aborigène, art - beaux-arts.
Publié le 14/05/2013
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Art aborigène (Australie)
Avant la découverte du territoire australien par les Européens au XVII e siècle, l'île était peuplée d'aborigènes.
Ceux-ci pratiquaient l'art décoratif comme en témoignent ces peintures sur pierre.John Miles/Panos Pictures
L'art pariétal aborigène (sur les parois des cavernes) présente une grande diversité : des empreintes de mains réalisées au pochoir aux représentations d'animaux, de personnages, de créatures mythologiques ou de vaisseaux européens.
En réalité,
cette apparente diversité permet de suivre la succession des styles principaux au cours des âges.
Il n'est cependant pas facile de dater avec exactitude ces évolutions.
On sait simplement que certaines de ces peintures rupestres remontent à
30 000 ans pour les plus anciennes.
Aux premières empreintes de mains ou d'herbe a succédé un style naturaliste où les animaux comme les figures humaines sont de simples silhouettes colorées.
Ce style naturaliste a été remplacé par un style dynamique, où le mouvement est très
bien rendu (une ligne en pointillé par exemple permet de décrire le déplacement d'une lance).
On découvre les premiers êtres mythologiques, à corps humain et à tête d'animal.
Il y a environ 8 000 ans apparaît le style « à forme d'igname », dans
lequel les personnes et les animaux sont représentés sous forme d'ignames (ou inversement, les ignames représentées sous une forme humaine ou animale).
Caractéristique de la terre d'Arnhem, ce style correspond sans doute à une époque où
régnait un climat de plus en plus humide, lié à la fin de la glaciation.
C’est également vers la même période qu’apparaissent, dans la région de l’actuel Parc national de Kakadu, les peintures dites au « rayon X », où sont représentés le squelette et les
organes internes des animaux et des figures humaines.
À partir du XVII e siècle enfin, ces fresques révèlent de nouveaux personnages, qui correspondent à l'arrivée des premiers pêcheurs indonésiens, puis des découvreurs européens.
3 LA PEINTURE SUR ÉCORCE
Bien que cette forme artistique soit plus récente que les peintures rupestres, elle constitue une part importante de l'héritage culturel aborigène.
Tirée de l'eucalyptus, l'écorce est un matériau à la fois souple, lisse et ferme.
Les couleurs utilisées — des
ocres naturelles, jaunes, rouges et brunes, du blanc et du noir — sont disposées par hachures, par points et treillis.
On peut néanmoins distinguer différents styles qui correspondent à des thèmes du Dreaming et à chacune des régions de l’Australie : les peintures de l'ouest de la terre d'Arnhem, autour de la ville d'Oenpelli, sont plutôt figuratives ; celles de l'est,
dans les environs de Yirrikala par exemple, se caractérisent par des dessins abstraits et plus géométriques.
Sur l'île de Grate Eylandt, les peintures sur écorce sont réalisées sur des fonds noirs.
Les principaux êtres ancestraux représentés sont les
Djangkawu, qui voyageaient avec des sacs tissés et des bâtons à fouir ; les Sœurs Wagilag, associées aux serpents et aux trous d’eaux ; les Mimi, esprits malicieux qui auraient enseigné la chasse, la cueillette et la peinture aux Aborigènes.
4 LES PEINTURES SUR SOL
Peinture aborigène
Cette peinture aborigène, s'intitule Snake and Witchetty Grub Dreaming.
Elle illustre le temps mythique du rêve qui correspond au commencement de la vie..
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