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Définition: ÉVÊCHÉ, substantif masculin.

Publié le 03/02/2016

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Définition: ÉVÊCHÉ, substantif masculin. A.— Territoire, circonscription ecclésiastique comprenant plusieurs paroisses et placé(e) sous l'autorité spirituelle d'un évêque; ensemble des chrétiens dont il a la charge pastorale. Synonyme moderne : diocèse. Il érigea en évêchés les grands monastères de Saint-Pol-de-Léon, de Tréguier, de Saint-Brieuc, de Saint-Malo, de Dol (ERNEST RENAN, Souvenirs d'enfance et de jeunesse, 1883, page 3 ). Il y aurait lieu de faire un évêché de la Sarre, en détachant des parties qui aujourd'hui relèvent de Trèves et de Spire (MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 13, 1920-22, page 56) : Ø Sa Sainteté m'a donné l'évêché de Trente en récompense de mes travaux. Mais, bientôt, effrayé de voir que j'avais la charge de tant d'âmes quand à peine je pouvais rendre compte de la mienne, j'ai laissé la gloire et les honneurs... ALBERT CAMUS, La Dévotion à la croix, 1953, 2e. journée, page 551. — Spécialement. HISTOIRE. Les Trois-Évêchés Les trois villes épiscopales de Metz, Toul et Verdun, sièges des évêques de ces territoires. Les troupes de la ci-devant province des Trois-Évêchés (ÉMILE ERCKMANN ET ALEXANDRE CHATRIAN, DITS ERCKMANN-CHATRIAN, Histoire d'un paysan, tome 1, 1870, page 298 ). Verdun était une ville charnelle, un des trois évêchés (FRANÇOIS MAURIAC, Journal 3, 1940, page 275 ). — Par métonymie. 1. Titre, dignité, fonction d'un évêque. Synonyme moderne : épiscopat. — Savez-vous qu'il est question d'un évêché pour le grand vicaire? (ÉMILE ZOLA, La Conquête de Plassans, 1874, page 1168 ). L'élévation d'un prêtre de son diocèse à un évêché non suffragant ne le concernait en rien (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, L'Orme du mail 1897, page 43 ). · Locution. À bon évêque dur évêché (VICTOR HUGO, Les Misérables, tome 1, 1862, page 16 ). 2. Vieux. Revenu d'un évêché. L'évêché de Digne, quinze mille francs de fixe, dix mille francs de casuel (VICTOR HUGO, Les Misérables, tome 1, 1862page 56 ). B.— Lieu où réside l'évêque. 1. Demeure, palais épiscopal. Jardins de l'évêché; dîner à l'évêché. Ces gracieux évêchés abrités dans l'ombre des cathédrales (LOUIS HOURTICQ, Histoire générale de l'art, La France, 1914, page 458 ). L'évêché est une vaste maison ancienne, un peu délabrée; avec des plafonds très hauts (LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Les Hommes de bonne volonté, 1939, page 233 ). 2. Par extension. a) Ville où réside l'évêque. Aire-sur-l'Adour (...). Jadis, place forte sous Jules César, puis premier évêché des Gaules (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Chez nous, 1921, page 50 ). Le duc de Fer (...) avait poussé jusqu'à Aire, le vieil évêché romain (JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, 1925, page 104 ). b) Ensemble des services de l'administration diocésaine. Ce fut elle qui mit en mouvement les grands ressorts : l'évêché, le tribunal, la chambre de commerce (EUGÈNE MELCHIOR, VICOMTE DE VOGÜÉ, Les Morts qui parlent, 1899, page 96 ). L'évêché n'a pas envoyé de représentant, et presque personne n'est venu des presbytères voisins (MAURICE BARRÈS,La Colline inspirée, 1913, page 150 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 296. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 548, b) 349; XXe. siècle : a) 551, b) 272.

« DE VOGÜÉ, Les Morts qui parlent, 1899, page 96 ).

L'évêché n'a pas envoyé de représentant, et presque personne n'est venu des presbytères voisins (MAURICE BARRÈS,La Colline inspirée, 1913, page 150 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 296.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 548, b) 349; XXe. siècle : a) 551, b) 272. 2. »

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