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LA VIE CULTURELLE SOUS LE SECOND EMPIRE.

Publié le 02/12/2021

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Il faut savoir que sous le second empire comme sous chaque période de l’histoire il y avait des classes sociales qui différenciées ainsi les gens entre eux. On pourra trouver sous le second empire deux classes sociales : 

-          le monde : les gens des salons et ceux qui les fréquentes par la conversation, pour la causerie, le jeu. Il y avait  le monde de la vieille aristocratie, de la vieille noblesse française fidèle à ses sentiments légitimistes, la nouvelle noblesse issue des champs de batailles du premier empire, la haute bourgeoise.

-          le demi-monde : un monde brillant, qui semblait perpétuellement en joie mais qui cachés ses taches secrètes et ses secrètes misères morales. Le monde des courtisanes, des amants, des escrocs d’argents…

 

Chacun de ses mondes avait sa manière particulière de passer les heurs de la journée : les heures de la soirée, au contraire se ressemblaient et parfois même rassemblaient ces mondes différents. La séparation entre eux devint de moins en moins tranchée.

 

                                    LA MODE DU SECOND EMPIRE.

 

Le costume est plus influencé par la santé économique de la France que par l’état de sa politique. La révolution des transports (bateaux à vapeur et chemin de fer), la mécanisation des machines et la découverte des premiers colorants synthétiques influencent le costume par la réduction des coûts de production. En outre, en 1858, Worth crée à Paris les débuts de la couture moderne. Ces innovations se propagent dans l’Europe entière. Le Second Empire est synonyme d’un éclat exceptionnel de la vie et d’un raffinement suprême de l’élégance féminine. La crinoline est représentative de cette époque, bien qu’elle soit apparue quelques années auparavant. Les femmes après le règne terne de Louis-Philippe et les révolutions de 1848 (février et juin) sont avides de luxe, de plaisir et de toilettes.

 

Le costume en France :

 

Ø  Le costume féminin

 

La crinoline domine l’histoire de la mode féminine pendant plus d’une vingtaine d’années. Jusqu’en 1860, elle est ronde et à la forme d’une crinoline-jupon faite d’une toile tramée de crin, auquelle elle doit son nom. Elle se transforme ensuite en crinoline-cage à cerceaux métalliques, devient plus ovale et rejetée en arrière. Elle atteint son envergure maximale au milieu des années 1860, pour diminuer ensuite de volume, victime de ses excès : en 1867, elle n’est plus déjà qu’un jupon cerclé dans sa partie inférieure.

 Les robes à volants, robes de jour mais aussi robes du soir, correspondent à la silhouette de la crinoline ronde. Ce sont des robes en deux parties, composées d’un corsage baleiné et d’une jupe à volants étagés, dont le nombre varie de trois à cinq. Les tenues du soir sont toujours accompagnées de merveilleux éventails assortis à la robe ainsi que merveilleuses pierreries. Le corsage de ville a la forme d’une petite jaquette à basques avec des manches pagodes trois quarts, le corsage du soir est lui largement décolleté en ovale et souvent orné d’un plastron triangulaire. Les robes à volants tissées ou imprimées sont ornées de motifs placés par les fabricants qui conçoivent le décor en fonction de la coupe et de l’assemblage final. Les chapeaux sont assez divers. Au début du Second Empire, les chapeaux fermés se mettent avec des coiffures tombantes, puis leur succèdent des coiffures relevées et des chapeaux ronds qui rappellent un peu ceux des hommes et qui sont surtout portés par les jeunes filles. Enfin, après 1865, on combine les coiffures tombantes avec des chapeaux très petits, posés sur le haut du front. Quant aux chaussures, elles sont influencées par le XVIIIe siècle, comme les souliers découverts à talons de style Louis XV et Louis XVI pour le soir. En général, les femmes mettent, pour marcher en ville, des brodequins lacés sur le côté et assortis à la couleur de leur robe. Se portent les mantelets, petites pèlerines pourvue de deux longs pans devant et les basquines, jaquette cintrée qui s'étalent sur la crinoline. A partir de 1866, les femmes portent pour les plus riches lors des soirées des robes en dentelles.

 

Ø  Le costume masculin

 

Le vêtement masculin était devenu plus aisé. La redingote fut moins étroitement ajustée, le pantalon fut moins collant. Tous les hommes portaient des faux cols, des chemises plissées et ornées d’entre-deux et, aux manchettes et aux gilets des pierreries en manière de boutons. Les hommes portaient en ville une jaquette moins sévère que la redingote et vers la fin du second empire on risqua même les vestons. Ils portaient aussi cousues une chaîne de montre à gros maillons et à breloques qui barrait la poitrine. Plus la chaînes était grosse plus l’homme qui la portait était riche. Les gants étaient pour se vêtir les mains mais dans les dernières années de l’empire il parut plus élégant de les tenir. Le chapeau haut de forme ne changea pas tout au long du second empire malgré quelques modifications : il eut des bords plus ou moins larges, plus ou moins élevés : on lui avait donné comme nom « tuyau de poêle «. Il fut changeait tout à la fin du second empire par un chapeau rond appelés « melons «. C’était une coiffure encombrante qu’il fallait tenir à la main et avec délicatesse pour ne pas froissé la soie. Mais pendant les soirées les hommes se coiffaient de chapeau claque que l’on appelé « gibus « : chapeaux haut de forme pliable et donc mis sous le bras pendant la soirée. La tenue de soirée était plus gracieuse que la tenue de ville, car bien que sans chapeaux, on y portait le frac, la culotte, les bas blancs et les escarpins qui formaient un ensemble fort élégant.

                                    LES THEATRES SOUS LE SECOND EMPIRE.

 

Le théâtre a comme tous les autres plaisirs été fort gouté pendant le second empire. Les théâtres qu’ils fussent lyriques ou dramatiques étaient plus nombreux qu’aujourd’hui. Il y eut alors quatre grands théâtres lyriques : le théâtres-lyrique, le théâtre italien, l’opéra comique et l’opéra. Le théâtre lyrique représentait des opéras et opéras comique et le théâtre italien des œuvres des maitres italien. L’opéra comique et le théâtre lyrique était un public plus bourgeois et le théâtre italien et l’opéra un public plus aristocrate.

Les quartes grands théâtres lyriques eurent chacun d’excellents artistes qui se sont fait une grande réputation. Chacun des théâtres lyriques eut les bonheurs et le mérite de représenter des œuvres devenues célèbres. Mais les soirées les plus mémorables des spectacles de l’opéra ont sous le second empire été celles ou fut représenté le Tannhäuser, de Wagner. La première représentation eut un succès fou. Les critiques dirent «  le plus grand tumulte depuis Hernani «. Les habitués de l’opéra n’y venaient pas pour la musique seule et les chanteurs mais aussi pour les ballets et les ballerines. Les spectacles des ballets étaient un des plus chers plaisir, plus cher encore le plaisir d’approcher pendant l’entracte les ballerines au foyer de la danse. Beaucoup critiquèrent la pièce de Wagner par le fait que celle-ci ne présentait aucune danse. Le gout du temps était pour la musique mélancolique, aisée à comprendre aux airs faciles à retenir et on l’aimé agrémentait de nombreuses vocalises. On admirait ses montée et descentes de trilles, sortes de gargouillements harmonieux suspendus par des longs points d’orgue.

Dans les théâtres dramatiques sous le second empire régnèrent le mélodrame et le vaudeville : Le vaudeville est un genre de poésie légère et de composition dramatique (généralement une comédie entrecoupée de chansons ou de ballets).ces vaudevilles faisaient rire, et les mélodrames pleuraient. Ils comportaient des monologues, et ou le public doit très souvent intervenir. Dans ces conceptions dramatiques le public participe très souvent à l’action or le public au théâtre est sensé être discret et assisté a des événements dont le personnage doivent ignoré sa présence. Mais ces théâtres dramatiques devait en cinq scènes maintenant trois, raconté touts les épisodes de leur pièce : Alfred de Musset par exemple. Les théâtres dramatique eut comme le théâtre musical ses soirées tumultueuses : mais ces soirées la n’eurent pas comme la bataille d’Hernani des mobiles littéraires : on les siffla tout les long de la pièce et on ne voulait pas en parler après. Un autre événement théâtral mémorable du second empire fut en 1867 la reprise de la bataille de Hernani, ancien scandale, cette soirée la fut triomphale. Tout le Paris des lettres, des arts, de l’aristocratie, de la politique, de la diplomatie française et étrangère était présente. Le théâtre en vers pendant second empire ne produit ci pas quand a lui des chefs-d’œuvre. Ce furent des sucées effumèrent.

                        LES LETTRES ET LA PRESSE.

Le second empire a eu comme toutes les époques ses romanciers, c'est-à-dire des écrivains ambitieux de peindre exactement leur époque et s’y appliquant. Ils cherchaient non pas à représenter exactement de réel mais voulaient faire travailler l’imagination. Comme madame Bovary de Flaubert ou encore les fleurs du mal de Baudelaire. On ne peut parler des écrivains du second empire sans parler d’Emile Zola. En  effet  Les Rougon-Macquart restent un témoignage indispensable si l'on veut comprendre la société du Second Empire. Zola y dénonce le régime politique, ses faiblesses, ses excès, l'accroissement immoral des richesses et le développement parallèle de la pauvreté, la dissolution des mœurs dans une société sous tension. Cependant, il a su peindre toute une époque en mutation sans pouvoir dissimuler sa fascination face à la modernité en marche : les grands travaux et l'architecture de fer et de verre (La Curée ; Le Ventre de Paris), la création des grands magasins et des banques (Au Bonheur des Dames ; L'Argent), les chemins de fer (La Bête Humaine), la condition ouvrière et les débuts du syndicalisme (L'Assommoir ;Germinal), les problèmes de la paysannerie (La Terre), la religion (La Faute de l'Abbé Mouret), la moyenne bourgeoisie triomphante (Pot-bouille), l'éducation des filles, la condition féminine et le règne des "cocottes" (Une Page d'Amour, Nana), l'art (L'Oeuvre).

Le second empire a été dans le journalisme le règne de la chronique. On ne saurait évidement mentionner tous les journaux qui à paris ou  en province parurent en France mais il faut cependant en nommer deux : le libéral « journal des débats « et le légitimiste «la gazette de France «. Mais la rigueur du régime imposé à la presse politique joua sur la disparition de beaucoup de journaux : ils ne purent émettre des critiques que par des allusions, et ce fut un art que de tourner critiques, opinions de telles manière qu’il fut littéralement impossible de comprendre. De trop nombreux journaux parurent dans l’année 1855, en effet cinquante parurent et la plus part disparurent très rapidement, car ils étaient désargentés. Il y avait de nombreuses publications hebdomadaires, périodiques, mensuelles pour la plus part étrangères a la politique : parlant du commerce et enfin les grandes revues a la fois littéraire, philosophique, historique, scientifiques comme le correspond ou encore la revue de paris et le magazine de libraire.

 

                        L’ARCHITECTURE DU SECOND EMPIRE.     

 

Le style Second Empire dit aussi style Napoléon III est né en France sous le Second Empire. Il connaît un grand succès auprès de la bourgeoisie de l'époque et se prolonge sous la IIIe République jusqu'à la fin des années 1920. L'opéra de Paris, l'opéra Garnier, peut être considéré comme l'apogée du style Napoléon III :

A l'impératrice qui lui demandait si son opéra serait de style grec ou romain, Garnier aurait répondu : « De style Napoléon III, Madame. « Le monument est aujourd'hui effectivement considéré comme l'un des chefs-d'œuvre et des plus grands témoins du Second Empire. Sa façade, en tout cas, tranche par sa taille, ses couleurs et ses ornements avec le sobre style haussmannien qui l'entoure. 

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