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Définition: FACILE, adjectif.

Publié le 09/02/2016

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Définition: FACILE, adjectif. A.— 1. Qui se fait sans effort, sans peine. Créer, détruire, ce sont les deux ravissements de l'enfance : créer est long; détruire est court, facile (JULES MICHELET, L'Oiseau, 1856, page 307 ). Combattre ces préjugés n'est pas chose facile; mais c'est faire oeuvre très utile (GEORGES SOREL, Reflexions sur la violence, 1908, page 52) : Ø 1. Ce n'est pas la première fois que je bute devant un diagnostic... facile — oui, c'était un diagnostic très facile, en somme, un cas classique nettement caractérisé... ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, Le Pénitencier, 1922, page 756. SYNTAXE : Métier, travail, tâche facile; calcul, opération, version facile. · Impersonnel. Il est plus facile de mourir pour la femme qu'on aime que de vivre avec elle (ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Les Silences du colonel Bramble, 1918, page 77 ). C'est facile de vouloir aller rejoindre le maquis, mais le maquis ne voudrait peut-être pas de lui (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer, 1948, page 280 ). [Pour marquer la désapprobation] Il est trop facile de raisonner bien quand on n'a rien à gagner ni à perdre (ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1926, page 686 ). Ne renverse pas les rôles. Il est trop facile de refuser de comprendre (JULIEN GRACQ, Le Rivage des Syrtes, 1951, page 51 ). · Expression. C'est facile comme bonjour, c'est facile comme tout. C'est trop facile! — En particulier. · Un parcours facile, une montagne d'accès facile. Qui n'offre pas d'obstacle. Nous sommes descendus par un chemin facile et très frayé qui serpente sur cette charmante côte (MARIE-FRANÇOISE-PIERRE GONCTHIER DE BIRAN, DIT MAINE DE BIRAN, Journal, 1816, page 193 ). De vastes plaines crayeuses, faiblement ondulées, aux horizons étendus, d'un parcours très facile (MARÉCHAL FERDINAND FOCH, Mémoires pour servir à l'histoire de la guerre de 1914-1918, tome 1, 1929, page 98 ). La forêt s'éclaircissait un peu, la route devenait plus facile, quoique glissante (ALBERT CAMUS, L'Exil et le Royaume, 1957, page 1659 ). Au figuré. Personne d'accès facile/de facile accès. Confer accès1 exemple 26 et 27. · Qui ne donne pas de soucis, qui demande peu d'efforts. Époque facile; avoir la vie facile; avoir des débuts faciles. Sabine (...) pensait à son existence dolente et facile, à ses puériles angoisses, au plaisir que lui donnaient le confort et le repos, à ses contentements de vanité (ANNA DE NOAILLES, La Nouvelle espérance, 1903, page 42) : Ø 2. Coucher de soleil. Grenadine. L'heure était facile comme l'asphalte. Un apaisement tombait, malgré la brûlure des amers. PAUL MORAND, Ouvert la nuit, 1922, page 175. — Locutions. · Avoir l'étonnement, le rire, la larme facile, etc. S'étonner, rire, pleurer aisément. De La Hourmerie avait l'agacement facile. Il eut un geste impatienté (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs les Ronds-de-cuir, 1893, 3e. tableau, I, page 96 ). Je suis un vieux soldat (...) c'est-à-dire un homme ayant la claque facile pour les petits jeunes gens impertinents (LÉON BLOY, Journal, 1901, page 64) : Ø 3. Il avait donc pleuré, et assez longuement, à cause de la peine qu'il causait à un être qu'il n'aimait que jusqu'à un certain point! Il en conclut qu'il avait la larme facile, ce que d'ailleurs il n'ignorait pas. HENRI DE MONTHERLANT, Le Démon du bien, 1937, page 1306. · Avoir l'argent facile. Donner de l'argent aisément, être toujours prêt à payer. Byron avait le ducat facile (ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Ariel ou la vie de Shelley, 1923, page 246 ). Bientôt il fut très populaire, d'autant plus qu'il avait toujours la main à la poche, avait l'argent facile (BLAISE CENDRARS, La Main coupée, 1946, page 207 ). · Avoir le travail facile. Travailler avec aisance, vite et bien (confer Dictionnaire de l'Académie Française). · Familier. Avoir la gâchette facile. " Être porté à faire usage d'une arme à feu " (Grand Larousse de la langue française en six volumes). 2. Emploi comme substantif masculin avec valeur de neutre. Ce qui se fait sans effort, sans peine. Le facile est lié à l'absence ou mieux à la cessation de l'obstacle ou de l'entrave (PAUL RICOEUR, Philosophie de la volonté, 1949, page 107 ). Les nations modernes courent au plus pressé et au plus facile (FRANÇOIS PERROUX, L'Économie du XXe. siècle. 1964, page 343 ). B.— Qui a de l'aisance; où l'on ne sent aucune gêne, libre, dégagé. Une démarche facile; des gestes, des mouvements faciles. Peyrony développe une foulée longue et facile (HENRI DE MONTHERLANT, Les Olympiques, 1924, page 314 ). Mon rapport avec les femmes était naturel, aisé, facile comme on dit. Il n'y entrait pas de ruse ou seulement celle, ostensible, qu'elles considèrent comme un hommage (ALBERT CAMUS, La Chute, 1956, page 1503) : Ø 4.... Delestang, attaquant la polka, se mit à tourner la manivelle. Mais c'était autre chose. Il n'avait pas le jeu souple, le tour de poignet facile et moelleux du chambellan. ÉMILE ZOLA, Son Excellence Eugène Rougon, 1876, page 172. · Locution. Avoir la parole, l'élocution, la plume facile. Parler, écrire avec aisance : Ø 5. Il [M. de Pontmartin] avait la plume facile, distinguée, élégante, de cette élégance courante, qui ne se donne pas le temps d'approfondir... CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, tome 2, 1862, page 3. — En particulier. a ) Vieilli. Qui produit, qui exécute sans effort, sans peine. Un esprit, un génie facile : Ø 6.... plus d'un écrivain qu'on lit non sans plaisir et qui vous paraît facile, vous avouera, s'il l'ose, qu'il corrige, qu'il rature et qu'il recopie beaucoup. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Premiers lundis, tome 2, 1869, page 203. · [Par métonymie du déterminé] Un crayon, un pinceau, un ciseau facile (Dictionnaire de l'Académie Française). Crois-tu que les grandes oeuvres naissent des plumes faciles? (JEAN-PAUL SARTRE, Les Mots, 1964, page 155) : Ø 7.... il arrive (...) qu'un modèle est plus clairement exprimé par le pinceau abondant et facile d'un coloriste que par le crayon d'un dessinateur. CHARLES BAUDELAIRE, Salon de 1845, 1846, page 159. ß ) Qui donne l'impression d'avoir été fait sans effort, sans peine. Un style naturel et facile. La musique de ce compositeur est facile (Dictionnaire de l'Académie française. ). L'art de faire difficilement des vers faciles (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 3, 1848, page 37) : Ø 8.... le public (...) s'imagine peut-être que peinture abstraite est synonyme de peinture facile. Il ne se doute pas que (...) la complication de la technique est en raison directe des sacrifices naturalistes. ANDRÉ LHOTE, Peinture d'abord, 1942, page 68. C.— Péjoratif. Qui ne demande pas assez d'effort, de peine pour être de qualité; qui est fait sans recherche ou qui manque de subtilité. Argument, jeu de mots, plaisanterie facile. La littérature facile (Dictionnaire de l'Académie française. 1932). Tu abuses toujours des effets les plus faciles, cet oeil qui grossit comme un boulet de verre tricolore, le nez ravagé par le phylloxéra (PAUL CLAUDEL, Protée, 1927, I, 4, page 369) : Ø 9. Une armée de fonctionnaires (...) assidus en dépit de quelques exceptions (...), de quelques occupants de sinécure, cibles de brocards faciles... ALEXANDRE ARNOUX, Roi d'un jour, 1956, page 324. D.— 1. Facile à + infinitif. a) Qui se prête aisément à subir l'action exprimée par l'infinitif. Problème facile à résoudre. Cette phrase, ce passage est facile à traduire (Dictionnaire de l'Académie française. ). J'en suis venu à aimer les livres très courts, faciles à lire, d'une impression large, pleine d'éclaircies (JULES RENARD, Journal, 1890, page 52 ). Facile à conduire, mais sujet aux paniques, prompt aux débandades, ce troupeau soutient mollement les chefs, qu'il lâche aux tournants de la route (EUGÈNE MELCHIOR, VICOMTE DE VOGÜÉ, Les Morts qui parlent, 1899, page 243) : Ø 10.... deux équipes sont là. Entre elles, le rapport apparent des forces est facile à établir. D'un côté, tout; de l'autre, rien. CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1956, page 104. Remarque : L'infinitif introduit par à est parfois sous-entendu. Cible facile (à atteindre). Sortie sur un petit escalier, portes battantes assourdies, serrures faciles, gonds discrets (HONORÉ DE BALZAC, Mais. Nucingen, 1838, page 608). · Locution. (Personne) facile à vivre. (Personne) dont le caractère est conciliant, accommodant Vous avez un très bon caractère et vous êtes très facile à vivre (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, La Vie littéraire. 1888, page 11 ). — [Pour marquer la désapprobation] C'est facile à dire; cela est plus facile à dire qu'à faire. Le médecin (...) a encore insisté pour qu'on m'envoye à la campagne... C'était bien facile à dire, mais on avait pas les moyens (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 111 ). Calmez-vous, calmez-vous! C'est facile à dire! (ALBERT CAMUS, Un Cas intéressant, adapté de Dino Buzzati. 1955, 5e. tableau, page 651 ). b) Qui est naturellement porté à : Ø 11. Il est pour les âmes faciles à s'épanouir une heure délicieuse qui survient au moment où la nuit n'est pas encore et où le jour n'est plus... HONORÉ DE BALZAC, La Bourse, 1832, page 391. 2. Facile à + substantif. a) Enclin à. Sa mélancolie n'avait rien d'atrabilaire, douce plutôt et facile aux attendrissements (ABBÉ HENRI BREMOND, Histoire littéraire du sentiment religieux en France, tome 4, 1920, page 132 ). Tous les hommes sont faciles au crime et retombent de nature dans le mal (HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, 1931, page 152 ). b) Sujet à, exposé à. Pendant la période apyrexique, Harbert demeurait comme brisé, ayant la tête lourde et facile aux étourdissements (JULES VERNE, L'Île mystérieuse, 1874, page 508 ). E.— 1. Que l'on obtient, que l'on acquiert sans effort, sans peine. · [En parlant d'une chose concrète] Après une jeunesse si pauvre, j'éprouve une espèce d'ahurissement devant le facile et abondant argent qui me tombe entre mes mains (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1892, page 327) : Ø 12. Des volontaires sans discipline ne font pas vingt-cinq lieues à pied avec armes et bagages en huit jours, dans un pays où le vin est facile... JEAN GIONO, Le Bonheur fou, 1957, page 309. · [En parlant d'une chose abstraite] Gloire facile; remporter une victoire facile. J'avais l'orgueil de ma candeur, de mon inexpérience, de ma facile égalité d'âme (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 3, 1855, page 411) : Ø 13. Les chaleurs débilitantes de l'été énervent les vices eux-mêmes. Dans ces climats privilégiés, la vertu est aussi facile que la sobriété. EDMOND ABOUT, La Grèce contemporaine, 1854, page 207. — Spécialement. Qui peut être assumé aisément. Morale facile. La religion chez eux, douce et facile, n'y est pas, comme partout ailleurs, une sorte de gêne, une source de discordes (JEAN DUSAULX, Voyage à Barège et dans les Hautes-Pyrénées fait en 1788, tome 1, 1796, page 75 ). La religion trop facile et trop séduisante que notre mère faisait aimer au lieu de la faire redouter de ses filles (ALPHONSE DE LAMARTINE, Nouvelles Confidences, 1851, page 71 ). 2. Qui se prête à être saisi sans peine par l'esprit, qui se comprend aisément. Cet auteur (...) n'est pas facile (Dictionnaire de l'Académie française. ). Il ne reste, pour juillet, à l'oral, que de l'anglais, du français et un texte facile dans une deuxième langue (JACQUES RIVIÈRE, Correspondance [avec Alain-Fournier] , 1907, page 221) : Ø 14. Si bonne-maman trichait aux cartes pour me faire gagner, si tante Lili me proposait une devinette trop facile, j'entrais en transes. SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 17. F.— Sociable, arrangeant, accommodant Un homme de caractère facile. Il est toujours de bonne humeur. Il est facile, jovial (PROSPER MÉRIMÉE, Le Théâtre de Clara Gazul, 1825, page 342 ). François Ier. Ce roi chevalier, de sang chaud et de mince cervelle, bon compagnon, facile avec les siens (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Génie latin, 1909, page 14) : Ø 15.... les gens bien élevés et très vicieux (...) ayant des crimes à racheter, (...) sollicitent par provision l'indulgence en se montrant faciles avec les défauts de leurs juges... HONORÉ DE BALZAC, La Cousine Bette, 1846, page 45. · Facile en. Tout le monde sait parfaitement que si ces gens-là travaillent dur, ils ne sont pas faciles en affaires (GEORGES BERNANOS, Journal d'un curé de campagne, 1936, page 1085 ). — Vieilli. Qui accorde aisément ce que l'on attend de lui. C'est un homme trop facile, on lui fait faire tout ce qu'on veut (Dictionnaire de l'Académie française. ). Ce bon et trop facile Porsenna (JULES MICHELET, Histoire romaine, tome 1, 1831, page 83) : Ø 16. J'ai vu des gens assez bêtes et assez faciles pour se laisser persuader qu'ils n'aiment pas une chose qu'ils aiment. PAUL VALÉRY, Tel quel I, 1941, page 86. · Femme facile. Dont on obtient sans peine les faveurs. Le gros Hornsby, séducteur pour bonniches faciles (GEORGES MAGNANE, La Bête à concours, 1941, page 223 ). Par métonymie. Il essaya même de courtiser la jeune femme; il connaissait vaguement l'histoire de ses secrètes amours, ce qui la lui faisait juger de vertu facile (ÉMILE ZOLA, Madeleine Férat, 1868, page 120 ). Remarque : On relève dans la langue pop et argotique un emploi adverbial avec le sens de « facilement ». Un petit coup fourré (...) qu'on croyait écraser facile (SIMONIN, Cave se rebiffe, 1954, page 170). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 7 175. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 10 599, b) 9 478; XXe. siècle : a) 8 008, b) 11 576.

« S'étonner, rire, pleurer aisément.

De La Hourmerie avait l'agacement facile.

Il eut un geste impatienté (GEORGES MOINAUX, DIT GEORGES COURTELINE, Messieurs les Ronds-de-cuir, 1893, 3e.

tableau, I, page 96 ).

Je suis un vieux soldat (...) c'est-à-dire un homme ayant la claque facile pour les petits jeunes gens impertinents (LÉON BLOY, Journal, 1901, page 64) : Ø 3.

Il avait donc pleuré, et assez longuement, à cause de la peine qu'il causait à un être qu'il n'aimait que jusqu'à un certain point! Il en conclut qu'il avait la larme facile, ce que d'ailleurs il n'ignorait pas. HENRI DE MONTHERLANT, Le Démon du bien, 1937, page 1306. · Avoir l'argent facile.

Donner de l'argent aisément, être toujours prêt à payer.

Byron avait le ducat facile (ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Ariel ou la vie de Shelley, 1923, page 246 ).

Bientôt il fut très populaire, d'autant plus qu'il avait toujours la main à la poche, avait l'argent facile (BLAISE CENDRARS, La Main coupée, 1946, page 207 ). · Avoir le travail facile.

Travailler avec aisance, vite et bien (confer Dictionnaire de l'Académie Française). · Familier.

Avoir la gâchette facile.

" Être porté à faire usage d'une arme à feu " (Grand Larousse de la langue française en six volumes). 2.

Emploi comme substantif masculin avec valeur de neutre.

Ce qui se fait sans effort, sans peine.

Le facile est lié à l'absence ou mieux à la cessation de l'obstacle ou de l'entrave (PAUL RICOEUR, Philosophie de la volonté, 1949, page 107 ).

Les nations modernes courent au plus pressé et au plus facile (FRANÇOIS PERROUX, L'Économie du XXe.

siècle. 1964, page 343 ). B.— Qui a de l'aisance; où l'on ne sent aucune gêne, libre, dégagé.

Une démarche facile; des gestes, des mouvements faciles.

Peyrony développe une foulée longue et facile (HENRI DE MONTHERLANT, Les Olympiques, 1924, page 314 ).

Mon rapport avec les femmes était naturel, aisé, facile comme on dit.

Il n'y entrait pas de ruse ou seulement celle, ostensible, qu'elles considèrent comme un hommage (ALBERT CAMUS, La Chute, 1956, page 1503) : Ø 4....

Delestang, attaquant la polka, se mit à tourner la manivelle.

Mais c'était autre chose.

Il n'avait pas le jeu souple, le tour de poignet facile et moelleux du chambellan. ÉMILE ZOLA, Son Excellence Eugène Rougon, 1876, page 172. · Locution.

Avoir la parole, l'élocution, la plume facile. Parler, écrire avec aisance : Ø 5.

Il [M.

de Pontmartin] avait la plume facile, distinguée, élégante, de cette élégance courante, qui ne se donne pas le temps d'approfondir... CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, tome 2, 1862, page 3. — En particulier. a ) Vieilli.

Qui produit, qui exécute sans effort, sans peine.

Un esprit, un génie facile : Ø 6....

plus d'un écrivain qu'on lit non sans plaisir et qui vous paraît facile, vous avouera, s'il l'ose, qu'il corrige, qu'il rature et qu'il recopie beaucoup. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Premiers lundis, tome 2, 2. »

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