Dictionnaire en ligne: DISCOTHÈQUE, substantif féminin.

Dictionnaire en ligne: DISCOTHÈQUE, substantif féminin. A.— Salle, bâtiment où sont classés et conservés des disques que le public peut venir écouter, sous certaines conditions. Dans bien des villes de France, les bibliothèques municipales se sont adjoint une discothèque où l'on peut venir entendre des disques (Le Disque en France (LA DOCUMENTATION FRANÇAISE, 1963) 1963, page 19 ). — Par extension. Organisme chargé du prêt de disques. La grande innovation de ces dernières années est la création de discothèques de prêt, appelées à prendre un très grand essor (Le Disque en France (LA DOCUMENTATION FRANÇAISE, 1963) 1963 page 20 ). — Par métonymie. · Collection de disques d'enregistrement. Aujourd'hui il existe dans les grands centres, un service des émissions enregistrées — avec une copieuse discothèque (JEAN-JACQUES MATRAS, Radiodiffusion et télévision, 1958, page 42 ). · Meuble destiné au rangement et au classement des disques. Elle s'agenouilla devant la discothèque et se mit à déranger les disques (SIMONE DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, page 545 ). — Par métaphore : Ø M. Rezeau lisait beaucoup, non des romans, mais des ouvrages scientifiques. Son érudition, servie par une prodigieuse mémoire, ouvrait au hasard ce que Frédie appellera plus tard « la discothèque du vieux ». Certains disques revenaient souvent. D'autres, les plus intéressants généralement, ne se sont fait entendre qu'une ou deux fois. HERVÉ BAZIN, Vipère au poing, 1948, page 109. B.— Établissement où l'on se rend le soir pour écouter des disques, de musique moderne en général, danser et boire. Elle (...) déjeunait au cinéma et, la nuit, buvait du whisky dans une discothèque (LOUISE DE VILMORIN, La Lettre dans un taxi, 1958, page 29 ). Remarque : Le substantif dérivé masculin discothécaire est attesté dans le Dictionnaire des mots nouveaux (Pierre Gilbert) 1971, au sens de " personne qui dirige une discothèque de prêt ", ainsi que dans le Dictionnaire des métiers et appellations d'emploi, 1955 et Nouveau dictionnaire étymologique (Pierre Neyron) 1970. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 4.