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LA BRUYÈRE: Le philosophe et l'écrivain

Publié le 14/12/2011

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Ce qu'il excelle à saisir, c'est le geste et l'attitude caractéristique. Ses défauts même lui servent ici, son peu de profondeur, son penchant aux observations superficielles. Il est très moderne en cela. Le mot pittoresque, tout moderne, vient à l'esprit constamment en le lisant. C'est ce qui fait sa place bien à part dans son temps.

A n'en pas douter, cet homme très sérieux, et qui se prenait au sérieux un peu plus peut-être qu'il ne fallait, du fond de son esprit tendait au burlesque, dans une juste mesure de goût, du reste, et toujours retenu par ses opinions littéraires toutes classiques et son grain de prétention aux grandes vues philosophes. Mais c'est encore dans la liberté d'un portrait satirique des ridicules vulgaires qu'il est le plus lui-même, et que son talent, distingué, mais un peu court d'ailleurs, et de faible haleine, devient verve abondante et brillanie.

« !.'éducation de l'enfant t~rroinée (U déceœbre 1686, à la mort du vainqueur de Rocroy), La Bruyè~~~ eo.p ...

formémént auJC.

habitudes du temps, resta.

dans l~ maison de Condé, « à titre de gentilhomme de M.

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