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EMC 1ERES

Publié le 13/02/2018

Extrait du document

Bonjour et bienvenue dans ce tribunal, je vous rappelle les faits à ma gauche M. … qui est l’avocat des Etats-Unis d’amériques et à ma droite Julien Assange et son avocat M. … Le gouvernement des Etats-Unis porte plainte contre Julien Assange pour divulgation de faits confidentiel. Tout d'abord je m’intéresse à ce nouveau site Web, car que l’on soit pro ou anti WikiLeaks, force est d’admettre que ce site est unique en son genre.. Donc WikiLeaks a mis en ligne des documents aussi variés que l'intégralité du procès d'Outreau, des documents sur l'église de Scientologie ou des télégrammes des ambassades du monde entier. WikiLeaks fait tout pour rendre publiques certaines informations et en finir avec la culture du secret. À sa tête, on trouve Julian Assange, un Australien de 39 ans, informaticien de formation. Ce sujet pose également le problème de la liberté de la presse et de l’information car bien que le site s’attaque à des démocraties, celles-ci ne sont pas prêtes à être totalement transparente notamment face au sujet sensible qu’est la guerre en Irak et en Afghanistan. D’où notre procès aujourd’hui. Car le but de WikiLeaks est d’éclairer la vision des individus sur les politiques étrangères des pays du monde entier au nom de la transparence de l’information. Je vous rappelle les débuts de Wikileaks : Wikileaks a été créée en 2006 par un américain John Young et un Australien Julian Assange dont l'objectif est de publier des documents ainsi que des analyses politiques et sociales à l'échelle du monde. C'est un informaticien et cyber-militant australien. Il est surtout connu en tant que fondateur, rédacteur en chef et porte-parole de WikiLeaks. Mais c'est en 2010 que WikiLeaks s'est fait connaître du grand public en publiant des centaines de milliers de documents militaires et diplomatiques américains sur les guerres d'Afghanistan et d'Irak. Certains très compromettants, comme la vidéo d'un hélicoptère Apache qui tue par erreur 2 photographes de l'agence Reuters au sud de Bagdad. Les autorités américaines sont alors furieuses M. Assange qu'avez vous à dire pour votre défense ? M. Juge je me permet de vous dire qu’il manquent cependant beaucoup d’information : Tout d’abord, Wikileaks est la combinaison de 2 termes : « leaks » qui signifie fuite et wiki qui en rapport avec le site Wikipédia signifie la mise en commun et l’apport d’informations par le plus grand nombre. Wikileaks est un site internet participatif publié doc top secret issue de fuite qui révèlent des infos explosives.   Ensuite ces documents militaire et diplomatique américain sur la guerre d’Afghanistan et d’Irak sur la vidéo compromettantes d'hélico apaches rend les ...

« WikiLeaks et moi se considérons donc comme des personnes indispensables dans la société. De plus en 2010 Manning et moi sommes devenus les ennemis publics n°1.

Ma vie bascule définitivement en novembre 2010, quand WikiLeaks travaille en coopération avec plusieurs médias internationaux, dont Le Monde en France.

Ce lanceur d'alertes fournit aux journaux une masse d'informations inédites, tirées de câbles diplomatiques.

Des millions de messages confidentiels entre ambassades sont révélées grâce à Bradley Manning, la source de WikiLeaks. Mais moi j’ai été arrêté à Londres accusé d’avoir agressé 2 jeunes Suédois, se réfugient à l’ambassade d'Equateur où il se trouve toujours en 2012.

La Suède souhaite l’entendre mais il refuse pour cause d’être extradé vers les USA. Bradley Manning l’ancien soldat a fourni les documents sur l’Irak à WikiLeaks purge une peine de 35 ans Donc ce sont des années difficiles avec des révélations moins fracassantes mais ils reviennent en force avec des écoutes des présidents. Objection M.

le juge ceci n’a rien avoir dans l’affaire ! Accordé M.

… ! M.

le juge je vous rappelle quand même que : Le raid aérien du 12 juillet 2007 à Bagdad est une bavure américaine survenue dans le cadre de la guerre d'Irak menée par les forces spéciales d’Irak, durant laquelle un hélicoptère Apache américain a ouvert le feu sur un groupe de civils. Le bilan : Il y a des morts, une vingtaine, comprenant notamment deux reporters de l'agence Reuters, Saeed Chmagh et Namir Noor-Eldin.

Au moins 18 personnes ont été tuées au total : 12 personnes dans les deux premiers bombardements, incluant les deux reporters et deux enfants blessés, et sept personnes dans la troisième frappe. La vidéo « Collateral Murder » : Le 5 avril 2010, une vidéo publiée par le site Internet Wikileaks montre la scène vue depuis la caméra embarquée de l'hélicoptère, alors que c'était jusqu'ici une information classifiée par l'armée américaine sous le nom de « Collateral Murder ».

Au centre de l'image en noir et blanc, le viseur suivant sa cible donne l'impression d'un jeu vidéo.

On peut entendre les commentaires des soldats qui ouvrent le feu.

« Come on, fire !». L’hélicoptère ouvre le feu.

Plusieurs personnes sont tuées.

D’autres sont blessées.

Quelques minutes plus tard, une camionnette arrive pour porter secours aux victimes du tir. L’hélicoptère lance une nouvelle salve, tuant plusieurs personnes dans et autour du véhicule. La nouveauté avec Wikileaks, c’est qu’il y eut la preuve en images. La source : C’est donc grâce au jeune soldat Bradley Manning, ancien analyste du renseignement en Irak, qui avouera plus tard que c’est lui qui a transmis cette vidéo classifiée à Wikileaks, ce qui lui vaut aujourd'hui de la prison. « Que la coalition en guerre en Irak ait causé des « dommages collatéraux » n’est pas très surprenant.

». »

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