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Aperçu du corrigé : Le Mariage de Figaro, ou la Folle Journée de BEAUMARCHAIS
Quand Beaumarchais livre sa pièce en 1781, elle est immédiatement interdite. « Cela est détestable et ne sera jamais joué », dit Louis XVI au moment des procès qui occuperont la censure pendant trois ans. La pièce aura finalement un succès insolent gonflé de scandales : soixante-sept représentations en 1784, et cent onze dans les cinq années qui suivirent. Figaro et Suzanne, domestiques du comte Almaviva, vont se marier. Mais le comte aime Suzanne et joue de son pouvoir. Figaro se révolte et s'allie avec la comtesse pour combattre les abus de pouvoir de son maître.
Trois ans ont passé. Figaro est sur le point d'épouser la camériste de la comtesse, Suzanne, mais son projet risque d'être contrecarré par Marceline, à qui il avait promis le mariage, et par le volage Almaviva, qui courtise sa fiancée et délaisse la comtesse, tout en étant jaloux du page Chérubin (acte I). Le maître et le valet engagent une lutte sourde, mais âpre. Figaro berne le comte en lui donnant à croire, par un billet, qu'un galant cherche à voir la comtesse (acte II). Le comte riposte et, grâce à la complicité du juge Bridoison, condamne Figaro à épouser Marceline ; mais brusquement celle-ci découvre en Figaro un fils qu'elle eut jadis de Bartholo (acte III). Pendant qu'on fête les préparatifs de son mariage, Suzanne fixe un rendez-vous au comte (acte IV). Figaro, mis au courant, se croit trompé : mais Suzanne le tire d'erreur et il se jette à ses pieds. Le comte qui le croit aux pieds de sa femme appelle ses vassaux pour être témoins ; mais, à la lumière des flambeaux, il reconnaît la camériste sous les habits de la comtesse ; confondu, il consent au mariage de Figaro (acte V).
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