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Musique D’AVANT-GARDE de 1950 à 1959 : Histoire

Publié le 13/12/2018

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histoire

Expériences musicales

 

La composition musicale des années cinquante est marquée par le changement de valeur qui affecte certains de ses éléments fondamentaux. Parmi ceux-là, le son, jusqu’alors considéré en tant que composante physique de la note, acquiert la valeur de signe et prend place dans le champ musical. Le coup d’envoi est donné en 1948 par Pierre Schaeffer, un ingénieur de la Radiodiffusion française, qui déclare : «Tout son réputé musical est un bruit. » Dès lors, composer à partir des bruits naturels ou artificiels deviendra possible. Prenant conscience du parti musical que l’on peut tirer des nouvelles techniques radiophoniques, Pierre Schaeffer, aidé du compositeur Pierre Henry, montre la voie en 1950, en donnant avec ses Études de bruits le premier concert de musique concrète. Ainsi, le bruit prélevé de son environnement sonore, c’est-à-dire décontexté et isolé, devient un matériau sonore brut, auquel on pourra faire subir, grâce au micro et au magnétophone, une série de transformations. Le bruit, non plus classé par sa provenance mais en fonction de ses effets acoustiques, révèle une valeur musicale intrinsèque. Au sein du Groupe de recherches musicales que fonde Pierre Schaeffer en 1958 à la RTF, de jeunes compositeurs travaillent à l’élaboration d'un outil théorique dont l’aboutissement sera le Traité des objets musicaux. Dès le début, la musique expérimentale, au sens premier du terme, sera l'objet de vives controverses et devra répondre de sa légitimité devant les invectives théoriques d'un Pierre Boulez, son plus ardent détracteur, qui voit en elle une «anarchie préjudiciable à la composition».

Sérialisme cinquante

 

Pour l’ancien étudiant de René Leibowitz et Olivier Mes-siaen, il importe avant tout que la musique contemporaine trace de façon rigoureuse les limites de son héritage musical. Dans la lignée de Debussy, il impulse surtout à la musique de son temps un nouvel élan de sérialisme — écriture musicale fondée sur l’utilisation de séries de douze sons, d’abord systématisée par Arnold Schônberg — dans lequel il recherche un formalisme sans faille, une esthétique épurée et concise. Avec le Marteau sans maître en 1954, il offre l'une des œuvres les plus achevées de ce sérialisme strict qui caractérise la première moitié des années cinquante. Bien que Boulez ait tendu à un certain sectarisme envers les musiques expérimentales, 

histoire

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L'affiche exceplionnelle du vendredi 14 novembre /951 au Carnegie Hall de Nl!lll York.

© Francis Poudras.

Boulez, Xenakis pense que la forme doit découler du matériau so­ nore.

Se forgeant un outil conceptuel à partir du langage mathéma­ tique, Xenakis détourne la notion d'aléatoire, pour lui synonyme de désordre, à laquelle il préfère le calcul des probabilités.

Les années cinquante sont pour lui de grandes années conceptuelles durant lesquelles il donne Metastasis, Pithoprakta et Achorripsis .

...._.____ ------- LE JAZZ.

Dizzy Gillespie lors du festival international dt jau à Ca nne s, en juille/ 1958.

©P.

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1 !.P.S .

LE JAZZ.

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�Alain Chn-rier -Archiws Poudras. »

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