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Valorisation du littoral

Publié le 30/04/2012

Extrait du document

Notre dossier d’analyse porte sur la valorisation du littoral en France, pour se faire, nous l’étudierons par le biais de deux documents, d’un côté une photographie aérienne oblique de Villeneuve-Loubet qui se trouve plus précisément dans les Alpes-Maritimes, dans le Sud de la France, et de l’autre, un texte d’information extrait d’un rapport publié en septembre 2007 par le ministère de l’Ecologie et du Développement durable faisant le bilan de la loi « Littoral » décrétée en 1986. Nous posons alors comme problématique, comment le littoral français est-il mis en valeur ?

Nous verrons dans un premier temps la valorisation du littoral par les activités et dans un second temps, qu’en parallèle, le littoral est valorisé par la préservation de l’environnement. 

            Tout d’abord, la loi « Littoral » est instaurée le 3 janvier 1986, dans un but précis de mettre en valeur le littoral français. Elle permet d’une part, de mettre en avant « la préservation et le développement des activités économiques liées à l’eau », qui est la principale activité du tourisme, toute fois non abondante en milieu méditerranéen, comme l’illustre la ville de Villeneuve-Loubet. D’où l’aménagement de complexes touristiques afin de développer l’activité économique. Ce premier document nous expose une ville urbanisée par ses grands bâtiments, aménagés par les promoteurs immobiliers. Ainsi que son port de plaisance, un aménagement possible à la suite de la loi « Littoral » et qui améliore l’activité du « domaine public maritime » permettant alors de faire du commerce, du fait de son ouverture vers le reste du monde. 

            Pour autant, « le maintien en zone littorale des activités agricoles », également liées à la ressource de l’eau, est mis en valeur par l’agriculture, grand consommateur, la conchyliculture, la saliculture et la pêche qui rejettent tout de même des déchets, mais dont les agriculteurs et conchyliculteurs reçoivent tout de même une aide de la part de l’Etat, afin de préserver ces cultures, importantes pour la création de richesses comme celles du Golfe du Morbihan, qui exerce également une fonction nourricière.

 

            D’une autre part, cette loi va au-delà que préserver et développer les activités consommant l’eau, une ressource renouvelable, elle permet également la valorisation du littoral en France par la préservation de l’environnement.

 

            En effet, préserver l’environnement par des ressources valorisées varie selon les milieux anthropisés et protégés. La sauvegarde des espaces naturels, inscrit dans la loi « Littoral », s’applique par exemple dans les limites du site Natura 2000 du marais salant en activité sur le littoral du Golfe du Morbihan. L’organisme des Espaces naturels sensibles a ainsi écarté les marais salants du danger causé par la pollution grandissante de la société humaine.  Tout au plus, des réglementations locales et nationales sont mis en œuvres pour la « préservation des sites naturels », aussi inscrit dans la loi « Littoral ».

            Pour cela, le Conservatoire du littoral fut crée en 1975, un établissement public qui assure la gestion durable du littoral français en achetant des terrains fragiles et menacés, comme le cas de l’île d’Ilur, encore une fois dans le Golfe, qui entre dans le projet de la création d’un parc naturel régional, afin de limiter l’impact des activités humaines sur la biodiversité, qui met aussi en valeur ce littoral par le moyen de « la protection des équilibres », puisqu’un tourisme durable repose sur la valorisation du patrimoine naturel et culturel, c’est donc une utilisation économe de l’espace qui respecte la loi « Littoral ».

 

            Le littoral français est donc valorisé, par le développement des activités et la préservation de l’environnement, comme l’illustre le « bilan de la loi « Littoral » et des mesures en faveur du littoral ». L’Etat applique d’ailleurs cette loi en mettant en place des établissements publics tel que le Conservatoire du littoral. Pourtant, le bilan de la loi « Littoral » met en exergue un mitage puisque « la pression anthropique » est toujours plus forte face à cette loi, et l’Homme ne cesse de transformer le littoral malgré les moyens instaurés pour valoriser et ménager le littoral en France. Il faudrait ainsi poser davantage de limites pour protéger ce milieu, comme le font les réserves naturelles nationales (cas des réserves ornithologiques interdites à la navigation).

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