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Dictionnaire en ligne: DÉTRESSE, substantif féminin.

Publié le 08/01/2016

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Dictionnaire en ligne: DÉTRESSE, substantif féminin. A.— Angoisse, grande peine d'esprit, de coeur, causée par la pression excessive de difficultés, de circonstances douloureuses, dramatiques. La détresse de l'âme; être en détresse, dans une grande détresse : Ø Soudain, il lui vint une telle angoisse que son coeur se trouva tordu de chagrin; elle connut une si grande détresse que son âme fut noyée de découragement. Un pressentiment terrible la fit frissonner de la tête aux pieds. Elle voyait le malheur — tel un oiseau de proie plane hautain, patient et lent, avant de fondre sur la victime de son choix — éployer une fois de plus ses sinistres ailes noires au-dessus de la maison des Beauchemin. GERMAINE GUÈVREMONT, Le Survenant, 1945, page 157. — Rare, par analogie. La vieille église (...) dans sa détresse solitaire (GEORGES BERNANOS, Sous le soleil de Satan, 1926, page 156 ). B.— État de nécessité, de besoin, de danger, de misère extrêmes, qui ne saurait se prolonger sans compromettre gravement une santé, un équilibre, une situation déjà critiques. Pousser des cris de détresse. 1. [Sur le plan physique et matériel] La détresse de la guerre, d'un logis, d'un peuple. — Rare. [Associé à un mot concret] Un bouton de veste en détresse. Le garçon (...) cacha sous une housse d'indienne à petites fleurs la détresse du canapé (FRANÇOIS COPPÉE, Prose, Coupable, 1897, page 34 ). — Locutions et expressions. Aux jours de détresse; un cheval en détresse; faire un signe de détresse; agiter son bonnet en signe de détresse. Aide à toute détresse. Association d'entr'aide connue sous le sigle A.T.D. (Confer Dictionnaire des mots nouveaux (PIERRE GILBERT), 1971, au mot quart-monde). On restait figés sur le quai, abandonnés, grelottants, à la détresse (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 108 ). " Boyaux en détresse, boyaux vides (Avoir les). Être à jeun, avoir faim " (Lucien Rigaud, Dictionnaire du jargon parisien, 1878, page 54). — Spécialement. a) FRANC-MAÇONNERIE. Le signe de détresse maçonnique (ALPHONSE DAUDET, Robert Helmont, 1874, page 126 ). b) MARINE, COMMUNICATIONS. Navire en détresse. En difficulté, en perdition. Faire le signal, les signaux de détresse; hisser le pavillon, tirer le canon de détresse; avion, train en détresse. Le mécanicien sifflait éperdument, à coups pressés, le sifflet haletant et lugubre de la détresse (ÉMILE ZOLA, La Bête humaine, 1890, page 153 ). Le long hululement pénétrant qu'exhale la sirène d'un bateau en détresse sur la mer (HENRI BARBUSSE, Le Feu, 1916, page 233 ). c) MÉDECINE. Une détresse respiratoire néonatale (ALEXANDRE MINKOWSKI, Pour un nouveau-né sans risque, Paris, Stock, 1976, page 147 ). 2. [Sur le plan économique] La détresse des finances, du trésor public; un plan de détresse. La détresse d'un pays privé d'autorité et d'administration (JACQUES BAINVILLE, Histoire de France, tome 1, 1924, page 38 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 558. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 131, b) 1 325; XXe. siècle : a) 3 625, b) 2 769. Forme dérivée du verbe "détresser" détresser DÉTRESSER, verbe transitif. Défaire ce qui est tressé. Détresser des cheveux, des cordes. La coiffeuse (...) détressait, démêlait les mèches épaisses (JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Le roman d'un Spahi, 1881, page 140 ). Remarque : " Détresser pour défaire une tresse, n'est pas français, mais on dit, natter et dénatter " (JEAN-FRANÇOIS MICHEL, Dictionnaire des expressions vicieuses, 1807, page 70). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 103.

« Histoire de France, tome 1, 1924, page 38 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 558.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 1 131, b) 1 325; XXe. siècle : a) 3 625, b) 2 769. Forme dérivée du verbe "détresser" détresser DÉTRESSER, verbe transitif. Défaire ce qui est tressé.

Détresser des cheveux, des cordes. La coiffeuse (...) détressait, démêlait les mèches épaisses (JULIEN VIAUD, DIT PIERRE LOTI, Le roman d'un Spahi, 1881, page 140 ). Remarque : " Détresser pour défaire une tresse, n'est pas français, mais on dit, natter et dénatter " (JEAN-FRANÇOIS MICHEL, Dictionnaire des expressions vicieuses, 1807, page 70). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 103. 2. »

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