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Définition du terme: CRITIQUE4, substantif masculin.

Publié le 05/12/2015

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Définition du terme: CRITIQUE4, substantif masculin. A.— Celui qui a le don, le pouvoir de juger un être, une chose à sa juste valeur, de discerner ses mérites et défauts. J'ai dit que mon frère était grand observateur et critique judicieux pour son âge (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, tome 2, 1855, page 470 ). — En particulier. Celui qui fait preuve d'objectivité dans ses jugements et sait prendre ses distances envers les conventions, les préjugés et les superstitions : Ø 1. On supposa des miracles qui l'appuyaient, et on mit des fanatiques en avant, qui s'en disaient les témoins; car qui ne fait pas des miracles partout où l'on trouve des esprits disposés à y croire? On en a vu ou cru voir au tombeau du bienheureux Pâris, dans un siècle aussi éclairé que le nôtre, et au milieu d'une immense population, qui pouvait fournir plus d'un critique, mais beaucoup plus encore d'enthousiastes et de fripons. CHARLES-FRANÇOIS DUPUIS, Abrégé de l'origine de tous les cultes, 1796, page 329. B.— Domaine de la littérature et des Beaux-Arts. 1. Personne spécialisée dans le genre littéraire de la critique (confer critique3 B 3 par extension a); personne qui examine les ouvrages d'autrui en vue de les juger d'après un ensemble de critères systématisés. Se faire le critique de (tel écrivain). a) Domaine littéraire Les critiques anglais, contemporains; les anciens critiques; les grammairiens et les critiques; les historiens et les critiques; juger, raisonner en critique. Chevassu est un homme de lettres, non un critique dramatique (JULES RENARD, Journal, 1909, page 1258 ). Classique est l'écrivain qui porte un critique en soi-même (PAUL VALÉRY, Variété II, 1929, page 140 ). b) Domaine des Beaux-Arts : Ø 2. Pour rendre moins imprécise et moins incomplète cette tentative d'explication de l'importance actuelle de Baudelaire, je devrais maintenant rappeler ce qu'il fut comme critique de la peinture. Il a connu Delacroix et Manet. Il a essayé de peser les mérites respectifs d'Ingres et de son rival, comme il a pu comparer dans leurs « réalismes » bien dissemblables les oeuvres de Courbet avec celles de Manet. PAUL VALÉRY, Variété II, 1929 page 153. 2. Journaliste attaché à un quotidien, à un périodique, qui informe le public sur les nouveautés littéraires, artistiques, analyse ces productions et porte sur elles un jugement de valeur. Un critique influent, mordant; un grand critique. Cet homme a un très joli talent de critique et de faiseur d'articles (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1886, page 609 ). Le directeur de théâtre ne mesure pas la valeur d'un critique au tirage de son journal (JULES RENARD, Journal, 1907, page 1135) : Ø 3. Je sais gré à Abel de ne pas m'avoir envoyé son livre. Je n'ai pu le feuilleter sans honte; honte non tant à cause du livre même — où je vois, après tout, plus de sottise encore que d'indécence — mais honte à songer qu'Abel, Abel Vautier, ton ami, l'avait écrit. En vain, j'ai cherché de page en page ce « grand talent » que le critique du Temps y découvre. ANDRÉ GIDE, La Porte étroite, 1909, page 551. STATISTIQUES : Critique3 et 4. Fréquence absolue littéraire : 4 971. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 4 455, b) 7 089; XXe. siècle : a) 8 700, b) 8 317. Forme dérivée du verbe "critiquer" critiquer CRITIQUER, verbe transitif. A.— [La critique est un examen raisonné, objectif, qui s'attache à relever les qualités et les défauts et donne lieu à un jugement de valeur] 1. emploi absolu. Exercer son intelligence à démêler le vrai du faux, le bon du mauvais, le juste de l'injuste en vue d'estimer la valeur de l'être ou de la chose qu'on soumet à cet examen. Besoin, droit de critiquer; enclin à critiquer. Critiquer, c'est se poser en spectateur et en juge au milieu de la variété des choses (ERNEST RENAN, L'Avenir de la science, 1890, page 145 ). À côté de moi qui travaille, il y a trop souvent un autre moi qui examine, raisonne, critique (PAUL LÉAUTAUD, Journal littéraire, tome 1, 1893-1906, page 17) : Ø 1. On ne saurait l'appeler [Charles Du Bos] un critique, si critiquer c'est juger et classer. Ou du moins n'agissait-il en critique qu'au départ, dans le partage qu'il établissait entre les écrivains dignes de son attention et ceux auxquels il refusait l'existence. FRANÇOIS MAURIAC, Journal 3, 1940, page 265. SYNTAXE : Analyser, apprécier, commenter, examiner, surveiller et critiquer; critiquer cruellement, doctement, durement, expérimentalement, justement, librement, méticuleusement, pertinemment, sainement, savamment, scientifiquement, sérieusement, sévèrement, systématiquement, timidement, victorieusement, violemment, vivement; critiquer à bon droit, à juste titre, pour critiquer, pour le plaisir, sans motif valable; oser critiquer; s'amuser à critiquer; s'abstenir de critiquer; pour le plaisir de critiquer; les esprits chagrins qui critiquent. 2. [L'objet désigne une personne ou une chose] a) Porter un jugement motivé sur quelqu'un ou sur quelque chose. Comment critiquer un vrai poète? (HENRI, ALBAN FOURNIER, DIT ALAIN-FOURNIER, Correspondance [avec Jacques Rivière] , 1905, page 130 ). L'on ne peut critiquer sainement que ce que l'on a d'abord bien compris (ANDRÉ GIDE, Journal, 1929, page 917 ). b) En particulier. Soumettre une chose à un examen méthodique en vue de l'estimer à sa juste valeur; la juger d'après des critères appropriés qui varient selon les domaines. — Domaine de la pensée. Faire la part de la vérité et de l'erreur à propos d'une production abstraite de l'esprit. Une conception de la durée et de la causalité que nous critiquerons en détail (HENRI BERGSON, Essai sur les données immédiates de la conscience, 1889, page 119 ). Le tragique spirituel, notion que Tchekhov m'apprit à critiquer (CHARLES DU BOS, Journal, 1924, page 173) : Ø 2. On doit toujours être prêt à critiquer une théorie; on doit toujours la supposer vulnérable (...). Il faut tout admettre comme critiquable, mais ce n'est pas une raison pour critiquer à tort et à travers comme font certaines gens pour faire parler d'eux en faisant des critiques d'hommes haut placés. Comme la critique est fort difficile à juger, ils en tirent toujours profit. CLAUDE BERNARD, Principes de médecine expérimentale, 1878, page 253. — Domaine de la sciences expérimentales Déterminer la portée d'un phénomène. Les notions recueillies par le médecin (...) doivent être appréciées, critiquées, et, parfois, ramenées à leur juste valeur (DOCTEUR HENRI CODET, Psychiatrie, 1926, page 4 ). — Domaine de l'histoire. Établir l'authenticité et la portée d'un fait, d'un document, d'un témoignage. Il faut critiquer les religions comme on critique les poèmes primitifs (ERNEST RENAN, L'Avenir de la science, 1890 page 275 ). Il avait épluché les bévues du Talmud et critiqué scientifiquement la Bible (ALEXANDRE ARNOUX, Carnet de route du Juif errant, 1931, page 227 ). — Domaine de la morale. Faire la part du bon et du mauvais, du bien et du mal. En laissant l'État reprendre sa liberté, nous gardons le plus précieux de nos droits, celui de la critiquer (GEORGES BERNANOS, Les Enfants humiliés, 1948, page 90 ). — Domaine de l'esthétique. Discerner dans un ouvrage, une oeuvre, l'ensemble des qualités et des défauts qui le/la rendent plus ou moins conforme à une perfection idéale. Examiner scrupuleusement ce livre et en critiquer les détails (ALFRED DE MUSSET, dans la Revue des Deux-Mondes, 1833, page 610 ). Il plaça sa toile sur son chevalet, et alla chez son ancien Maître (...) il le pria de venir critiquer l'oeuvre rejetée (HONORÉ DE BALZAC, Pierre Grassou, 1840, page 442 ). — Domaine de l'action. Déterminer la qualité plus ou moins fine d'une chose dont la réalisation ou l'accomplissement sont soumis à des règles conventionnelles. Critiquer une bataille, une manoeuvre, un match. [L'oncle] critiquait méticuleusement les fautes d'équitation (PAUL ADAM, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, page 243 ). Tâter, de la narine et de la langue, les vins et critiquer la cuisson (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Le Fanal bleu, 1949, page 224 ). 3. Emploi pronominal réfléchi. a) Soumettre sa propre personne à un examen, en vue de porter sur elle un jugement de valeur. Ernest se promena fièrement dans sa chambre, il se mit de trois-quarts, de profil, de face devant la glace, il essaya de se critiquer (HONORÉ DE BALZAC, Modeste Mignon, 1844, page 148 ). b) Se soumettre à un examen en tant qu'auteur, réalisateur de quelque chose, afin de l'estimer à sa juste valeur. Synonyme : se juger. Pioche bien la « Paysanne »; (...) revois tout, épluche-toi; apprends à te critiquer toi-même (GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1852, page 69 ). Ceux qui agissent sans se critiquer (PIERRE TEILHARD DE CHARDIN, Le Milieu divin, 1955, page 40 ). B.— [Par restriction de sens; la critique ne s'attache à relever que les défauts, les imperfections] 1. emploi absolu. Émettre, formuler des jugements défavorables, d'une façon systématique ou occasionnelle. L'amitié n'est pas faite pour critiquer, (...). Elle est faite pour donner confiance (JEAN-PAUL SARTRE, L'Âge de raison, 1945 page 47) : Ø 3. Papa aimait se moquer, et maman critiquer; peu de gens trouvaient grâce devant eux, alors que je n'entendais jamais personne les dénigrer : leur manière de vivre représentait donc la norme absolue. SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 49. 2. [L'objet désigne une personne ou une chose] a) Reprendre quelqu'un ou porter sur lui un jugement défavorable en se fondant sur un ou des défauts qu'il accuse. Synonymes : blâmer, reprendre; antonymes : admirer, féliciter, louer. Ils critiquent Géricault parce que dans sa « Course d'Epsom » (...) il a peint des chevaux qui galopent ventre à terre (AUGUSTE RODIN. L'Art, entreiens réunis par Paul Gsell, 1911, page 87 ). Ces premières attaques, si elles atteignirent Blaise Pascal, le délivraient du moins de son rôle irritant d'enfant prodige. Il était critiqué, peut-être jalousé par Descartes (FRANÇOIS MAURIAC, Blaise Pascal et sa soeur, 1931, page 39 ). — Critiquer quelqu'un + objet second préposition; de + infinitif, pour + infinitif passé; en raison de, pour + substantif. On nous a reproché d'avoir employé un mot nouveau, le « déterminisme » (...). On m'a beaucoup critiqué sur ce mot (CLAUDE BERNARD, Principes de médecine expérimentale, 1878 page 265 ). — Au figuré. [Le sujet désigne une entité] Elle sent elle-même comme quelque chose qui la critique (DOCTEUR PIERRE-MARIE-FÉLIX JANET, Les Obsessions et la psychasthénie, 1903, page 27 ). b) Juger défavorablement quelque chose en se fondant sur une ou des imperfections qu'elle présente. Il avait critiqué le montage d'une pompe à huile (ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Vol de nuit, 1931, page 93 ). Il refuse tout d'abord d'adhérer; il considère les choses au point de vue historique; il critique sévèrement, selon les règles, l'impulsion qui l'envahit, l'emporte (ALEXANDRE ARNOUX, Les Crimes innocents. 1952, page 23 ). — Au figuré. De sorte (...) que la raison pût critiquer la valeur du témoignage des sens (AUGUSTIN COURNOT, Essai sur les fondements de nos connaissances et sur les caractères de la critique philosophique, 1851, page 599 ). c) Juger défavorablement quelqu'un ou quelque chose, souvent avec acrimonie, en ne retenant que leurs défauts, leurs imperfections, ou même sans motif valable. Le sentiment de tout Français s'oppose à ce qu'il prenne une initiative quelconque et en même temps le pousse à critiquer tout ce qui se fait autour de lui (PROSPER MÉRIMÉE, Lettres à Monsieur Panizzi, tome 2, 1850-70, page 402 ). Comme on critiquait devant lui Villars absent, il coupa net la conversation, en rappelant que Villars était son ami (MARCEL ARLAND, L'Ordre, 1929, page 195 ). PARADIGMES. a) Synonymes : bafouer, décrier, dénigrer, déchirer. b) Synonyme familier ou argotique, bêcher, chiner, débiner, étriller; éreinter, esquinter. — Critiquer que + verbe au subjonctif. Il avait critiqué que l'amie d'Odette donnât (...) dans le faux ancien (MARCEL PROUST, Du côté de chez Swann, 1913, page 245 ). 3. [L'objet désigne une chose] Relever un défaut chez quelqu'un, une imperfection dans quelque chose et porter sur eux un jugement défavorable motivé. Aristarques impatients, qui critiquent individuellement (...) les pierres dont la réunion seule peut donner une idée du plan de l'architecte (ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Catherine Howard, 1834, avertissement, page 206 ). Une attitude qui fut par la suite beaucoup critiquée : celle de me dérober au succès (ANDRÉ GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, page 525 ). Il s'asseyait, croisait les jambes sous la table, découvrant des fixe-chaussettes mauves : elle critiquait ce laisser-aller (SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958 page 182 ). SYNTAXE : Critiquer aigrement, amèrement, âprement, bassement, hardiment, ouvertement, poliment; critiquer avec aigreur, avec âpreté. C.— Par extension. Porter des jugements non fondés, exprimer des opinions non contrôlées. Critiquer à la manière de la plupart des feuilletonistes actuels, c'est exprimer des jugements tels quels d'une façon plus ou moins spirituelle (HONORÉ DE BALZAC, La Muse du département, 1844, page 214 ). Remarque : On rencontre dans la documentation a) Critiquant, ante, adjectif. Enclin, porté à la critique (souvent en mauvaise part). Quant à la nature de ces causeries (...) on m'a dit que ce n'était pas une nature critiquante et esthétisante (Anatole France, Vie littéraire, tome 2, 1890, page X). Le public des premières, ce public blasé, critiquant (Alphonse Daudet, Critique dramatique, 1897, page 81). b) Des dérivés péjoratifs et familiers a ) Criticaillon, substantif masculin rare. Mauvais critique qui juge à tort et à travers (confer J.-R. Bloch dans le Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (PAUL ROBERT) Supplément 1970 ß ).) Critiquailler, verbe intransitif Critiquer à tort et à travers, sans motif fondé. Est-ce qu'il n'est pas beaucoup mieux et plus beau d'être aimé et compris de quelques braves gens, qu'entendu, critiquaillé, ou flagorné par des milliers d'idiots? (Romain Rolland, Jean-Christophe, Révolte, 1907, page 449). La forme criticailler est attestée dans le Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française (Paul Robert) Supplément 1970 et Dictionnaire de la langue française Lexis, Larousse 1975. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 495 (critiqué : 118). Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 443, b) 658; XXe. siècle : a) 770, b) 906. DÉRIVÉS : Critiqueur, -euse, substantif et adjectif, familier (Celui) qui a la manie de critiquer, qui ne pense qu'à reprendre (souvent en mauvaise part). Une cause (...) dont il faut tenir tous les critiqueurs pour adversaires (GEORGES CLEMENCEAU, Vers la réparation, 1899, page 281 ). Repasser mon petit couplet critiqueur (LÉON FRAPIÉ, La Maternelle, 1904, page 206 ).

« ce « grand talent » que le critique du Temps y découvre. ANDRÉ GIDE, La Porte étroite, 1909, page 551. STATISTIQUES : Critique3 et 4.

Fréquence absolue littéraire : 4 971.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 4 455, b) 7 089; XXe.

siècle : a) 8 700, b) 8 317. Forme dérivée du verbe "critiquer" critiquer CRITIQUER, verbe transitif. A.— [La critique est un examen raisonné, objectif, qui s'attache à relever les qualités et les défauts et donne lieu à un jugement de valeur] 1.

emploi absolu.

Exercer son intelligence à démêler le vrai du faux, le bon du mauvais, le juste de l'injuste en vue d'estimer la valeur de l'être ou de la chose qu'on soumet à cet examen.

Besoin, droit de critiquer; enclin à critiquer. Critiquer, c'est se poser en spectateur et en juge au milieu de la variété des choses (ERNEST RENAN, L'Avenir de la science, 1890, page 145 ).

À côté de moi qui travaille, il y a trop souvent un autre moi qui examine, raisonne, critique (PAUL LÉAUTAUD, Journal littéraire, tome 1, 1893-1906, page 17) : Ø 1.

On ne saurait l'appeler [Charles Du Bos] un critique, si critiquer c'est juger et classer.

Ou du moins n'agissait-il en critique qu'au départ, dans le partage qu'il établissait entre les écrivains dignes de son attention et ceux auxquels il refusait l'existence. FRANÇOIS MAURIAC, Journal 3, 1940, page 265. SYNTAXE : Analyser, apprécier, commenter, examiner, surveiller et critiquer; critiquer cruellement, doctement, durement, expérimentalement, justement, librement, méticuleusement, pertinemment, sainement, savamment, scientifiquement, sérieusement, sévèrement, systématiquement, timidement, victorieusement, violemment, vivement; critiquer à bon droit, à juste titre, pour critiquer, pour le plaisir, sans motif valable; oser critiquer; s'amuser à critiquer; s'abstenir de critiquer; pour le plaisir de critiquer; les esprits chagrins qui critiquent. 2.

[L'objet désigne une personne ou une chose] a) Porter un jugement motivé sur quelqu'un ou sur quelque chose.

Comment critiquer un vrai poète? (HENRI, ALBAN FOURNIER, DIT ALAIN-FOURNIER, Correspondance [avec Jacques Rivière] , 1905, page 130 ).

L'on ne peut critiquer sainement que ce que l'on a d'abord bien compris (ANDRÉ GIDE, Journal, 1929, page 917 ). b) En particulier.

Soumettre une chose à un examen méthodique en vue de l'estimer à sa juste valeur; la juger d'après des critères appropriés qui varient selon les domaines. — Domaine de la pensée.

Faire la part de la vérité et de l'erreur à propos d'une production abstraite de l'esprit.

Une conception de la durée et de la causalité que nous critiquerons en détail (HENRI BERGSON, Essai sur les données immédiates de la conscience, 1889, page 119 ).

Le tragique spirituel, notion que Tchekhov m'apprit à critiquer (CHARLES DU BOS, Journal, 1924, page 173) : Ø 2.

On doit toujours être prêt à critiquer une théorie; on doit toujours la supposer vulnérable (...).

Il faut tout 2. »

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