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Le jazz

Publié le 10/07/2019

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Au début des années 30 s'ouvre l'ère du swing et des big bands. Fletcher Henderson, avec son orchestre, est le premier à se risquer sur cette voie, suivi par Benny Goodman et Duke Ellington. C'est la grande période du Cotton Club de Harlem à New York. Au même moment, Kansas City devient la nouvelle ville élue du jazz où se produit pour la première fois, en 1935, Count Basie.

 

L'évolution du jazz ne s'arrête pas là. Successivement naissent le jazz moderne et le be-bop. À la fin des années 40, c'est au tour du jazz cool de prendre la relève. La révolution coltranienne des années 60 amène enfin le free jazz et le post-free.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Modern Jazz Quartet - jazz. Modern Jazz Quartet , ensemble américain de jazz, formé en 1952 par John Aaron Lewis, piano et direction, Milt Jackson, vibraphone, Percy Heath, contrebasse et Kenny Clarke, batterie. Le MJQ se forme à partir du quartette de Milt Jackson de 1951, dont font partie Jackson, Lewis, Clarke et le contrebassiste Ray Brown, tous des anciens du grand orchestre de Dizzy Gillespie de 1946.

En 1955, Connie Kay remplace Clarke. Les compositions de Lewis jouent sur le contrepoint entre son jeu sobre et mélodique, et les solos plus libres de Milt Jackson, au rythme plus complexe.

Le son raffiné du Quartet est tout d'abord identifié au style « cool jazz ».

Le Quartet combine de plus en plus l'improvisation avec des éléments de la musique européenne, aboutissant à un style qu'on dénomme le troisième courant (third stream), sorte de passerelle idéale entre le jazz et la musique classique.

Des compositions de Lewis pour le MJQ comme « England's Carol », « Versailles » et « Three Windows », appartiennent à ce domaine, ainsi que des compositions de Gunther Schuller et d'André Hodeir. Pendant plus de vingt ans, les membres du groupe se séparent pendant chaque été pour jouer dans d'autres formations.

Officiellement dissous en juillet 1974, le MJQ se reforme en novembre de la même année pour un concert et des tournées occasionnelles, puis régulières à partir du début des années quatre-vingt.

Parmi ses enregistrements, les plus marquants sont Fontessa (1956), The Modern Jazz Quartet (1957), One Never Knows (1957), Third Stream Music (1957, 1959-1960), The Modern Jazz Quartet and Orchestra (1960), European Concert (1960), The Comedy (1962), A Quartet is a Quartet is a Quartet (1963), Blues at Carnegie Hall (1966), In Memoriam (1973), The Last Concert (1974) et Together Again (1982). Après Connie Kay (décédé en 1994) et de Milt Jackson (décédé en 1999), John Aaron Lewis (né en 1920) décède en avril 2001 deux mois après un dernier concert, où il est accompagné par le Lincoln Center Jazz Orchestra.

Il avait peu auparavant enregistré deux albums d’un extrême raffinement, Evolution en solo (janvier 1999) et Evolution II en quartet (2000).

Compositeur, il a écrit quelques-unes des plus belles œuvres du jazz (dont le sublime Django, en hommage à Django Reinhardt). Pianiste, il s’est distingué par un toucher unique combinant force et tendresse. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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