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Manet, Monet: les paysages urbains du Paris moderne

Publié le 05/12/2018

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MONET ET LES IMPRESSIONS DE LA GARE SAINT-LAZARE

 

L’année 1877 donne naissance à une série exceptionnelle annonçant les Meules, les Peupliers et les Nymphéas, la gare Saint-Lazare, de l’intérieur, de l’extérieur, vue sous le pont de l’Europe par tous les temps, soleil glacé, soleil rosé. La vapeur, Turner dès 1844 l’avait apprivoisée dans Pluie, Vapeur, Vitesse, imposant à la peinture le train et l’idée de vitesse. La Gare Saint-Lazare : les signaux repousse les limites de la peinture figurative, choisissant les panneaux uniquement pour leur effet pictural, voire abstrait. Monet fixe la plus fugitive des impressions, l’atmosphère poétique de l’industriel que son œil et son pinceau enveloppent de fluidité.

En partant de l'étude du tableau de Manet le Chemin de fer (1872), l' exposition «Manet, Monet. La gare Saint-Lazare», à travers lettres, plans, photographies, caricatures, 23 toiles des deux maîtres, ainsi qu’une soixantaine d’œuvres de Caillebotte, Degas, Fantin-Latour, Berthe Morisot et Puvis de Chavannes, retraçait les liens étroits tissés entre l’essor du chemin de fer et ses conséquences sur le paysage urbain.

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