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protection de la nature (faune & Flore).

Publié le 21/04/2013

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protection de la nature (faune & Flore). 1 PRÉSENTATION protection de la nature, protection et utilisation durable des ressources naturelles telles que le sol, l'eau, les plantes, les animaux et les minéraux. Les ressources naturelles d'une région donnée constituent un capital important, dont la mauvaise utilisation entraîne des pertes notamment économiques et écologiques. Les ressources naturelles sont classées en deux catégories : les ressources renouvelables et les ressources non renouvelables. Les ressources renouvelables regroupent l'ensemble de la faune et toute la végétation. Le sol peut, lui aussi, être considéré comme une ressource renouvelable, bien qu'il soit difficile de remédier à des dégâts importants du fait de la lenteur du processus de formation des sols. Par exemple, l'irrigation naturelle à partir du bassin hydrographique d'une région peut être maintenue indéfiniment par une gestion judicieuse de la végétation et des sols, et le contrôle de la pollution permet de vérifier la qualité de l'eau. Les ressources non renouvelables sont celles qui ne peuvent pas être remplacées ou qui ne peuvent l'être qu'au bout d'une période extrêmement longue. Ce sont les combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel) ainsi que les minerais, métalliques ou non. 2 HISTORIQUE Si de nombreux États ont reconnu depuis longtemps comme nécessaire la préservation des ressources naturelles, les principes d'une utilisation respectueuse et rationnelle de la nature ont bien souvent été ignorés, conduisant parfois à de véritables catastrophes. En Asie, dans le nord de la Chine et dans la région du Tigre et de l'Euphrate, de nombreux accidents, comme l'envasement de rivières ou l'inondation de plaines, ont été causés par la destruction des forêts et des prairies qui protégeaient les bassins hydrographiques. En Afrique du Nord et au Proche-Orient, des étendues importantes ont été détruites par des siècles de pâtures incontrôlées, de cultures inadaptées et de coupes excessives de plantes ligneuses comme bois de chauffage. Des dégâts similaires ont également été observés dans la plupart des régions du monde nouvellement développées, parfois du fait de l'introduction d'espèces inadéquates dans un nouvel environnement. L'agriculture intensive, le drainage, la chasse, l'urbanisation et les infrastructures de transport ont conduit à une fragmentation des habitats naturels, quand ce n'est pas à leur destruction. Néanmoins, des efforts de coopération internationale sont entrepris afin de préserver un état favorable de conservation pour les habitats et les espèces menacées et de mieux gérer les activités. 3 PRÉSERVATION DE LA FORÊT Les arbres sont des maillons essentiels de la chaîne de la vie. Ils jouent un rôle vital dans la régulation des climats et du cycle de l'eau. Les forêts sont parmi les écosystèmes les plus riches et les plus stables de la planète. Selon les scientifiques, les forêts mondiales renferment plus de 50 p. 100 de la biodiversité terrestre. Or la dégradation des forêts se poursuit à un rythme inquiétant. En effet, la gestion forestière réduit, pour les besoins de l'homme, le nombre d'espèces d'arbres et rend homogène les milieux naturels, ce qui diminue d'autant la variété de la faune et de la flore. La préservation de la forêt repose sur trois principes fondamentaux. Le premier consiste à protéger du feu, des insectes et des maladies des jeunes peuplements. Cependant le feu, considéré autrefois comme le destructeur de la forêt, est maintenant reconnu comme un outil de gestion à condition qu'il soit employé avec précaution : il est nécessaire à la régénération de certains arbres fournissant du bois de construction (voir incendie de forêt). Le deuxième principe concerne les méthodes d'exploitation, qui vont de l'abattage de tous les arbres (coupe rase) à l'abattage partiel des arbres suffisamment développés (coupe de jardinage). Quel que soit le type d'abattage, sa fréquence doit être choisie en vue d'une production soutenue pour une période illimitée (voir sylviculture). Le troisième grand principe consiste à utiliser intégralement tous les arbres abattus. En effet, les progrès techniques, tels que la fabrication des panneaux de particules et des contreplaqués, permettent d'utiliser les branches, les billes défectueuses, les arbres trop petits pour pouvoir être débités en planches et le bois dit de qualité inférieure. Les forêts ont un intérêt écologique indéniable, mais en raison de l'exploitation forestière et de la demande croissante en zones naturelles, la richesse biologique s'est vue diminuée. Il faut donc permettre aux forêts d'évoluer vers un état naturel, en contrôlant ou excluant les activités humaines de ces aires protégées. 4 PRÉSERVATION DES PÂTURAGES Le pâturage peut être pratiqué librement d'une manière continue ou discontinue, ce qui entraîne le gaspillage d'une quantité importante d'herbe. C'est pourquoi les techniques de pâturage rationné ont été créées : les herbages sont cloisonnés. Dès que les animaux ont terminé de brouter le pâturage d'une des divisions, on les fait passer dans une autre. Cette méthode de division des prairies et de rotation des animaux, associée à l'arrosage et à une fertilisation raisonnée, donne d'excellents herbages. En outre, chaque pâturage est brouté par un nombre de bêtes déterminé, afin que celles-ci puissent se nourrir convenablement avec le fourrage dont elles disposent ; de plus, elles ne peuvent paître que pendant une certaine période, déterminée en fonction du type de pâturage. La conservation des pâturages est fondée sur un programme de pâture visant à maintenir les pâturages productifs indéfiniment et à revaloriser les terrains épuisés, grâce à la reproduction naturelle ou à l'ensemencement artificiel avec des espèces de fourrage appropriées. Bien que ces différents principes soient parfaitement établis, il existe encore plusieurs centaines de milliers d'hectares de pâturages surexploités, entraînant le déclin et la destruction de la productivité biologique des terrains arides et semi-arides (voir désertification). 5 PROTECTION DE LA FAUNE Un principe de base pour la protection de la faune est de lui fournir une nourriture naturelle suffisante et des abris adéquats afin de maintenir un peuplement de chaque espèce dans un habitat donné. La destruction de l'habitat causée par l'irrigation, l'agriculture et l'expansion urbaine constitue une menace importante pour la faune. Il en est de même de la fragmentation en parcelles devenues trop petites pour permettre la survie de certains peuplements. Après la destruction de leur milieu, l'utilisation ou l'élimination des espèces constitue la deuxième menace qui pèse sur les animaux sauvages. Que ce soit parce qu'ils entrent en compétition avec les activités humaines comme l'ours ou le loup ou au contraire parce que leur intérêt commercial (plumes, corne, ivoire, peaux et organes) entraîne leur surexploitation. Comme le rhinocéros ou le tigre, beaucoup d'espèces sont menacées d'extinction. La protection de leur habitat ne peut suffire à garantir leur sauvegarde, car elles sont exposées à des menaces plus directes (voir espèces menacées ; espèces menacées, liste rouge des). La faune est une ressource biologique et économique, que l'on peut préserver par une gestion judicieuse. Grâce à la mise en place de règles, de nombreuses espèces peuvent être chassées sans que cela affecte les niveaux de peuplement. Tout en préservant les espèces menacées, la chasse peut avoir, le cas échéant, un rôle de régulateur des espèces. 6 CONSERVATION DES SOLS Une des méthodes actuelles classiques de conservation du sol consiste à diviser les terres en différentes zones selon leur usage. Les sols les plus stables sont ainsi destinés à des cultures annuelles, alors que sur les autres sont cultivées des plantes vivaces comme l'herbe et les légumineuses, ou encore laissés aux pâturages ou aux forêts. Il existe une autre méthode de conservation, qui consiste à faire alterner différents types de plantes au cours de la rotation des cultures (terres arables). Ce type de culture retient et protège le sol pendant la croissance de la plante, et fournit au sol des matières organiques très utiles lors du labourage. De plus, les méthodes de culture qui laissent des résidus à la surface du sol constituent un progrès déterminant dans l'exploitation des terres. Dans de nombreuses régions, ces techniques ont supplanté l'utilisation de la charrue à versoir, associée à la pratique dite de culture propre, qui laissait la surface du sol exposée à toutes les formes d'érosion naturelle. L'érosion des sols dépend de la nature et de la structure du sol, de la couverture végétale, de la pente et des conditions atmosphériques ; de plus, elle peut être aggravée par certaines pratiques agricoles (voir dégradation des sols). Les empreintes des agents agricoles sur les sols, facilitant le ruissellement, sont l'une des causes agraires de l'érosion. Il existe des méthodes spécifiques permettant de limiter l'érosion : la culture de niveaux , qui consiste à cultiver les terrains en pente selon les lignes de niveau, et la construction de rigoles d'irrigation et de terrasses qui permettent de réduire le ruissellement de l'eau. Une autre méthode de conservation des sols est la culture en bandes, qui consiste à alterner les bandes de culture et les bandes de terre laissées en jachère. Cette méthode est intéressante pour contrecarrer l'érosion éolienne sur des terrains semi-arides qui doivent être mis en jachères pour une production efficace. En outre, le maintien de la fertilité du sol à un niveau maximal de production implique souvent l'emploi d'engrais non organiques chimiques (voir sols, travail des). 7 PROTECTION DES BASSINS HYDROGRAPHIQUES Une végétation extrêmement dense n'est pas la meilleure condition pour exploiter au maximum les avantages d'un bassin hydrographique. Dans certaines forêts de montagne, on a obtenu une eau abondante et de grande qualité en éclaircissant les peuplements d'arbres, sans augmenter toutefois l'érosion du sol ou les risques de crue. Un aspect extrêmement important de la protection des bassins hydrographiques est la préservation des zones humides (lacs, étangs, marais, tourbières, vallées alluviales, mares, etc.) qui jouent un rôle majeur dans le cycle de l'eau. Elles retiennent les excédents d'eau, puis les redistribuent aux nappes phréatiques et aux cours d'eau, tout en ayant un pouvoir d'épuration. De plus, elles abritent une grande diversité de plantes et d'animaux, en particulier d'oiseaux. L'intérêt de la conservation des zones humides a bien été compris par les gouvernements, puisqu'une convention sur les zones humides a été signée le 2 février 1971 à Ramsar (Iran). Cette convention constitue le premier traité intergouvernemental dédié à la conservation de la nature. Cependant, l'utilisation rationnelle des zones humides est loin d'être garantie. En effet, au cours des trente dernières années, la moitié des zones humides françaises ont disparu par assèchement, drainage ou mise en culture, mettant en danger l'équilibre hydrologique et biologique du pays. 8 LE RÉSEAU NATURA 2000 Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels protégés, destiné à structurer durablement le territoire européen. Il a pour objectif principal de favoriser le maintien de la biodiversité sur le territoire de l'Union européenne, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales. Il permettra, par le biais de crédits, de poursuivre la politique de protection des milieux naturels les plus sensibles : parcs nationaux et réserves naturelles, Conservatoire du littoral, etc., qui ont pour but d'assurer la protection, la conservation et la gestion d'espaces naturels de haute valeur écologique.

« l'utilisation de la charrue à versoir, associée à la pratique dite de culture propre, qui laissait la surface du sol exposée à toutes les formes d'érosion naturelle. L’érosion des sols dépend de la nature et de la structure du sol, de la couverture végétale, de la pente et des conditions atmosphériques ; de plus, elle peut être aggravéepar certaines pratiques agricoles ( voir dégradation des sols).

Les empreintes des agents agricoles sur les sols, facilitant le ruissellement, sont l’une des causes agraires de l’érosion.

Il existe des méthodes spécifiques permettant de limiter l'érosion : la culture de niveaux , qui consiste à cultiver les terrains en pente selon les lignes de niveau, et la construction de rigoles d'irrigation et de terrasses qui permettent de réduire le ruissellement de l'eau.

Une autre méthode de conservation des sols est la culture enbandes, qui consiste à alterner les bandes de culture et les bandes de terre laissées en jachère.

Cette méthode est intéressante pour contrecarrer l'érosion éolienne sur desterrains semi-arides qui doivent être mis en jachères pour une production efficace.

En outre, le maintien de la fertilité du sol à un niveau maximal de production impliquesouvent l'emploi d'engrais non organiques chimiques ( voir sols, travail des). 7 PROTECTION DES BASSINS HYDROGRAPHIQUES Une végétation extrêmement dense n'est pas la meilleure condition pour exploiter au maximum les avantages d'un bassin hydrographique.

Dans certaines forêts demontagne, on a obtenu une eau abondante et de grande qualité en éclaircissant les peuplements d'arbres, sans augmenter toutefois l'érosion du sol ou les risques de crue.Un aspect extrêmement important de la protection des bassins hydrographiques est la préservation des zones humides (lacs, étangs, marais, tourbières, vallées alluviales,mares, etc.) qui jouent un rôle majeur dans le cycle de l’eau.

Elles retiennent les excédents d’eau, puis les redistribuent aux nappes phréatiques et aux cours d’eau, tout enayant un pouvoir d’épuration.

De plus, elles abritent une grande diversité de plantes et d’animaux, en particulier d’oiseaux.

L’intérêt de la conservation des zones humides abien été compris par les gouvernements, puisqu’une convention sur les zones humides a été signée le 2 février 1971 à Ramsar (Iran).

Cette convention constitue le premiertraité intergouvernemental dédié à la conservation de la nature.

Cependant, l’utilisation rationnelle des zones humides est loin d’être garantie.

En effet, au cours des trentedernières années, la moitié des zones humides françaises ont disparu par assèchement, drainage ou mise en culture, mettant en danger l’équilibre hydrologique etbiologique du pays. 8 LE RÉSEAU NATURA 2000 Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels protégés, destiné à structurer durablement le territoire européen.

Il a pour objectif principal defavoriser le maintien de la biodiversité sur le territoire de l'Union européenne, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales.

Ilpermettra, par le biais de crédits, de poursuivre la politique de protection des milieux naturels les plus sensibles : parcs nationaux et réserves naturelles, Conservatoire dulittoral, etc., qui ont pour but d’assurer la protection, la conservation et la gestion d’espaces naturels de haute valeur écologique.. »

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