonie, de la superficie et de la surface. Dyonisos : Dieu fou de la fête, du banquet permanent, accompagne les bacchans. Il est nocturne, dieu du chaos ie où tout se mélange et où toutes les frontières s'effacent. Cette figure à bcp questionnée Freud, c'est "le grand carnaval inconscient". Du coup Freud va retenir deux choses de ces auteurs : L'inconscient est une phénomène carnavalesque, dyonnisaque alors que la conscience est un phénomène apollinnien, à la lumière (petite partie émergée de l'iceberg). Entre ces trois auteurs (F, M, N), il y a un point commun : disqualifier la philospohie. Parce qu'elle relève de quoi ? Du niveau de la conscience seule : de la conscience isolée (ie qui prétend se séparer de l'enfer, du dyonisaque) ie de la conscience folle, psychotique parce que c'est un discours de la philosophie sur elle-même. Pour DESCARTES : elle prétend être qqchose à elle seule, être qqchose toute seule. C'est la substance ... Philosophie rationnaliste ie qui prétendrait qu'il n'y aurait que ça, la raison, mais en plus il n'y a que cela qui consstitue la vérité. Il n'y a que la raison qui constitue la vérité, Dieu. Orgeuil ultime du rationnalisme. Il n'y a que HEGEL qui soit allé à ce point : il est le représentant, le plus brillant sans doute mais surtout le plus radical de l'idéalisme allemand (seconde moitié XIXème). L'inconscient va s'imposer et croître en même temps que l'idéalisme devient absolu. Il n'émerge d'abord qu'en réaction contre l'idéalisme allemand. Le propre de la philosophie c'est d'isoler la conscience sur elle- même, d'investir le langage, les mots d'une valeur propre. Philo : Comme si c'était une sorte de délire ilnnocent, de démystification, un effort pour se rassurer en sifflant tout seul dans le noir. Se rassurer pour ne pas voir ce qui est caché. Il y a qq chose de séduisant dans le fait de durcir les oppositions entre Freud et le tradition philosophique, dans le fait de faire jouer aux concepts de l'inconscient et de la psychanalyse un rôle de destruction des textes philosophiques. Mais il n'y a pas que ça. Serait intéressant de s'arrêter sur ce que Maurice MERLOT PONTI appelait l'extériorité ambigüe de la psychanalyse par rapport au champ de la philosophie. Nous sommes dans extérieur/intérieur, continuité/rupture. Il faut déjà voir si de chaque côté les mêmes pbm se posent. On gagnera à éviter d'appauvrir la psychanalyse (en la transformant en une série de dogmes) mais aussi autre chose : lire Freud et Lacan, comme des classiques ie pas comme des auteurs venus détruire une tradition mais plutôt pour la relire ! En faire des classiques = leurs mots, leur langage ne sont pas des dogmes, stéréotypes, clichés (avec répétition de terme, blabla), mais comme des index de difficultés non résolues. 14.12.12 "ça parle là où ça souffle" = aphorisme de LACAN. Ce qui devient banal à force d'etre répété,entretien aussi une fausse familiarité. Rappelle la liaison étroite entre langage et psychanalyse. Cette liaison est déjà présente dans l'oeuvre de FREUD (lapss, reve, cure analytique,...) chez lui tout se joue déjà autour du langage et de sa signification. L'inconscient parle, mais il parle une autre voix que celle de la petite conscience cartésienne. Il raconte une autre histoire que celle qu'on se raconte à soi meme. Freud nous a donné à comprendre que l'homme est indissociablement un etre de langage et de désir. La sujet arrive rarement à maitriser son inconscient. Comment Freud aborde la question du langage ? Il lui porte une attention, même si elle n'a pas le meme regard que celui des analystes contemporains. Il y a ce qui nous est donné dabord : un langage du corps, en deça de toute espèce de verbalisation. Un langage fait de trouble, de douleur, de symptome, ie un langage qui parle à la place des mots qui ne peuvent se dire. Comme s'il y avait une sorte d'equivalence fondamentale entre le systeme des signes parlés et ceux qui peuvent manifester l'inconscient à travers certains troubles corporels. Cette équivalence se vérifie par la vérité des symptomes car quand le corps libéré de ses signes pathologiques. Dora souffre d'une aphasie dans les temps les plus aigues de sa vie. Elle se plaint de souffrir de la gorge. Pour FREUD c'est un déplacement corporel du "j'ai mal à mon père". Dans la science des rêves qu'il pose clairement l'existence d'un autre langage que celui de la communication conventionnelle. Il ne cesse de répéter que le rêve se présente comme un rébus avec des règles de transformations, comparables à celles de la rhétorique (condensation, métonymie, etc.). Il est sur la voie du langage. Toutes les perturbations du ''langage normal'' (lapsus, raptus, oublis) sont évidemment des indices qui renvoient au fonctionnement d'un autre langage. Jeu de mots = jeu du sujet avec son propre langage. Freud y retrouve l'essentiel des procédés techniques du rêve. On évoque un jeu dans le rapport de l'esprit à l'inconscient. Pas dans le sens du jeu latin ludos, ludere, mais de jocus ie de l'idée d'un jeu en mécanique (donc pas dans la pratique des enfants, mais dans celui de "y a du jeu dans les rayons de ma byciclette par ex). Il y a donc un libre jeu, un décalage mécanique entre les signifiants. Ce jeu procure du plaisir, car enfant, nous avons déjà eu la liberté de ce jeu ie de jouer avec les mots, et donc la liberté de jouir de cette espèce de jeu. Freud dit que "l'inconscient y parle à coeur ouvert". Comme dans un jeu, le jeu d'esprit, ça ne coûte rien, ça rapporte quelque chose : du plaisir, car c'est une répétition car le plaisir est toujours plaisir de répétition : on rejoue dans le plaisir une jouissance perdue. On rejoue dans les mots d'esprit, une jouissance perdue ie la liberté de jouer avec les mots. Chez l'adulte ne reste finalement que deux formes de cette liberté que nous avions lorsque nous étions enfants : L'humour : jouer avec les mots et rejouer une jouissance d'enfant perdue L'art Points communs : 2 manières de recréer ou plutôt de créer quelque chose. C'est en créant que l'adulte rejoue son enfance et non pas lorsqu'il joue (sinon il s'infantilise, ou plutôt il retombe en enfance, alors que là il rejoue qq chose de son enfance). La cure analytique se déroule par conséquent autour de la problématique du langage. Le rapport thérapeutique est un rapport de langage, de dialogue. La cure, comme un dialogue, ça commence par le silence. C'est le point sur lequel la parole butte. Ça se termine au deà du transfert, lorsque le sujet à conquis la possibilité de s'adresser à d'autres sujets, mais au sein d'un langage qui n'est plus celui de l'autre, d'un langage qui se déroule sous le regard de l'autre, mais au contraire lorsque le sujet peut s'adresser à l'autre avec un langage constituant, constitutif ie définissant mon être. Le sujet commence l'analyse en parlant de lui, sans vous parler à vous, ou bien en parlant à vous sans parler de lui. Quand il pourra vous parler de lui, l'analyse sera terminée (séminaire I). Il y a une demande, un voeu : accéder à une parole pleine, une parole constituante ie une parole intersubjective, ie un dialogue. Cette demande se trouve le plus souvent dissimulée aux yeux même de l'analysant (le sujet lui même), comme si dissimulée dans la véhémence de son propre langage. La psychanalyse est donc une attention aux déchirures du langage. Entre ce que le langage veut et ce qu'il produit. Le point de départ de cette théorie c'est la question du symbolique (? symbolisme) Symbole = contraire d'une allégorie (concrétisation (...). C'est le passage de l'abstrait au concret. LEVY-STRAUSS : C'est l'ordre humain du langage, inhérent à la culture. L'activité culturelle est symbolique. La constitution de la culture exprime et constitue la réalité par des mots, par des symboles. LACAN : le symbolique répond à une double intention : la 1ère est celle de rapprocher la structure de l'inconscient et le langage. Et puis montrer aussi que le sujet humain, ie le sujet parlant, s'insère toujours dans un ordre qui le précéde, préétablit, qu'il ne crée pas, et qui est l'ordre du langange. Il s'inscrit dans une formule : le nom du père. Symbolisme : pas lacannien mais freudien (chez lui on ne parle pas de symbolique). Il revêt 2 significations différentes : 1 large, et 1 plus étroite : Large : on dira d'un rêve qu'il est l'expression symbolique d'un désir ou d'un conflit latent. Le rêve est donc le lieu privilégié où se déploie le symbolysme. Étroite : il y aurait des éléements du rêves qui ne se rattachent pas au sujet lui-même, ie à son histoire, à ses propres conflits mais qu'il serait indépendant du discours personnel, et donc se retrouverait dans tous les rêves. Il y aurait un vocabulaire des rêves communs à tous les sujets rêvants, à tous les peuples, en deçà du langage naturel. LEVY-STRAUSS repproche à Freud de ne pas avoir fait le recensement des symboles du rêve signifiant à toute culture, dans La potière jalouse. Symbole et symbolisme renvoie à Freud et à Lacan. ALTHUSSER. Freud et Lacan. Positions. Ed : Social. A travaillé sur l'ordre du signifiant chez les deux auteurs. Héritage hegelien autour de la question du désir : question du désir du désir de l'autre. Nous désirons d'abord d'avoir prise sur le désir de l'autre. Pbm spécifiquement humain, ie posé par la relation d'une conscience humaine à une autre conscience. Ne concerne pas la conscience que nous avons de nous-même mais mon rapport à l'autre. La comparaison entre ces trois relations n'est pas inutles pour saisir cela : relation aux choses : dans le travail de phénomélnologie de Hegel = c'est un travail de description qu'une conscience entretient avec les objets. Pour Lacan, Hegel est le 1er philosophe a ne plus être cartésien. Il produit une cartographie des symptomes à travers la description de l'apparaître ie ce qui se donne à voir. (L'apparence vient masquer une réalité) Les objets s'offrent à la prise de conscience, ie on a conscience d'une chose qui est toute entière en dehors d'elle même. Et c'est pour ça qu'on peut en avoir conscience. La chose n'est que de l'extériorité. Il n'y a pas d'intériorité. La chose est totalement déployable dans l'espace, offerte à notre regard. Il n'y a donc rien de caché, d'occulte, il n'y a donc pas d'âme. Elle est promise d'abord à une perception puis à une science. Les autres sont agaçants, car les sentiments vécus par lui, je n'y ai pas accès. La conscience dont j'ai conscience quand l'autre est en colère, c'est la mienne. Cela veut dire que l'expérience qu'il a lui de sa propre colère ne m'est pas accessible. Pourquoi cette différence avec la chose ? Parce que l'autre, pour HEGEL, est exactement comme moi. Il a conscience de lui, comme moi, et ma propre conscience lui est inaccessible, et c'est la même chose pour moi. La conscience est donc toujours conscience de moi. C'est une ipséité raicale, une sorte d'intimité avec soi-même, qui échappe à la conscience. "L'intime moiteur d'une conscience à elle meme". -> toute conscience a conscience des choses qui ne sont pas conscientes. Toute conscience a conscience d'elle meme = réflexivité. Mais pourtant nous avons bien une conscience des autres puisque nous distinguons expressément les choses des autres qui ont une conscience d'eux-mêmes. En 1943, dans L'être et le néant, SARTRE propose une ... du regard : "je me promène seul dans le jardin public." et je suis une conscience en face d'un monde sans conscience. Puis, quelqu'un survient. Toutes les choses vont être happées par l'autre, comme si elles m'étaient volé car elles deviennent objet du regard de l'autre, dans un mouvement de fuite, un mouvement centrifuge. Le pbm c'est que moi-même je suis pris dans ce mouvement. Je deviens donc sous le regard de l'autre, moi-même une chose. Son regard me fige et j'ai conscience de moi comme si j'étais une chose. J'ai conscience d'être un dehors accessible au regard de l'autre, examinable par un regard qui n'est pas le mien. Chose parmis les choses et non plus homme parmis les hommes. La conscience n'a conscience que d'une seule conscience. Originalité du rapport à autrui dans mon rapport aux choses car il est modifié par mon rapport à autrui. J'ai donc bien conscience d'autrui comme n'étant pas une simple chose. Ce rapport que nous avons avec autrui (différents d'avec les choses), est conflictuel parce que je deviens un moi de conscience comme alliéné par la conscience que l'autre a de moi = je suis maintenant au bout d'un regard épinglé par un regard qui n'est pas le mien. Maintenant je n'ai plus de spectable car je suis moi-même le spectacle. Jamais une chose n'aura se pouvoir là de me figer en spectable car seul l'autre à le pouvoir de me regarder, me figer et me transformer en spectacle. Nous avons une conscience originale d'autrui. Pourtant la conscience d'autrui continue de nous échapper. Je vois l'autre, et je vois qu'il me voit, mais la conscience de l'autre en train de me voir m'échappe. J'aimerais donc bien savoir comment tu me vois. J'aimerais récupérer mon être chose dans mon être apparaître. Comment une conscience d'autrui est-elle possible ? Si on pouvait montrer que l'autre est désir pour moi, et que je suis désir pour l'autre. Si toute conscience est désir, on pourrait expliquer qu'on est conscience de l'autre ie conscience du désir On pourrait montrer que toute conscience est désir du désir de l'autre. toute conscience est désir d'objet : il n'y a pas de conscience vide, elle est toujours tournée vers un objet. Si elle n'avait conscience que tournée vers elle, elle serait vide ie sans contenue = une identité formelle. Pour l'affirmer, la conscience se porte sur l'objet qui n'est pas elle (...) pour satisfaire ce désir d'objet il faut que l'objet soit intégré à la conscience alors qu'il était d'abord en dehors de la conscience. Il va donc etre absorbé par la conscience, consommé, et donc être supprimé comme objet là devant moi. (...) moment de satifaction = jouissance. Je jouis de ce que je désire une fois que je l'ai. Une fois l'objet consommé, la conscience redevient une pure conscience de soi. Une conscience tout aussi vide qu'avant, le désir renaît alors. Hegel parle du caractère insatiable du désir humain : il y a une contradiction interne qui fait du désir une réalité immédiatement dialectique ie que le désir répond à une logique de contradiction. Le désir voudrait que l'objet soi pour le désirer il voudrait que l'objet ne soit plus pour en jouir il y a deux étapes de la vie du désir : négation de soi et affirmation de l'objet en désirant je creuse le manque en moi dans le désir de l'objet = je tends vers lui qui est tout pour moi et je reconnais que j'en suis vide. Je vais chercher alors à l'intégrer à moi, à ma conscience. négation de l'objet et affirmation de soi dans cette négation cette fois-ci c'est l'objet qui est nié. Il y a affirmation de moi et non plus de l'objet. Que faut-il pour que le désir soit satisfait ? Il faudrait qu'il se porte sur un objet qui ne serait pas détruit par le désir = un désir qui survivrait à la négation, à mon propre désir destructeur. Ce serait alors un être humain et non un objet, une autre conscience de soi. De sorte que si je désire une autre conscience de soi, je désire un désir. Puisque l'autre comme moi est désir. Mon désir va porter sur qq chose ou plutot qqn qui est lui meme un auteur de negation, ie qui est lui-même désir. Ce que nous désirons d'abord c'est que l'autre nous désire parce que nous désirons dabord que l'autre ait conscience de moi comme ayant un désir, ie une conscience. ** Nous avons besoin qu'une autre conscience a conscience de nous ** (...) Idée d'une conscience réciproque que HEGEL appelle une reconnaissance. Nous cherchons à être reconnu, c'est ça le désir. Cette quête de reconnaissance est un phénomène double et totalement satifaisant. Deux consciences ne font plus qu'une quand chacun a pleinement conscience de l'autre. Satisfaisant car je figure dans la conscience de l'autre en tant qu'objet de son désir mais comme un objet supérieur du désir humain ie comme l'objet d'une reconnaissance. Si on me traitait comme une chose à consommer ie s'il me refusait la reconnaissance ? Nous serions en qq sorte dépossédé de nous-même, de notre prorpre conscience, de notre propre désir. Une conscience de soi ne trouve sa reconnaissance que dans une autre conscience de soi. Pour Hegel, la reconnaissance est impliquée dans toutes les relations aux autres. Cela signifie donc qu'un homme n'est pas un etre humain tant qu'il n'est pas reconnu comme tel. Nous allons lutter pour protéger notre humanité et la garder. En meme temps, celui qui refuse la reconnaissance à l'autre s'exclue lui même de la reconnaissance car elle est réciproque. Le désir de reconnaissance nous rend donc dépendant d'autrui. Ce n'est pas un mal, une contrainte, une aliénation. Nous sommes dépendant par le désir de reconnaissance : 1) on ne peut donc pas désirer tout seul, sinon c'est qu'on désir des choses ; 2) on ne peut pas se donner à soi meme sa propre humanité ; 3) par conséquent, l'autre à le pouvoir exorbitant de nous priver de notre humanité, dés lors qu'il ne nous reconnait plus comme conscience désirante. LACAN en tire la leçon de l'interdépendance des consciences humaines, des désirs humains. Avec cette idée très forte que la non reconnaissance conduite toujours à l'indifférence et donc à l'humiliation, à l'auto dépréciation, au mépris... autant de symptomes de la non reconaissance de l'homme par les hommes. 21.12.12 Sexolatrie : afronéologisme = racine grecque et latine : semble désigner sous la plume de Foucault : une valorisation exessive du sexe. Nous vivons dans une époque sexolâtre, et ce ne fut pas toujours le cas. Dans la Grece antique, le mot sexe permet seulement de distinguer mâle/femelle, mais sans valoriser l'un ou l'autre, ce qu'on peut appeler la sexualité. Ce n'est que l'organe du plaisir et de la génération. Le mot "sexualité" est très récent (XIXème siecle) = "ensemble des phénomènes relatifs à l'instinct sexuel, et donc bien entendu, à sa satisfaction". Au Xxème siècle, avec Freud, le sexe renvoie à des pulsions, de poussées vitales d'origines de ... qui permettent par un biais ou un autre de s'affirmer (lapsus, ...). C'est toujours l'histoire d'une culture. Elle nous apprend que la sexualité est une réalité psychique. Elle n'est pas l'instinct, même intelligent, mais plutot la mise en évidence de l'humanité de l'homme, et plus précisément de l'unidualité (ie nous sommes homme ou femme, et femme avec de l'homme et inversement... nous vivons à travers notre sexualité). Bien souvent, sexualité rime avec amour. Foucault se pose la question du rapport entre ces deux notions. Il aime cité Stendhal, dans De l'amour : expliquer l'amour à travers le phénomène de cristallisation mentale. Imaginez que vous ayez jeter une branche d'arme dans une mine de fer, et qq années + tard, il est aujourd'hui méconnaissable car recouvert de cristallisation ferreuse. Et dans l'amour, il y a une sorte de projection de soi, sur l'autre (comme le fer sur le rameau), de sorte que ce que nous aimons est complétement différent de ce que l'on connait de l'objet. (...) L'amour est expliqué sans lien avec la sexualité. Ex : les Français projettent bcp de vanité dans l'amour. En Angleterre, amour est avare, froid. Allemand c'est sans coquetterie, fort. L'amour n'est pas sexualité, il dépend des caractères nationaux, géographiques, du climat, etc. Thèse de Michel Fouchault : notre Xxème siècle a inventé la sexualité = nous définissons tout (et pas seulement l'amour), à travers la sexualité. Ie que par exemple la justice est pensée sur le modèle de l'égalité des sexes, en politique c'est la parité, la fraternité serait la fusion des corps, le bonheur c'est une sexualité équilibrée et épanouie. Pour Faucault ce sont des traces de la sexolatrie. Son projet est assez simple : rendre compte de ce phénomène à travers une histoire de la sexualité ou volonté d'en savoir qq chose. Il propose successivement d'examiner plusieurs choses : la relation entre sexualité / amour / croyance à travers le mythe : DUMESIL (grand historien des religions) pour lui dans toutes les cultures indo européennes, les mythes ont toujours eu trois fonctions : cosmique (dire l'origine du monde), religieuse (dire un lien avec des puissances sacrées), reproduction (dire le lien des hommes). Dans les mythes mélanésiens, la fécondation relevait uniquement de la pénétration d'esprit-enfant dans la femme. Il n'y a donc pas de rapport entre sexualité et fécondation. La sexualité n'a donc pas d'éxistance propre, de pouvoir, comme si on ne lui reconnaissait pas la fonction de reproduction. Dans les mythes grecs, les cosmogonies (ie grands récits de l'origine du monde) commencent toutes par des accouplements. Certains dieux grecs sont voués à la sexualité, comme avec une mission sexuelle, tels que Eros, Dyonisos. Il y a ici un lien entre sexualité et repoduction, mais singulièrement, il a des divinités vouées à la chasteté comme Athéna (la sagesse), Hestia (le foyer est chaste), Artémis (chasse). Il y a donc une hésitation grecque devant la sexualité. Contrairement à Freud, notre destin (...+++)........ au coeur des religions hidouistes. Nous nous réincarnons en fonction de la réussite de nos désirs sexuels, sexuellement spécifiés. Comme si le désir d'immortalité était sexuellement transmissible. Les sûtras proposent un inventaire de la vie sexuelle, ie une codification de la sexualité. L'hinouisme c'est une réelle prise en considération de la sexualité, de l'érotisme (ex : bas reliefs des monuments, il y a des scenes sex). Le boudhisme, son contraire, se veut exténuation du désir (dans le sens de l'épuisement du désir, de le ramener à rien pour le faire cesser tout à fait) pour briser la roue des réincarnations, qui est cause de notre misère. Il y a deux voies possibles : le boudhisme du petit véhicule ie cet être qui dans sa vie a pu rapidement être libéré vivant du désir. Le sourire du buddha c'est le sourire du libéré vivant. Et puis le boudhisme du grand véhicule où ce sera + long : à travers la pratique de certaines vertues, permet de nous libérer relativement. Buddha lui est libéré absolument. Le boudhisme tantrique = faire monter du corps la force vitale pour la faire monter à des fins qui le transcende. Toutes ces pratiques là, acceptent, valorisent la sexualité, mais ne la survalorisent pas. Pour Foucault, il n'y a pas de sexualisme dans les cultures archaïques (ie non industrielles), mais simplement elle a sa place. Il en va tout autrement du christianisme, qui va rompre totalement avec l'intégration orientale de la sexualité. Elle serait origine et cause de la chute, elle ne peut alors être rachetée que par une sublimation absolue = croissez et multipliez vous, peuplez la Terre et conquerez la. La sexualité sublimée, n'est que le moyen pour peupler la Terre, ie que le moyen de la repoduction. Texte de réf : Paul, 1 épitre corinthien (versets 25, 26, 27) : éloge de la chasteté : l'athlète se prive de tout, mais c'est pour recevoir une couronne périssable. Nous nous privons de tout (sexualité, etc.) pour recevoir une couronne non périssable. Urgence car retour imminent du Christ. Il faut glorifier Dieu dans notre corps = pratiquer la chasteté. Sublimer, ie métamorphoser la sexualité en son contraire ie passer du désir à la chasteté (ex autre : plomb en or). Pourquoi vouloir cela ? Pour Paul, c'est que la sexualité est liée au péché : cf Genèse, livre III, la Parabole du péché. Cette parabole explique que la faute ou plutôt le péché (ce n'est donc plus une simple transgression, c'est la revendication d'une égalité avec Dieu), pour le serpent : "Dieu sait que si vous mangez, vous lui serez pareil". Le péché = affirmation d'une espèce de volonté d'égalité, de puissance par laquelle nous pourrions rivaliser avec Dieu, devenir son égal. Ici c'est donc croire que la sexualité est mauvaise car volonté de puissance qui pourrait nous rendre égal à lui. La sexolatrie ce n'est pas le procédé de croire, mais procède de bien autre chose : le savoir. sexualité / amour / savoir à travers la connaissance : nous ne nous contentons pas de savoir si c'est bon ou mauvais, mais d'en savoir quelquechose. Face à ce qu'on pourrait appeler l'art érotique, l'ars erotica de l'orient, l'occident à opposer une siencia sexualis, une science de la sexualité, qui n'est pas juste de la sexualité, mais une sext présente dans la science. Le vocabulaire des alchimistes du Moyen-Âge était entièrement sexuel = présence de la sext dans la science. La biologie contemporaine nous a appris que féminité et masculinité ne sont pas des entités fixes, mais le résultat d'un continuum évolutif, à partir de l'embryon, ie qui va d'hésitationsen hésitations (rien n'est fixé d'avance), sous l'influence des hormonnes. D'où des accidents comme l'hermaphroditisme, la transexualité, avec ceci de particulier pour Foucault que si la bio met le doigt dessus, c'est qu'elle est une approche du sexe, mais jamais de la sext : le sexe peut etre compris à travers les intruments de la bio. La sexualité distincte du sexe est proprement humaine, strictement culturelle, absolument historique = elle est une composante active de notre histoire, et dabord de notre histoire naturelle. (...) comme la pulsion de mort. Pourquoi Freud accorde un privilège à la sext ? Parce qu'elle est originelle ie toujours déjà là dans l'histoire de l'enfant, à travers des stades (oral, ...), des lois (ça, moi, surmoi) qui la structurent, des expressions de la libido (libidos narcissiques, objectives). Les enjeux de la psychanalyse est un drame humain qui fait que nous sommes déchirés entre la nostalgie de la mère, et la hantise de la mort ... névrose ... / psychose = le choix de l'imaginaire qui ne peut se construire sur les ruines de la réalité. L'analyste est alors le moyen entre moi et moi d'une prise de pouvoir sur moi que je n'avais pas ou que j'avais perdue. A quoi bon si le désir est ... et si la mort est inéluctable. Foucault : l'homme de Freud est un homme absurde, il est toujours déchiré entre sext et mort. Question finale : ces savoirs proposés par Freud, dont notre société s'est tellement enorgeuillie, ont ils tenus leurs promesses et en particulier celle de la libération ? Foucault met en doute cette libération, par ce qu'il nomme l'hypothèse répressive = hypo de fond sur laquelle la psychanalyse a pris forme (fin XIX, début XX) : la sext aurait été l'objet tout au long du XIX, d'une vaste répression. Psychiatre et psychanalystes peuvent donc se poser comme libérateurs (ce qui étaient plutot bien), mais cette hypo est fausse, nourrie par les intellectuels parce que la sext à cette époque a été au contraire l'obbjet de sollicitations multiples, de mises en discours, de paroles, de passages à l'aveu multiples. Donc rien n'indique que cette époque était cette nuit victorienne. Foucault fait remarquer par exemple que le grand succès de librairie vers 1860 c'est celui de TISSOT à propos de la manus strurare, ie les troubles de la main = la masturbation. Foucault se demande si la sext est la condition de notre humanité. Discours médical, celui du pouvoir aussi : sous couvert de nous libérer, prend le pouvoir de notre vie. Il faudrait donc une éthique de la vie sexuelle. Les Anciens de l'Antiquité, pour eux "éthique" n'est pas renoncement à soi, ou maitrise de soi, mais un soucis de soi. C'est en meme temps une sorte d'art de vivre, qui peut s'identifier à un moyen de passifier notre existence. C'est ce qui ressort de Montaigne. L'éthique suppose pourtant qq chose de + qu'un simple soucis de soi, qu'une simple attention à la vie. Cela suppose en + un fondement onthologique = pas juste une interrogation sur soi ou la vie, mais sur l'être, ie sur ce que nous sommes. Cela impliquerait alors 4 types de soucis pour construire cette éthique de la vie sexuelle : 1) déculpabiliser le plaisir : le plaisir n'est pas un mal parce que le mal n'existe pas comme un ''en soi'' ie comme une entité. C'est dire que l'idée que nous nous faisons d'une chose en disant qu'elle est mal, est un mal. Il faut donc passer par delà le bien et le mal, et considérer qu'aucune chose n'est mauvaise en soi. Le plaisir n'a de sens que s'il est lié à un deuxième soucis : 2) le plaisir de l'autre : jouir, faire jouir mais toujours dans le soucis de l'autre = l'attention à l'autre, l'amitié pour l'autre, la tendresse (la caresse). 3) soucis de l'être = soucis de l'humain. Que mon plaisir et mon rapport à l'autre reste profondément humain. C'est vouloir rester humain, malgré de l'ambiguité des composantes d'Eros. Lui peut parfois frayer avec Thanatos, ie avec la pulsion de mort. La vie humaine consiste à se maintenir dans la mort même. Etre humain, c'est etre conscient d'un affrontement permanent avec la mort, jusque dans nos histoires d'amour. Si on arrive à s'y maintenir, pour Foucault, ??? 4) soucis de la liberté : le patient chez Lacan ne vient pas chercher qq chose de l'ordre de l'avoir, mais de l'ordre de l'être. Etre libre = tenter de retrouver qqchose comme une reprise en main de soi par soi. Lacan pourtant pas cartésien : "quod vitae sectabor iter" = "quel chemin de vie suivrai-je ?" = quelle voie vais je suivre dans la vie, qu'est ce que je vais faire de ma vie ? Question profonde de l'être. Nuit du 10-11 novembre 1619, Descartes : il a travaillé et découvert les fondements d'une science admirable. C'est aussi la fête de la Saint Martin + rêve qu'il fait. Question typique qui indique une situation de crise morale, existentielle ie qui engage mon être. On ne sait pas quoi faire de nous, comme si s'ouvrait le champ indéfini d'une angoissante liberté. Souvent si on ne sait pas quoi faire de nous, c'est pour 2 raisons principales : - nous sommes des modernes (donc dans l'antiquité, on aurait jamais pu se la poser par exemple) : cette question n'admet pas de réponse immédiate. Concurence de réponses pour cette question. Personne ne peut me dire que le chemin que j'ai choisi est meilleur ou moins bien. Cela tient de notre satut d'être humain. - notre statut onthologiquement, ie d'être humain : impossible de définir l'être de l'homme sinon qu'il est l'être pour qui la réponse à la question "qu'est ce qu'être ?" serait évidente. Etre humain pour Lacan, c'est être sans télos ie sans but, sans essence originelle, immédiatement identifiée. Nous sommes donc condamnés à être libre, à nous inventer nous même = à nous chercher, à répéter (cf film de GODARD, Pierrot le fou). Dans le sens fort du verbe "savoir", je ne sais pas ce qu'il faut que je fasse. La première expérience de mon être c'est très exactement l'expé de notre incertitude de notre liberté. Devoir choisir entre l'aveuglement qui consisterait à renoncer à la liberté ... et cette forme d'indécision perpétuelle qui me ferait traverser la vie portée par une espèce de liberté pour rien, une incertitude première de la liberté. Elle est elle que, alors que Lacan venait ... cette liberté pour rien, liberterminisme = cette liberté peut quand meme se raconter, se lire à travers des récits = c'est l'intelligence efficace qui fait le coeur de la liberté. Ça veut dire que peu importe ce que nous sommes, de ne pas réussir à dire ce que nous sommes ou ce que nous faisons de nous meme, le plus important est que nous disions cette indécision... Processus incessant de recomposition et même de décomposition de notre parole. Notre parole est la parole de chacun, donc la vie ce sont des récits pluriels, d'amitié, d'amour, d'inimitié, etc. Mais des récits à travers lesquels notre liberté se dit (jusque dans ses incertitudes), se cherche, se trouve, parfois se perd. Figure modeste de la liberté. C'est une figure qui se joue modestement dans les récits qui sont les notres (...). derrière toutes nos initiatives il y a tjrs une petite histoire ... la liberté c'est une manière de vivre a propos.... c'est aussi faire en sorte que ... soit ajuster à ce moment là. ; La liberté c'est une manière de vivre (Lacan) sexualité / amour / pouvoir à travers la politique. sexualité / amour / devoir à travers une éthique de la vie sexuelle.