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Définition: ÉTUDIANT, -ANTE, substantif et adjectif.

Publié le 03/02/2016

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Définition: ÉTUDIANT, -ANTE, substantif et adjectif. I.— Substantif. Celui, celle qui fait des études dans un établissement d'enseignement supérieur. Jeune étudiant; étudiant pauvre; chambre, vie d'étudiant J'observais les étudiants, les étudiantes, assis autour de moi sur les bancs des amphithéâtres (SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 174 ). Les étudiants inscrits dans les facultés et autres établissements d'enseignement supérieur de l'État (Encyclopédie pratique de l'éducation en France, 1960, page 211) : Ø Lors d'un récent voyage en Grande-Bretagne, le recteur d'une université de ce pays m'assurait que ses étudiants professaient un véritable culte pour Proust et Valéry; il ajoutait que, chaque fois qu'il leur avait demandé l'explication d'un texte de ces auteurs, il avait acquis la certitude qu'ils n'y comprenaient rigoureusement rien. JULIEN BENDA, La France byzantine ou le Triomphe de la littérature pure, 1945, page 221. II.— Adjectif. A.— Qui est caractéristique des étudiants. Mentalité étudiante; malaise étudiant (confer Dictionnaire des mots nouveaux (PIERRE GILBERT) 1971). B.— [Avec valeur déterminative] 1. Qui est composé d'étudiants. Mouvement étudiant Une liberté d'expression qui sentait à la fois la bohème étudiante et la bonne compagnie (MARCEL AYMÉ, La Jument verte, 1933, page 118 ). 2. Qui est organisé par des étudiants ou qui leur est destiné. Un certain syndicalisme étudiant (GÉRALD ANTOINE, JEAN-CLAUDE PASSERON, La Réforme de l'Université, 1966, page 196 ). Remarque : 1. Le terme est souvent employé, par extension, pour désigner un lycéen, voire un écolier (confer NOUVEAU DICTIONNAIRE DES DIFFICULTÉS DU FRANÇAIS (JEAN-PAUL COLIN) 1971). 2. Au XIXe. siècle, étudiante, substantif féminin désignait l'amie d'un étudiant J'ai dîné dans le même restaurant que trois étudiants ayant chacun son étudiante (PROSPER MÉRIMÉE, Lettres Mme. de La Rochejacquelein, 1870, page 294). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 732. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 998, b) 2 683; XXe. siècle : a) 2 275, b) 2 854. Forme dérivée du verbe "étudier" étudier ÉTUDIER, verbe transitif. I.— emploi absolu. A.— [Le sujet désigne une personne qui s'intéresse à l'étude; le substantif correspondant est étude au singulier] Appliquer son esprit à l'acquisition — le plus souvent par la lecture — de connaissances dans différents domaines. Les gens qui passent le feu de la jeunesse à étudier au lieu de sentir ne peuvent donc pas être artistes (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, De l'amour, 1822, page 288 ). Le soir, près de sa mère, qu'il aime, il [un jeune ouvrier] étudie. Il lit des livres (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Lys rouge, 1894, page 58 ). Que de gens lisent et étudient non pour connaître la vérité, mais pour augmenter leur petit « moi! » (JULIEN GREEN, Journal, 1941, page 100 ). B.— [Le sujet désigne une personne qui suit un enseignement; le substantif correspondant est études, au pluriel] Suivre un enseignement en vue d'acquérir des connaissances dans un domaine précis. Synonyme usuel : faire des études. Mon père sans ressources, et ma mère malade, décidèrent que j'étudierais, quoi qu'il arrivât (JULES MICHELET, Le Peuple, 1846, page 29 ). Les garçons qui étudient dans les écoles, ils préparent une carrière (GEORGES BERNANOS, Monsieur Ouine, 1943, page 1485 ). II.— Emploi transitif. Appliquer son esprit à quelque chose. A.— [L'idée dominante est celle d'apprendre] 1. [L'intelligence joue le rôle principal] a) [L'objet désigne une discipline d'enseignement] Par un effort intellectuel, acquérir des connaissances dans un domaine précis. Étudier l'anatomie, la chimie, le droit, l'histoire, la médecine. Synonyme familier : travailler. Je voudrais que les jeunes filles étudiassent le latin comme les petits garçons (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, De l'amour, 1822, page 217 ). Je me suis mis à étudier les mathématiques, non pas pour être un mathématicien, mais pour ouvrir mon esprit à cette sorte de conception (JEAN-JACQUES AMPÈRE, Correspondance, 1825, page 351) : Ø 1. Je connais les plantes, je les cueille, je les rapporte, je les fais bouillir, j'en fais une bonne infusion, je la donne à mes malades s'ils en ont besoin. Est-ce que ça rend l'infusion meilleure de mettre barbaro sur la bouteille? — Je croyais, dit timidement M. Delteil, qu'il n'y avait pas moyen d'étudier la botanique sans connaître un peu le latin. JULES FLEURY-HUSSON, DIT CHAMPFLEURY, Les Souffrances du professeur Delteil, 1853, page 88. — [Par métonymie de l'objet] J'ai commencé à étudier mon examen avec trop de détails, de sorte que maintenant j'en suis encombré (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1843, page 143 ). b) [L'objet désigne un instrument de musique] Apprendre à jouer de. Elle s'obligeait à sauter du lit à sept heures et à étudier son piano dans le salon glacé (JACQUES CHARDONNE, L'Épithalame, 1921, page 9 ). — emploi absolu. Ce pianiste étudie plusieurs heures par jour (Dictionnaire de l'Académie française. 1878-1932). — [Par métonymie de l'objet] [Je] n'ai plaisir à étudier que la « Barcarolle » et le « Roi des Aulnes » (ANDRÉ GIDE, Journal, 1927, page 860 ). 2. [La mémoire joue le rôle principal] Essayer de fixer dans sa mémoire, d'apprendre par coeur. Étudier ses leçons; étudier les conjugaisons, les verbes irréguliers. Synonymes familiers : bosser, bûcher, piocher, potasser. Les écoliers qui étudient à haute voix ce qu'ils veulent apprendre, afin que la leçon entre par deux portes dans leur mémoire (JOSEPH JOUBERT, Pensées, tome 1, 1824, page 155 ). 3. [La pratique joue le rôle principal] Apprendre un art, s'exercer à une technique. Il prit des leçons de diction, étudia l'art du maquillage et s'affilia à des troupes d'amateurs (SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 36 ). B.— [L'idée dominante est celle de comprendre] Par un effort d'observation et de pénétration, acquérir l'intelligence des êtres, des choses, des faits, découvrir leur nature profonde. Étudier en détail, à fond, sur place, avec soin. Synonymes : analyser, examiner, observer. 1. [L'objet désigne une chose] a) [L'objet désigne généralement un inanimé concret (qui est souvent objet de science)] Prendre comme objet d'un examen attentif et approfondi. Ces montagnes sont les lieux du monde les plus favorables pour étudier la nature (JACQUES-HENRI BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, page 213 ). On m'envoya étudier une épidémie de peste à Djedda (EUGÈNE MELCHIOR, VICOMTE DE VOGÜÉ, Les Morts qui parlent, 1899, page 285 ). Le biologiste qui, après avoir étudié le coeur, étudie de la même façon la moelle épinière (RAYMOND RUYER, Esquisse d'une philosophie de la structure, 1930, page 139) : Ø 2. À force d'étudier les symptômes, de tâter mon pouls, d'examiner mes sensations internes et externes, d'approfondir la nature particulière de mes migraines, et leur coïncidence avec une accélération notable dans mes bâillements, j'en suis venu à acquérir une certitude... RODOLPHE TOEPFFER, Nouvelles genevoises, 1939, page 262. — [Par métonymie du sujet] La géométrie, qui n'étudie rien que le dehors tout nu, est la clef de toutes les sciences (ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1933, page 1118 ). — Par extension. Pénétrer le fonctionnement de, les côtés cachés de. Étudier un mécanisme. Pendant huit jours il fit manoeuvrer son yacht autour de l'île, l'étudiant comme un écuyer étudie un cheval : au bout de ce temps, il en connaissait toutes les qualités et tous les défauts (ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Le Comte de Monte-Christo, tome 1, 1846, page 300 ). — En particulier. · Étudier le terrain (fréquent dans le domaine militaire). En reconnaître les ressources. En chaque affaire de ce genre, il faut consulter l'esprit du pays, sa situation, ses ressources, étudier le terrain, les hommes et les choses, et ne pas vouloir planter des vignes en Normandie (HONORÉ DE BALZAC, Le Médecin de campagne, 1833, page 59 ). Au figuré. Observer avec soin un milieu ou une situation donnée. Synonymes : ausculter, tâter. · Étudier un dossier, un papier. L'examiner attentivement. Synonyme familier : éplucher. Très attentif, il étudiait le texte polycopié d'un rapport de commission (HENRI PETIOT, DIT DANIEL-ROPS, Mort, où est ta victoire?, 1934, page 239 ). Il mit son pince-nez et étudia le papier que lui présentait Lulu comme on épluche un livre de cuisine (MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 2, 1948, page 228 ). b) [L'objet désigne un inanimé abstrait] Observer attentivement les circonstances d'une affaire, les causes d'un phénomène, les tenants et aboutissants d'une situation. Étudier les lois de, le moment favorable, l'organisation de, le rôle de. L'ordre dans lequel nous devons étudier les différents systèmes que renferme cette école (VICTOR COUSIN, Histoire de la philosophie moderne, tome 1, 1829, page 35 ). Il convient d'étudier les circonstances et les effets de cette rencontre (FRÉDÉRIC OZANAM, Essai sur la philosophie de Dante, 1838, page 126 ). J'étudiai le projet et j'arrivai vite à la conclusion que ce plan était absolument irréalisable (MARÉCHAL JOSEPH JOFFRE, Mémoires, tome 1, 1931, page 166 ). 2. [L'objet désigne une personne ou un aspect de son comportement physique ou moral] Observer attentivement, examiner (la manière d'être ou d'agir de quelqu'un). Étudier une physionomie. Je ne regardai que son sourire, j'étudiai son sourire (PIERRE-JEAN JOUVE, La Scène capitale, 1935, page 215 ). La tâche du psychologue qui étudie l'âme humaine en ses profondeurs (GASTON BACHELARD, La Poétique de l'espace, 1957, page 18) : Ø 3. Malgré moi, je regardais et j'étudiais ces visages ravagés par la vieillesse, que ma grand'mère trouvait encore beaux par habitude, et qui me paraissaient d'autant plus affreux que je les entendais vanter dans le passé. J'analysais les expressions de physionomie, les attitudes. AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 2, 1855, page 323. — Emploi pronominal. · réfléchi. L'effort que fait l'homme qui s'arrache au monde extérieur pour s'étudier et se connaître (MARIE-FRANÇOISE-PIERRE GONCTHIER DE BIRAN, DIT MAINE DE BIRAN, Journal, 1816, page 240 ). Une âme qui se cherche, qui s'étudie, qui se connaît (CHARLES NODIER, La Fée aux miettes, 1831, page 174 ). · réciproque. Quand un homme et une femme se rencontrent, ils s'étudient moins qu'ils ne se soupèsent; ils savent qu'un jour l'un des deux portera l'autre sur ses épaules (PAUL MORAND, L'Homme pressé, 1941, page 135 ). — En particulier. [L'objet désigne un auteur, un ouvrage littéraire] Analyser de près, essayer de comprendre à fond. Synonymes : approfondir, fouiller. Étudier des ouvrages aussi hérissés de difficultés que ceux de Kant (GERMAINE NECKER, BARONNE DE STAËL, De l'Allemagne, tome 4, 1810, page 148 ). Il [Renan] n'étudia jamais saint Thomas dont la scolastique lui apparaît « barbare et enfantine » (HENRI MASSIS, Jugements, 1923, page 29 ). C.— [L'idée dominante est celle de chercher] Par un effort inventif, mettre au point, élaborer attentivement. Étudier la possibilité de restaurer l'ancienne route commerciale du IXe. siècle (PIERRE BENOÎT, L'Atlantide, 1919, page 67 ). Les indulgences que voici, on les a tout spécialement étudiées pour les braves gens qui ont de la famille au Purgatoire (JEAN-PAUL SARTRE, Le Diable et le Bon Dieu, 1951, page 152) : Ø 4. Mes généraux, dans leur solide stupidité, étudiaient des tactiques habiles et discutaient et cherchaient la perfection avant d'agir. ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Citadelle, 1944, page 559. D.— [L'idée dominante est celle d'attention] Prendre comme objet de son application, de ses soins. 1. [L'objet désigne un inanimé généralement concret] Agencer correctement en vue d'un effet à produire, d'une fin précise. Berthe, qui étudiait sa couronne devant la glace (ÉMILE ZOLA, Pot-Bouille, 1882, page 142 ). — En particulier. Étudier un discours, une intervention, un sermon. Le (la) composer avec soin en vue d'un effet à produire. Cette partie de votre discours demandait à être plus étudiée (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932). 2. [L'objet désigne une personne, ou un aspect de son comportement] Un grand miroir pour y étudier ses effets de physionomie (PHILIPPE AUGUSTE MATHIAS DE VILLIERS DE L'ISLE-ADAM, Contes cruels, 1883, page 225 ). Je passai toute la soirée à étudier dans ma glace des mines de veulerie, d'abandon (PIERRE DRIEU LA ROCHELLE, Rêveuse bourgeoisie, 1939, page 296 ). Voir air2, exemple 49. — Emploi pronominal réfléchi, parfois péjoratif. Se composer avec soin une attitude. Elle [la femme comme il faut] a eu le temps de s'étudier, de décider ce qui lui va bien (HONORÉ DE BALZAC, Autre étude de femme, 1842, page 389 ). 3. Emploi pronominal réfléchi. Porter une attention excessive à sa personne, généralement à sa santé, aux moindres sensations de gêne, de malaise. Jacqueline passait son temps à s'étudier dans son miroir (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, Les Amies, 1910, page 1208 ). Remarque : 1. L'emploi pronominal s'étudier à « s'entraîner à, s'appliquer à » est vieilli. a) Rare. S'étudier à (dans) + substantif. Tandis qu'il lisait Cicéron et s'étudiait à sa forme oratoire, le beau Patru ne laissait pas de faire des ravages aux environs du Palais et du Châtelet (CHARLES-AMÉDÉE DE SAINTE-BEUVE, Causeries du lundi, tome 5, 1852, page 279). b) S'étudier à + verbe à l'infinitif S'étudier à bien faire tout ce qu'on doit faire, à bien prononcer (Dictionnaire de l'Académie Française 1932). Quelle précision dans ces êtres [des danseuses] qui s'étudient à user si heureusement de leurs forces moelleuses (PAUL VALÉRY, Eupalinos, 1923, page 14). c) Vieux. S'étudier de + verbe à l'infinitif [Il faut] qu'ils [les chanteurs] s'étudient tous de chanter de l'oreille... (DOM PIERRE-BENOÎT JUMILHAC, La Science et la pratique du plain chant, 1847, page 282). 2. La documentation atteste a) Étudiable, adjectif, rare. Qui est susceptible d'être étudié. Des facteurs connus et positivement étudiables (JEAN ROSTAND, La Vie et ses problèmes, 1939, page 169). b) Étudieur, emploi adjectival masculin, rare. Qui examine attentivement. Synonyme : observateur. Une idée de fenêtre ouverte par où le soleil vient éclairer le parquet de manière à réjouir le flamand le plus « étudieur » (CHARLES BAUDELAIRE, Curiosités esthétiques, Salon de 1845, 1845, page 20). Confer DICTIONNAIRE DES MOTS SAUVAGES (MAURICE RHEIMS) 1969. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 3 494. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 5 217, b) 6 120; XXe. siècle : a) 4 841, b) 4 216.

« (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Lys rouge, 1894, page 58 ).

Que de gens lisent et étudient non pour connaître la vérité, mais pour augmenter leur petit « moi! » (JULIEN GREEN, Journal, 1941, page 100 ). B.— [Le sujet désigne une personne qui suit un enseignement; le substantif correspondant est études, au pluriel] Suivre un enseignement en vue d'acquérir des connaissances dans un domaine précis.

Synonyme usuel : faire des études.

Mon père sans ressources, et ma mère malade, décidèrent que j'étudierais, quoi qu'il arrivât (JULES MICHELET, Le Peuple, 1846, page 29 ).

Les garçons qui étudient dans les écoles, ils préparent une carrière (GEORGES BERNANOS, Monsieur Ouine, 1943, page 1485 ). II.— Emploi transitif.

Appliquer son esprit à quelque chose. A.— [L'idée dominante est celle d'apprendre] 1.

[L'intelligence joue le rôle principal] a) [L'objet désigne une discipline d'enseignement] Par un effort intellectuel, acquérir des connaissances dans un domaine précis.

Étudier l'anatomie, la chimie, le droit, l'histoire, la médecine.

Synonyme familier : travailler.

Je voudrais que les jeunes filles étudiassent le latin comme les petits garçons (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, De l'amour, 1822, page 217 ).

Je me suis mis à étudier les mathématiques, non pas pour être un mathématicien, mais pour ouvrir mon esprit à cette sorte de conception (JEAN-JACQUES AMPÈRE, Correspondance, 1825, page 351) : Ø 1.

Je connais les plantes, je les cueille, je les rapporte, je les fais bouillir, j'en fais une bonne infusion, je la donne à mes malades s'ils en ont besoin.

Est-ce que ça rend l'infusion meilleure de mettre barbaro sur la bouteille? — Je croyais, dit timidement M.

Delteil, qu'il n'y avait pas moyen d'étudier la botanique sans connaître un peu le latin. JULES FLEURY-HUSSON, DIT CHAMPFLEURY, Les Souffrances du professeur Delteil, 1853, page 88. — [Par métonymie de l'objet] J'ai commencé à étudier mon examen avec trop de détails, de sorte que maintenant j'en suis encombré (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1843, page 143 ). b) [L'objet désigne un instrument de musique] Apprendre à jouer de.

Elle s'obligeait à sauter du lit à sept heures et à étudier son piano dans le salon glacé (JACQUES CHARDONNE, L'Épithalame, 1921, page 9 ). — emploi absolu.

Ce pianiste étudie plusieurs heures par jour (Dictionnaire de l'Académie française.

1878-1932). — [Par métonymie de l'objet] [Je] n'ai plaisir à étudier que la « Barcarolle » et le « Roi des Aulnes » (ANDRÉ GIDE, Journal, 1927, page 860 ). 2.

[La mémoire joue le rôle principal] Essayer de fixer dans sa mémoire, d'apprendre par coeur.

Étudier ses leçons; étudier les conjugaisons, les verbes irréguliers.

Synonymes familiers : bosser, bûcher, piocher, potasser.

Les écoliers qui étudient à haute voix ce qu'ils veulent apprendre, afin que la leçon entre par deux portes dans leur mémoire (JOSEPH JOUBERT, Pensées, tome 1, 1824, page 155 ). 3.

[La pratique joue le rôle principal] Apprendre un art, s'exercer à une technique.

Il prit des leçons de diction, étudia l'art du maquillage et s'affilia à des troupes 2. »

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