Doctrines et Maximes d'EPICURE
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Aperçu du corrigé : Doctrines et Maximes d'EPICURE
Épicure fonda son école à Athènes, en 306 avant J.-C., alors que les deux doctrines dominantes en Grèce étaient celles de l'Académie (Platon) et du Lycée (Aristote). Épicure, dit-on, donnait son cours dans un magnifique jardin attenant à sa maison qu'il cultivait lui-même tout en discutant avec ses disciples. Voilà pourquoi on parle de l'école du Jardin. L'épicurisme est devenu avec le temps synonyme de satisfaction immédiate des plaisirs. Mais Épicure ne fut pas un « épicurien » ; il vécut dans la sobriété et pratiqua l'ascèse.
• La philosophie atomiste qu'il prône rejette le non-être qui ne peut avoir d'existence et explique l'univers comme un composé d'atomes, éléments insécables et éternels qui se dissolvent et se recomposent sans cesse. • Si l'épicurisme est bien la recherche du plaisir, elle n'est pas celle des plaisirs voluptueux mais celle du vrai plaisir qui est l'absence de douleur. En ce sens, l'épicurisme partage la même finalité que le stoïcisme qui est l'ataraxie ou absence de troubles de l'âme. • De l'oeuvre abondante d'Épicure, il ne reste que trois lettres, la Lettre à Hérodote sur la physique, la Lettre à Pythocles sur les météores dont certains contestent l'authenticité et la Lettre à Ménécée sur la morale.
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