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Grand oral du bac : LES EFFETS SPÉCIAUX

Publié le 02/02/2019

Extrait du document

L’image de synthèse

 

Pour les scènes de vol les plus spectaculaires, comme celle de Superman (1978), on utilise la projection frontale. Superman, que joue Christopher Reeves, est suspendu en face d’un écran de projection sur lequel défile New York. Un petit trou est découpé dans l’écran et une perche d’acier (soutenue derrière l’écran) le traverse jusqu’à un harnais qui maintient Superman dans les airs. En utilisant le zoom de l’objectif, le héros semble s’approcher ou s’éloigner de la caméra sans que ni l’acteur ni la caméra ne bougent.

 

Mais c’est l’image de synthèse qui permet les résultats les plus fascinants. On peut, à partir d’un objet ou d’une silhouette, dont les données sont enregistrées sur ordinateur, en modifier l’aspect extérieur : c’est le morphing utilisé dans les films The Mask (1994), de Charles Russel ou Termina-tor I et II de James Cameron. Grâce à l’enregistrement informatique de toutes les données d’une image, on peut multiplier les manipulations ou intégrer d’autres éléments à cette image. On peut, comme dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (1988) de Robert Zemeckis également auteur de Indépendance Day (1996), incruster des personnages de dessins animés dans les prises de vue réelles ou introduire des personnages réels n’ayant jamais pu se rencontrer la séquence avec John Kennedy, dans Forrest Gump (1993) du même Robert Zemeckis. Les Visiteurs (1992), de Jean-Marie Poiré, associe plusieurs morphing ou bien les incrustations de décors ou de personnages. Il a appliqué la même aux Visiteurs II (1998).

 

La dernière décennie du xxe siècle est riche en films à effets spéciaux. On pense bien-sûr à des films tels que Le cinquième élément de Luc Besson, Mars Attacks de Tim Burton et Men in Biack de Barry Sonnenfeld, Titanic de James Cameron et tous les dessins animés de Walt Disney

Les techniques traditionnelles

 

L’une de ces techniques traditionnelles est le cache qui permet d’associer différentes images qui ont été filmées séparément. Le cache masque une partie de l’image lors de la prise de vue, puis une image est placée dans la zone non exposée pour créer un effet composite. Le cache est soit un carton, soit un volet métallique monté sur l’objectif de la caméra, soit une zone du film qui est opacifiée ou rendue transparente au cours du tirage.

« Les effets spéciaux pendant la prise de vue et on filme à nouveau, sur la partie non impressionnée, décors, objets ou personnages qui apparaîtront ou disparaîtront ensuite comme par magie, indépendamment de l'action principale.

Enfin, Méliès utilise déjà ce qui sera le travelling : en faisant avancer la camé­ ra vers la tête d'un homme, placée devant un arrière-plan noir, celle-ci, après surimpression sur le fond de décor, semble grossir toute seule sur la table (L'homme à la tête de caoutchouc, 1901).

Trucages optiques et maquettes Presque tous les principes de trucages optiques que permet la caméra sont donc connus dès l'époque du muet.

Pour créer ses univers fantas­ magoriques, Méliès utilise aussi des décors peints, des maquettes, des mannequins et des machineries diverses hérités du théâtre et de l'illusionnisme, son premier métier.

Trucages visuels avec la caméra et accessoires (maquettes, poupées animées, décors en trompe-l'œil, etc.) sont les principes fondamentaux pour créer l'illu­ sion au cinéma.

Les effets spéciaux d'aujourd'hui offrent un niveau technique plus perfectionné qui les rendent parfaitement réalistes.

Les effets spéciaux ne servent pas seulement à créer un monde purement imaginaire mais aussi à produire plus d'intensité dans une action ou à simuler des événements qu'il serait trop difficile de filmer pour des raisons de sécurité, de com­ modité ou de coût: tremblements de terre, incen­ dies ou impact de flèches s'enfonçant dans des boucliers de guerriers.

......

Dansles dents de la Mer (1975) de Steven Spielberg, te requin se déplaçait le tong d'un rail sous-marin et était relié à un bras pivot qui lui permettait de nager et de plonger.

' Dans certaines scènes de King Kong (1933), le gorille géant est en fait une figurine articulée de 45 cm de haut, filmée image par image.

Dans un film, les effets les plus réussis sont en fait ceux qui arrivent à combiner tous les élé­ ments du récit cinématographique -dialogue, rythme, jeu des acteurs, musique- pour tenir en haleine le spectateur de la première à la dernière image.

Richard Hymns, chef-monteur du son de Jurassic Park (1993) de Steven Spielberg, a, par exemple, passé une année entière à enregistrer et à mixer une série de souffles, de grognements et d'autres effets sonores.

Il affirme que si le public avait remarqué le travail de son équipe, l'illusion aurait été gâchée : « Si nous faisons vraiment du bon travail, personne ne doit s'en apercevoir ! >>.

Les effets spéciaux mécaniques au cinéma (explosions, mannequins animés ...

) sont, dans leur principe, une reprise des techniques du théâtre comme les trappes qui faisaient disparaître les acteurs, les filins qui les faisaient voler au-des­ sus de la scène ou les fumées qui créaient le mys­ tère ou l'effroi.

Ces effets sont, soit filmés pendant le tournage de la scène avec les acteurs, soit tour­ nés de façon indépendante par l'équipe de prise de vues et intégrés ensuite à l'action au cours de la post-production (montage, mixage ...

).

L'animation image par image La manière traditionnelle de donner vie à un monstre est la technique bien connue de l'anima­ tion image par image.

On utilise un modèle réduit articulé du monstre, qu'on filme image par image, le modèle étant imperceptiblement bougé à chaque prise afin de recréer , lors du défilement normal de la pellicule, l'illusion de son mouve­ ment.

King Kong est sûrement le plus fameux de ces monstres et l'une des plus belles réussites, pour l'époque, de ce type d'animation.

Mais ce procédé entraîne des saccades de l'image, alors que les prises de vues réelles avec les comédiens sont fluides.

I.:animateur Phil Tip­ pet a cependant amélioré la technique quand il a travaillé sur l'animation des créatures Taun Taun à deux jambes de la planète Hoth dans le film L'empire contre-. »

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