De la IIIe à la IVe croisade : Un changement de perspective
Si les deuxième et troisième croisade répondent à une logique cohérente (esprit de la 1ere croisade), la IVe croisade marque une rupture qui annonce l’évolution des croisades qui ont marqués le XIIIe siècle ainsi que les compromis nécessaires en vue de leur organisation.
Dans quelle mesure les croisades du XIIIe, se distinguent t-elles de la première croisade et quels éléments les en rapprochent ?
Quels conjonctions de facteurs peuvent amener à dévier la croisade de son objectif initial ?
I) Les deuxième et troisième croisade : entre rupture et continuité
1) Des éléments déclencheurs de même types
Ce fut la conquête de 2 capitales des États latins et la perte de ces États qui entraînant le déclenchement des croisades :
La deuxième croisade :
La prise d’Edesse par Zengi suscita un émoi parmi les chrétiens d’Orient et d’Occident qu’on peut observer dans les œuvres littéraires (en 1145-46, le patriarche arménien écrivit une élégie dans laquelle il s’affligeait de la prise d’Edesse par Zengi ou encore Grégoire le Prêtre). A Rome, le Pape Eugène III promulgua une bulle dès décembre 1145 pour offrir des indulgences à tout ceux qui irait porter secours à l’Église d’Orient. C’est ce qui nous permet de définir les indulgences et les privilèges des croisés.
Louis VII réagit vite et souhaite partir en croisade mais ses barons ne suivent pas le mouvement et le Pape reformule sa bulle :
-il cherche à toucher la foi en expliquant qu’Edesse fut la première cité des États chrétiens d’Orient en évoquant le massacre des chrétiens de la ville et leur archevêque ainsi que la profanation des saintes reliques lors de sa prise.
-il cherche à rassurer en faisant états des mesures de protection et des privilèges des croisés (+ récompenses spirituelles)
La forme donnée fera reprise par tout les Papes qui lanceront l’appel. Le Pape demande à Bernard de Clairvaux de prêcher la croisade. La prédication est lancée le 31 mars 1146 à l’assemblée de Vézelay et suscite un grand élan. Saint Bernard va ensuite en Allemagne et aux Pays-Bas pour tenter d’enrayer un cistercien, Raoul, qui avait donné à son prêche une dimension anti-sémites.
La prise de Jérusalem le 2 octobre 1187 : la troisième croisade est lancée à l’annonce de la Prise de Jérusalem par Saladin. Cette nouvelle est véhiculée notamment par les templiers et va faire réagir l...
En philosophie, il n'est pas rare d'employer le terme de cité à la place du mot Etat. Cette pratique renvoie à la Grèce antique, laquelle était composée de grandes cités, dont Sparte et Athènes.
La notion d'esprit revêt plusieurs sens. Elle désigne d'une part l'intellect, la raison, la pensée. Elle désigne d'autre part l'âme, l'être immatériel qui constitue notre intériorité, notre personnalité. Les philosophes classiques ne faisaient pas de différence entre les deux: l'âme, qui relève du sentiment que nous avons de nous-mêmes, est aussi le siège de la pensée. C'est peut-être une indication qu'affectivité et raison sont plus étroitement unies qu'on ne le croit, dans l'esprit, précisément.
Convention provisoire par laquelle les parties constatent leur accord sur les conditions d'une vente en attendant une signature définitive.
Voie de recours de second degré permettant la réformation ou la confirmation d'une décision prise en première instance.