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Selon vous, un bon personnage de roman est-il reflet de la réalité ou une construction imaginaire très élaboré ?

Publié le 16/01/2011

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Dans l’esprit de tout les lecteurs, l’identification à un personnage de roman est essentiel, mais tous savent que le personnage de roman est différent selon le genre, l’époque, le lieu dont le roman traite. Quelles qualités littéraires le lecteur (ou moi en particulier) attend-il du héros romanesque ? C’est pour cela que nous lecteurs pouvons nous demander si un bon personnage de roman est plutôt un reflet de la réalité ou bien une construction imaginaire très élaboré. Mais la définition d’un bon personnage de roman laisse le lecteur face à un paradoxe  même si beaucoup de personne de  roman s’inspire de la réalité il y a aussi  par définition le personnage de roman qui reste un être de fiction. Mais un bon personnage de roman même tiré d’un univers très proche du notre aura toujours un parcours exemplaire voir héroïque qui le rendra exceptionnel. 

 

Beaucoup de personnage de roman s’inspire de la réalité en effet dans le roman, le romancier fait tout pour que le personnage soit le plus proche du réel possible, qu’il imite le réel. il y à une précision moindre en ce qui concerne le réalisme des personnages et du monde. Le portrait des personnages  s’appuie sur une description détaillée et réaliste : physionomie, détails anatomiques, précisions dans la description du vêtement etc. Ainsi dans Le Père Goriot de Balzac on voit l'évolution de Eugène de Rastignac, le personnage principal,  dans la société aidé par le Père Goriot. On a donc une parfaite description des personnage tel que Eugène de Rastignac, « jeunes gens « «  le jeune âge «  « préparant une belle destinée « « ses observations curieuses «, «  jeune provincial «. IL y a aussi de nombreux personnages dans Le Père Goriot, chacun à sa place dans le roman et dans la vie de tout les jours, chaque personnage influe dans le roman et Balzac montre grâce aux nombreux personnages mais surtout grâce a leur description, son but principale ; expliquer la société. Il montre grâce à Eugène de Rastignac son ascension sociales  « cherche à s’insérer dans la société parisienne «.  Une autre œuvre réaliste, Madame de Bovary de Flaubert, ce roman présente les principaux éléments caractéristiques du réalisme. Chaque personnage possède le langage de sa classe sociale Ainsi le père Rouault s’exprime comme un campagnard  ; ses propos sont émaillés de provincialismes tels que « la petite «, « manger le sang «, « chez nous « (pour "à la maison").  Flaubert insiste sur le contexte dans lequel évolue les personnages et la cause de cette évolution, il appuie sur l’adolescence d’Emma, car son héroïne est en partie conditionnée par ses expériences de pensionnat, donc ça façon d’agir et de penser va résulter de ce qu’elle à vécu au pensionnat. Ce livre est réaliste, pour un lieu et une époque donné, le 19ème siècle. Les auteurs de romans réalistes veulent apporter une imitation du réel, grâce à une parfaite description des personnages, des lieu, des pensées, des actualités de l’époque traité, ils utilisent donc des faits réels, ce qui donne une impression  concrète pour le lecteur. 

 

Ce qui accentue le réalisme, est que les auteurs utilisent aussi des humains de la vraie vie pour illustrer un de leur personnage, tel que dans L’œuvre de Zola. Claude Lantier le protagoniste est le personnage de roman réincarnant Cézanne (peintre et grand ami de Zola). Cézanne avait pour habitude de ne jamais finir ses toiles, tout comme Claude Lantier, « Il travaillait par habitude, ne finissait rien « , il est le portrait de Cézanne dans ce roman. Zola s’inspire donc de personnage réel pour son roman, pour le rendre plus proche du monde humain et que les lecteurs sentent du véritable dans ce qu’ils sont entrain de lire. De même que Zola se représente dans le personnage de Pierre Sandoz, "il s'était lancé dans le journalisme. Il y gagnait plus largement sa vie...Le journalisme n'est qu'un terrain de combat." Tout comme Zola, qui a eu une carrière littéraire, Sandoz a eu une vie difficile avec sa mère malade et son père étant partie "la mère de Sandoz...souffrant d'une paralysie lente..." "le père de Sandoz...était mort...laissant à sa veuve une situation si compliquée".,  tout comme Zola en a eu une. De plus Zola décrit Sandoz comme un ami parfait, Sandoz reçoit le jeudi ses amis artistes comme Zola dans sa propriété de Médan, ce qui montre qu’il est proche de ses amis. Zola utilise donc des humains ayant fait un bout de chemin dans sa vie, ou même faisant son propre portrait pour rapprocher les lecteurs de la réalité du roman. En effet , Zola est un auteur naturaliste, il propose donc des personnages qui pourraient être ses contemporains, ils retranscrit le produit de leur milieu social et familial. Les personnages seront donc un reflet du réel. De plus ce qui fait que les personnages sont le reflet de la réalité c’est que Zola donne à ses personnages un arbre généalogique, les problèmes que peut rencontrer la famille, des caractéristiques régionales ou bien professionnelles tel que la suite des Rougons-Marcquart . Mais parfois les lecteurs on besoin qu’il y est un univers décrit tel que les  romans historiques, romans policiers, romans biographiques ou autobiographiques, etc. 

 

La grande caractéristique principale du roman( français) repose sur des personnages réalistes, ancrés dans un milieu réaliste, ce qui justifie la question posée par le sujet. Cependant, on ne saurait s'arrêter à une vision aussi réductrice du personnage de roman

 

C’est pourquoi on va voir que par définition le personnage de roman reste un être de fiction. . Le romancier ne cherche pas toujours un rapport de proximité avec le réel. Le personnage de roman, même réaliste, ne saurait se réduire à une simple reproduction de la réalité. En effet dans  Micromégas de Voltaire, où le romancier prend Micromégas comme le protagoniste «   jeune savant parlant mille langues, mesurant trente-deux kilomètres de haut,  vivant quelques millions d’années et habitant une gigantesque planète de l’étoile nommée Sirius « ce sont donc des éléments de fiction. De plus Micromégas A la suite de travaux scientifiques contredits par les fanatiques du clergé de sa planète, il est contraint à l’exil. C’est alors qu’il voyage dans l’univers en espérant découvrir un monde meilleur, il arrive sur Saturne est rencontre des personnes très petits mesurant « deux-kilomètres de haut « il se moque alors de leur petite taille.  Avec son nouvel ami « un nain de 10 kilomètre « ils vont parcourir les planète, visitent Jupiter et Mars. Ils finissent par atterrire sur la Terre et veulent parler avec des humains dans un navire sur leur quête du bonheur mais ils ne leur apporte rien alors ils continuent leur voyage intergalactique. C’est donc un roman purement fictionnel avec des personnages totalement irréel. Mais il y a aussi Le seigneur des annaux, le communauté de l’anneaux de J.R.R Tolkien. Il y a de nombreux paysages réel, mais l’histoire, les personnage et les faits ne sont pas réel.  Frodon est le personnage principal, un Hobbit. Les Hobbits sont décrit comme « de petites personnes, plus menues que les nains : ils sont moins gros et trapus, disons même s’ils ne sont pas vraiment beaucoup plus courts. Leur taille est variable et va de 60 à 1 m 20 selon notre mesure. « Les hobbits sont donc des personnages imaginaires, qui marchent toujours pied nu, vivant dans des toutes petites maisons à Hobbitebourg. Il y a la fête d’anniversaire de Gandalf un grand magicien, 111 ans. Le livres est rempli de moment imaginaire, Bilbon va voir les elfes pour finir ses mémoires avant sa mort, mais le magicien lui dit qu’il doit donné l’anneaux magiques a sont neveux Fredon. Quelques année plus tard Fredon apprend par le magicien Gandalf que l’anneau qu’il possède est en réalité l’Anneau Unique forgé par Sauron, l’ennemi des peuples libres. Si Sauron remet la main dessus, il retrouvera sa puissance et cela sera synonyme de la fin de la Terre du Milieu. Cet Anneau doit être détruit dans les flammes de la Montagne du Destin au Mordor. Ce sont donc des actions imaginaires qui vont se dérouler tout au long du livre avec des personnages imaginaires, des actions irréelle tel que la magie.

 

Mais les personnages imaginaires sont utiliser parfois pour illustrer une idée. Ainsi dans L’écume des jours de Boris Vian, est un roman imaginaire tout en traitant des faits d’actualités tel que l’amitié, l’amour, le travail, la maladie, la mort, la musique, tout ça représenter sous des traits imaginaires. Colin le personnage principal, va tout au long du livre être confronté à des moments fort dans sa vie, représenter par de l’irréalité. De ce fait la maison de Colin devient sombre est obscur, perd sa couleur du a sa déchéance au niveau de l’argent, il n’aime pas le travail mais pour sauver sa bien aimé il va faire pousser des fusil a la chaleur de son corps. Bien que Boris Vian base son roman sur une certaine réalité, l'irréel apparaît assez rapidement, surtout basé sur Colin et la perte progressive de sa richesse. Sa maison rétrécit littéralement au fil des chapitres. Le temps est également étirable et s'accélère : on passe directement du printemps à l'automne il  veut de même dénoncer grâce à cet aspect imaginaire le monde du travail, c’est pour cela que chaque travailleur est amené au rang de machine. De la même sorte dans Ravage de René Barjavel.  Dans un monde de technologie où la société y est mécanisée à outrance, l'individu assisté en chacun de ses gestes, l’électricité prend fin, mettant en œuvre une fin du monde ou un groupe tente se s’en sortir.  A la fin le protagoniste François Deschamps et son groupe ayant réussi de s’en sortir, fond une nouvelle civilisation, il retombe dans les temps anciens sans technologie ni électricité. L’auteur veut donc montrer que vivre seulement de technologie n’ai pas bien pour le monde, les gens sont pragmatiques  par ces phénomènes technologiques, il le montre grâce à ce roman.

 

La création d'un personnage littéraire semble donc passer par la transposition du réel, par sa transfiguration, sa sublimation, plus que par sa pale imitation. Pourtant, le réel n'est même pas toujours au cœur des préoccupations de l'écrivain. 

 

Pour finir on va montrer que un bon personne de roman même tiré d’un univers très proche du notre aura toujours un parcours exemplaire voir héroïque qui le rendra exceptionnel. Un personnage de roman dépasse toujours la simple imitation du réel. En effet dans L’assommoir de Zola, on a le personnage de Gervaise, qui est un personnage qui pourrait paraître absolument réel, pour une époque donné, son déterminisme dans l’alcoolisme rentre aussi en jeux en effet pour l’époque, boire était banal, mais Gervaise rencontre de nombreux problèmes dans sa vie et sa déchéance va être rapide, elle va finir par mourir seul sous un cage d’escalier, sans manquer à personne, sans que personne ne remarque son absence, elle perd tout en peu de temps. Malgré les mauvaises passes que Gervaise à peu rencontrer elle à su prendre sur elle, essayer de réparer ses difficultés. Dans ce roman qui tire beaucoup sur le réel, il y a cette part d’imaginaire, du à cette rapide déchéance, cette mort exagéré, Gervaise fini seule. De même avec Notre dame de Paris de Victor Hugo. A Paris  une jeune et belle gitane appelée Esméralda danse sur le parvis de Notre Dame. Sa beauté bouleverse l’archidiacre de Notre-Dame, Claude Frollo, qui tente de l'enlever avec l'aide de son sonneur de cloches, Quasimodo un homme bossu et mal formé. Esmeralda est sauvée par Phoebus de Châteaupers. Quand Esmeralda retrouve Phoebus plusieurs jours plus tard, elle lui laisse voir l’amour il lui donne rendez-vous dans une maison mais Frollo survient et le poignarde. Esmeralda est donc accusé de meurtre, mais au moment ou elle va être tué Quasimodo l’emmène dans l’Eglise. C’est donc un roman réel, a Paris avec des personnage réel, mais les faits sont exagéré, la dose de l’imaginaire est certes faible, mais le fait que Esmeralda soit sauvé au dernier moment grâce a Quasimodo, que Phoebus tombe amoureux d’elle aussi, et doivent vivre un amour impossible, c’est de l’exagération qui entre dans le réel. 

 

Le personnage de roman a donc la capacité de se trouver à mi chemin entre le réel et l'imaginaire et sa description passe par le surgissement du surnaturel dans l'imitation du réel.

 

Plus encore, le personnage de roman revêt souvent une dimension quasi mythique. Le recours à des figures légendaires, issus des mythes populaires ou savants pour décrire un personnage est fréquent et lui donne cet aspect continuel, l'inscrit dans une tradition.  En effet avec le mythe de Cthulhu de H.P Lovecraft. qui fait référence à l’imaginaire des cultes et rituels. Lovecraft décrit le monde de son époque (vers 1920) mais dans lequel des forces obscures seraient à l’œuvre, dont le terrible Cthulhu. De nombreux éléments fantastiques se déroulent, «  Des ombres torrentielles, rouges et visqueuses, se poursuivaient, haletant et glissant dans les corridors infinis du ciel violet et zébré d’éclairs « on a donc des éléments fantastiques, qui sont du à un fait réel, les éclairs et le tonnerre, mais qui deviennent imaginaires « rouges et visqueuses «. Dans l'Appel de Cthulhu nous devons donc concevoir que la magie est la manipulation de l'univers par des moyens matériels inconnus (mais naturels).  Ce qui se passent dans le mythe de Cthulhu sont tout bonnement des fait irréels dut a la nature, le surnaturel surgit donc dans le réel. On a aussi Dracula de Bram Stocker, le personnage principale Jonathan Harker reçoit une invitation par le compte Dracula, dans les Carpates.  En arrivant a destination Jonathan, est dans un pays mystérieux, aux forêts obscures . Chez le compte Dracula il y a de nombreux moment qui reflète de l’imaginaire, des phénomènes étranges se passent, Dracula n’est pas un homme et Jonathan s’en rend compte  «  Une fois encore, j’ai vu le comte sortir de chez lui comme un lézard le long de la paroi « ce qui relève tout à fait de l’imaginaire, Jonathan est enfermer dans le château «  Quand je compris que j’étais prisonnier, une sorte de frénésie s’empara de moi «, et ne peux écrire a personne le comte le contrôle,  ne se reflète dans aucun miroir, dors le jours pour sortir la nuit, Dracula est un vampire, un personnage qui tire sur la fantaisie pure.

 

On vient de se demander si un bon personnage de roman est le reflet de la réalité ou une construction imaginaire très élaboré. On a vu que beaucoup de personnage de roman s’inspire de la réalité avec le fait que  romancier fait tout pour que le personnage soit le plus proche du réel possible puis a, qu’il imite le réel  puis avec un réalisme accentué par le fait que les auteurs utilisent aussi des humains de la vraie vie pour illustrer un de leur personnage. Par la suite on a vu que le personnage de roman reste un être de fiction, le romancier ne cherche pas toujours un rapport de proximité avec le réel et les personnages imaginaires sont utiliser parfois pour illustrer une idée. Pour finir on a vu que un bon personnage de roman même tiré d’un univers très proche du notre aura toujours un parcours exemplaire voir héroïque qui le rendre exceptionnel en effet non personnage de roman dépasse toujours la simple imitation du réel et le personnage de roman revêt souvent une dimension quasi mythique. Une certaine tradition romanesque à la française accorde à l'imitation du réel une place de choix. On pourrai voir aussi  la manière dont est présenté un bon personnage mais dans d’autres formes d’écriture tel que le théâtre.

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