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Définition: ESPLANADE, substantif féminin.

Publié le 03/02/2016

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Définition: ESPLANADE, substantif féminin. A.— Vieux. FORTIFICATIONS. Vaste espace libre de terrain plat qui s'étend du glacis d'une citadelle aux portes de la ville; par extension lieu dégagé devant une place-forte. La longue et belle esplanade des fortifications (...) avait été convertie en un mail, ombragé d'ormes (HONORÉ DE BALZAC, Béatrix, 1839-45, page 5 ). Belle esplanade entre la citadelle et la ville, où la cavalerie, l'infanterie s'exerçaient (JULES MICHELET, Journal, 1846, page 647 ). B.— Par extension. 1. Vaste espace libre de terrain plat dégagé en avant ou aux abords d'un édifice. Esplanade d'un château; l'esplanade des Invalides. La petite esplanade qui tourne autour de l'église de Saint-Nazaire (HONORÉ DE BALZAC, Béatrix, 1839-45page 152) : Ø 1. Les maisons de cette partie de New-York qu'on nomme la ville basse (...) se sont arrêtées tout d'un coup et, avant la mer, ménagent à l'oeil l'espace d'une vaste esplanade en demi-lune. Sur ce terrain découvert, j'aime à recevoir l'été, de plein fouet, le vent de l'Atlantique... PAUL MORAND, New-York, 1930, page 21. — Par extension. Place de grande dimension, souvent aménagée avec art, lieu de promenade. La place de la Riponne — vaste esplanade où tous les vents du ciel semblaient venus s'affronter — (ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, La Sorellina, 1928, page 1220 ). Remarque : Ce mot sert souvent de nom propre écrit avec une majuscule (confer ALPHONSE DAUDET, Tartarin de Tarascon, 1872, page 87 et MAURICE BARRÈS, Mes Cahiers, tome 5, 1906-07, page 212). 2. Espace plat et découvert, naturel ou aménagé, sur une hauteur d'où le regard embrasse un large horizon. Les prisonniers ont la permission de monter sur l'esplanade de l'immense tour (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, La Chartreuse de Parme, 1839, page 94 ). Monté sur une esplanade d'où l'on découvrait Marseille, les campagnes, les ports et la mer (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND,Mémoires d'Outre-Tombe, tome 4, 1848, page 61) : Ø 2. À Bosoum, où l'on domine le pays, je me tiens sur cette esplanade de latérite rouge-ocreux, contemplant l'admirable qualité de la lumière épandue. ANDRÉ GIDE, Voyage au Congo, 1927, page 799. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 17

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