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Définition: ESSEULÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 03/02/2016

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Définition: ESSEULÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de esseuler* II.— Emploi adjectival. Qui est seul, isolé, sans compagnie. Une existence esseulée. Depuis son veuvage, cette femme se sent triste et esseulée (Dictionnaire de l'Académie française. 1932). L'âme se sent dépouillée, esseulée, abandonnée (HENRI-FRÉDÉRIC AMIEL, Journal, 1866, page 115 ). · Emploi comme substantif. Lando traînait au Maroc une vie d'esseulé romantique (JEAN-GEORGES SOULÈS, DIT RAYMOND ABELLIO, Heureux les, 1946, page 277 ). — Par métaphore. Une maison esseulée. L'antique forêt que je traversais était composée de pins esseulés (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND,Mémoires d'Outre-Tombe, tome 3, 1848, page 408 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 15 Forme dérivée du verbe "esseuler" esseuler ESSEULER, verbe transitif. Littéraire. Laisser seul, isoler. La première absence, qui esseule si bien les jeunes mariés (HERVÉ BAZIN, Qui j'ose aimer, 1956, page 162 ). · [Suivi de la préposition de] L'on refuse quelquefois la sépulture à ces brebis, esseulées du troupeau de la mère Angélique (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Vie de Rancé, 1844, page 159 ). — Emploi pronominal réfléchi. S'isoler. Quand leurs rêves, la nuit, s'esseulent (ÉMILE VERHAEREN, Les Villes tentaculaires, 1895, page 146 ). Remarque : On rencontre dans la documentation le substantif masculin esseulement. Solitude. Il lui narrait les phases (...) de son cafard, de son alcoolisme, de son esseulement (Raymond Queneau, Loin, 1944, page 190). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2

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