Devoir de Philosophie

Les attraits du classicisme : danse

Publié le 03/12/2018

Extrait du document

danse

CHANGEMENTS DE RYTHMES

 

Pour les danseurs, qui peut le plus ne peut pas nécessairement le moins. Autrement dit, les meilleurs techniciens classiques ne sont pas spontanément aptes à entrer dans l'univers contemporain. On peut effectuer trente-deux fouettés « dans une assiette » mais être déstabilisé par le travail pieds nus et par l'autre façon de bouger qu'implique la création contemporaine. Le travail ne suffit pas ; encore faut-il établir un autre rapport avec le sol, l'espace, la manière de dispenser son énergie. Mais le chemin inverse est encore plus difficile. Sans avoir été formé jeune à la technique classique, et sans s'y être entraîné avec la plus grande régularité, comment en utiliser le langage sur une scène ? Comment éviter, du même coup, que se tournent vers le contemporain bon nombre de ceux qui sont inaptes aux exigences du classique ? Les nouvelles formes d'enseignement mises en place dans les conservatoires peuvent y remédier, mais il n’est pas certain que le fossé séparant ces deux approches d'un même art puisse totalement disparaître.

Dans le domaine de la danse, la « querelle des classiques et des modernes » n 'est pas sur le point de s'apaiser, mais elle a revêtu certaines formes nouvelles au cours de l'année 1996.

 

Dès le début de la saison, le Ballet de l'Opéra a croisé le chemin de Jean-Claude Gallotta, qui a accepté de refondre pour lui ses Variations d'Ulysse.

 

L'iconoclaste de Grenoble dirigeant Patrick Dupond, Marie-Claude Pietragalla et Arbo, c'était un signe... D'autres chorégraphes ont suivi cette tendance au sein de leur propre compagnie, telle Karine Saporta avec Spectre ou les Manèges du ciel aux larges citations romantiques.

 

Peut-on parler pour autant d'un retour au classicisme ?

Liens utiles