les routes
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Aperçu du corrigé : les routes
Document transmis par : sissi-319242
Publié le : 10/1/2021 -Format:
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Désenclaver le territoire
Le tableau de Joseph Vernet illustre bien la politique pluridécennale de l’État qui, grâce à la corvée, permettra la rénovation ou la construction de plusieurs milliers de kilomètres de routes royales. Le peintre met en avant les acteurs de ce projet d’envergure, depuis les concepteurs jusqu’aux exécutants. Cette peinture sert également de métaphore, car elle montre que les hommes savent déjouer les difficultés de la topographie et dompter la nature.Deux des hommes à cheval portent un uniforme qui indique leur appartenance au corps des Ponts et Chaussées. Fondé en 1716, ce corps d’ingénieurs civils doit satisfaire les besoins de l’État en matière d’infrastructures de transport. Le personnage qui tient un plan entre les mains est probablement Jean-Rodolphe Perronet, Premier ingénieur des Ponts et Chaussées. Chaque année, il effectue une tournée à travers le royaume, afin de vérifier que le programme de construction ordonné par le pouvoir central est scrupuleusement respecté par les ingénieurs de généralité.
Même si les voies d’eau ne sont pas négligées au XVIIIe siècle, ce sont surtout les routes qui retiennent l’attention du pouvoir royal. Avec la diffusion des théories mercantilistes et libérales qui insistent sur le rôle des voies de communication dans l’économie du royaume, les infrastructures routières tiennent une place centrale.Pour mettre en œuvre des travaux routiers de grande envergure, le contrôleur général des finances Philibert Orry généralise la corvée royale en 1737-1738. Cet impôt en nature est exigé des particuliers assujettis à la taille. Ils sont également réquisitionnés plusieurs jours par an pour participer aux travaux d’entretien et à la construction des routes.
En 1737, le contrôleur général des Finances et directeur général des Ponts et Chaussées de France, Philibert Orry (1689- 1747), adressa aux intendants une instruction détaillée sur la corvée (30 jours par an au maximum) pour la construction et l’entretien des chemins, classés en cinq catégories. En 1738, il chargea les ingénieurs des Ponts et Chaussées de lever les plans des grandes routes du royaume. En 1744, Daniel Charles Trudaine (1703-1769) créa un Bureau des Dessinateurs pour centraliser les plans parvenus de province. À partir de 1747, il confia à Jean Rodolphe Perronet (1708-1794) la conduite et l’inspection des géographes et dessinateurs des plans et cartes des routes et grands chemins du royaume.
Le réseau routier de la France au xviiie siècle rend compte de l'évolution de l'ensemble des routes et voies de communication permettant d'assurer des déplacements terrestres sur le territoire national, des modes d’échanges et de déplacement, de l’administration, du financement et de la construction des routes et des ouvrages entre l'an 1700 et l'an 1800. Il fait suite à l'article Réseau routier de la France au XVIIe siècle.
Les modes de déplacement au xviiie siècle sont caractérisés par le développement des messageries et donc des routes de postes empruntées par les messagers.
Au début du xviiie siècle, le réseau routier est en piteux état et même si Jean-Baptiste Colbert a fait faire des progrès décisifs à l'organisation des travaux publics en France, c’est b...
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