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Guernica ou la culture opposée à la violence.

Publié le 16/10/2019

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culture

Le symbolisme de la fleur et de l'épée :

La fleur est unique mais présente au centre de la composition comme une lueur d'espoir.

Sa délicatesse, sa fragilité résonne face au désordre et à l'horreur de la scène. L'épée brisée complète

la symbolique de paix.

Les visages : l'expression de l'universel

Les yeux larmoyants et la bouche édentée de la femme tombant dans les flammes (Guernica a été bombardé à la

bombe incendiaire) exprime la mort d'un peuple désarmé, la lâcheté du bombardement.

La mère portant son enfant mort exprime une douleur universellement compréhensible (fait penser par exemple au

visage de la femme qui tient son enfant mort dans les escaliers d’Odessa dans le film d’Eisenstein), et traduit

l'horreur de toutes les guerres. Ses yeux sont en forme de larmes, sa langue en forme de couteau, son visage est

tourné vers le ciel (d'où sont tombées les bombes), tout en elle exprime la souffrance et le désarroi.

Au premier plan de la composition apparaît un combattant dont le corps est morcelé et décapité. Ce personnage

porte sur son visage toute la violence de la guerre : la dentition précise, et la décapitation sont les signes de la

brutalité. Les bras en croix évoquent un crucifié, mort pour avoir pris la défense de la liberté. La décapitation, le

bras tranché, démontrent l'horreur de la guerre, la violence dans les affrontements.

C’est chez lui, à Paris, durant la Seconde Guerre mondiale que Pablo Picasso (1881-1973) peint Guernica en

réaction au bombardement de Guernica, à la guerre d’Espagne et à la guerre plus

généralement à laquelle il est résolument opposé.

En 1949, il peint la célèbre Colombe de la paix à l’occasion de son adhésion au Conseil Mondial de la Paix. Il reçoit

à ce titre un prix international de la paix en 1955.

Guernica a sillonné le monde pour des expositions, elle fut dans un premier temps exposée dans le Pavillon

Espagnol de l’Exposition Internationale. Elle est ensuite transférée au MoMA de New York puis ramenée en

Espagne en 1981 et réinstallée au musée du Prado (Pablo Picasso refusait son retour en Espagne tant que vivrait

culture

« On peut faire l’analogie entre cet oiseau et la colombe biblique, symbole universel de paix.

Cet oiseau dessiné sur fond gris est blessé à mort par une arme à la forme triangulaire démesurée par rapport au frêle animal.

Comme les autres victimes il crie sa douleur le bec ouvert levé vers le ciel. La mère portant son enfant mort : La douleur et les hurlements de la mère sont perceptibles à la seule vue de l’oeuvre, alors que le reste du tableau peut sembler plus hermétique. L'enfant mort dans les bras de sa mère se rapprochent -ils d'une autre image à portée universelle, celle d’une piéta. La femme : Dans le panneau de droite, une femme transformée en une véritable torche vivante semble implorer un secours qui ne viendra pas, prisonnière dans sa maison d’un incendie qui la dévore.

La petite ouverture blanche au dessus d’elle évoque la claustration à laquelle elle est confrontée rendant toute échappatoire impossible. Sa bouche édentée crie; ses yeux sont révulsés par l’épouvante de la scène.

Ses bras et ses mains sont tendus vers le ciel cherchant une dernière prise qui lui éviterait la mort éminente à laquelle nous sommes spectateurs. Les bras levés au ciel, en croix : Picasso fait ici une référence au tableau Tres de Mayo de Goya. La comparaison entre ces deux tableaux nés d'une tragédie historique doit être menée avec prudence : Goya peint 6 ans après les faits, et transmet un message de résistance à l'oppression.

Picasso peint dans l'urgence, et lance un cri de douleur face à l'anéantissement et à la déshumanisation engendrée par la guerre. Le symbolisme de la fleur et de l'épée : La fleur est unique mais présente au centre de la composition comme une lueur d'espoir. Sa délicatesse, sa fragilité résonne face au désordre et à l'horreur de la scène.

L'épée brisée complète la symbolique de paix. Les visages : l'expression de l'universel Les yeux larmoyants et la bouche édentée de la femme tombant dans les flammes (Guernica a été bombardé à la bombe incendiaire) exprime la mort d'un peuple désarmé, la lâcheté du bombardement. La mère portant son enfant mort exprime une douleur universellement compréhensible (fait penser par exemple au visage de la femme qui tient son enfant mort dans les escaliers d’Odessa dans le film d’Eisenstein), et traduit l'horreur de toutes les guerres.

Ses yeux sont en forme de larmes, sa langue en forme de couteau, son visage est tourné vers le ciel (d'où sont tombées les bombes), tout en elle exprime la souffrance et le désarroi. Au premier plan de la composition apparaît un combattant dont le corps est morcelé et décapité.

Ce personnage porte sur son visage toute la violence de la guerre : la dentition précise, et la décapitation sont les signes de la brutalité.

Les bras en croix évoquent un crucifié, mort pour avoir pris la défense de la liberté.

La décapitation, le bras tranché, démontrent l'horreur de la guerre, la violence dans les affrontements. C’est chez lui, à Paris, durant la Seconde Guerre mondiale que Pablo Picasso (1881-1973) peint Guernica en réaction au bombardement de Guernica, à la guerre d’Espagne et à la guerre plus généralement à laquelle il est résolument opposé. En 1949, il peint la célèbre Colombe de la paix à l’occasion de son adhésion au Conseil Mondial de la Paix.

Il reçoit à ce titre un prix international de la paix en 1955. Guernica a sillonné le monde pour des expositions, elle fut dans un premier temps exposée dans le Pavillon Espagnol de l’Exposition Internationale.

Elle est ensuite transférée au MoMA de New York puis ramenée en Espagne en 1981 et réinstallée au musée du Prado (Pablo Picasso refusait son retour en Espagne tant que vivrait. »

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