Dictionnaire en ligne: DÉBORDÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Dictionnaire en ligne: DÉBORDÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de déborder* II.— Adjectif. A.— [En parlant d'inanimé] 1. [En parlant d'un cours d'eau] Qui a dépassé les bords de son lit et s'est répandu. La clameur d'un torrent débordé (ÉMILE ZOLA, Le Rêve, 1888, page 59 ). 2. [En parlant d'inanimés concrets] Dont les bords ont été enlevés. Couverture, drap, lit débordé(e). — TECHNOLOGIE. Louis débordé. Pièce rognée (Grand dictionnaire universel du XIXe. siècle (Pierre Larousse)-20e. ). B.— Au figuré. [En parlant d'une personne] 1. Vieilli. Caractérisé par ses débordements, débauché, dissolu, C'est un jeune homme fort débordé, une femme débordée. Mener une vie débordée (Dictionnaire de l'Académie française. 1798-1878). 2. Usuel au XXe. siècle. Qui est accablé, surchargé notamment de travail, incapable de dominer ou de redresser une situation. Je suis littéralement débordé. Expression synonyme : ne savoir où donner de la tête. Je ne puis pas m'occuper de ces détails. Je serais débordé (ÉMILE ZOLA, Son Excellence Eugène Rougon, 1876, page 242) : Ø 1. Mais oui, pauvre Bianca, elle est littéralement débordée ces jours-ci. Elle n'a plus une heure de libre depuis qu'elle fait partie du comité des loisirs. ALBERT CAMUS, Un cas intéressant, adapté de Dino Buzzati, 1955, page 683. Ø 2. La situation des jeunes filles est difficile aujourd'hui. Elles ont gagné quelques libertés; rien de nouveau (...) mais les parents furent élevés autrement. Ils sont débordés et non consentants; prêts à reprendre ce qui a été ravi, et la famille reste le lieu des tiraillements. JACQUES CHARDONNE, Femmes, 1961, page 18. Fréquence absolue littéraire : 327. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 338, b) 365; XXe. siècle : a) 678, b) 497.