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Dictionnaire en ligne: ENGORGÉ, -ÉE, participe passé et adjectif.

Publié le 28/01/2016

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Dictionnaire en ligne: ENGORGÉ, -ÉE, participe passé et adjectif. I.— Participe passé de engorger* II.— Adjectif. [Correspond à engorger B] A.— [En parlant d'un inanimé concr] Qui est gêné par un engorgement. (Quasi-)synonymes : bouché, obstrué. Un toit dont les gouttières sont engorgées (JULES VERNE, Les Enfants du capitaine Grant, tome 1, 1868 page 208 ). Ma pauvre vie reflue à la surface ainsi qu'un égout engorgé (GEORGES BERNANOS, L'Imposture, 1927, page 437 ). — Par métonymie. Cette voix engorgée, pâteuse, qui sortait par le coin des dents (MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 2, 1948, page 46 ). — PATHOLOGIE. [En parlant d'un organe ou d'un membre] Qui est le siège d'un engorgement. (Quasi-)synonyme : congestionné. Ce cheval a les jambes engorgées (Dictionnaire de l'Académie française. 1798-1932). Un poulain de quatre mois qui a encore les jambes engorgées (HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Souvenirs d'égotisme, 1832, page 48 ). Le foie est engorgé, il s'y forme peut-être un abcès (ROGER MARTIN DU GARD, Notes sur André Gide, 1951, page 1421 ). B.— Au figuré. [En parlant d'une personne ou de son comportement] Synonyme familier : bouché. Il [un pêcheur de loups] avait l'esprit un peu lourd et engorgé (ALEXANDRE ARNOUX, Rhône, mon fleuve, 1944, page 339 ). Forme dérivée du verbe "engorger" engorger ENGORGER, verbe transitif. A.— Rare. [L'antonyme est généralement dégorger] 1. S'engorger.. Se remplir la gorge de. Synonymes : ingurgiter, s'enfiler (populaire). Lui, s'engorgea précipitamment des rasades (GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 231 ). 2. Par extension. Obstruer la gorge de quelqu'un. — Emploi absolu en périphrase factitive. Synonyme : étrangler. Claudine, éclatant — Ah! ah! que j'ai du goût (suffoquant de rire). Cette bon sang de Calliope me fait engorger (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Claudine s'en va, 1903, page 127 ). — Par métaphore. La vérité l'engorgeait [Blaise] il avait un besoin impérieux de la vomir (ALEXANDRE ARNOUX, Pour solde de tout compte, 1958, page 237 ). B.— Usuel. [L'antonyme est généralement désengorger] 1. [Le sujet désigne un inanimé concret; l'objet désigne généralement un conduit, un passage] Obstruer par un embarras de matières étrangères. Les immondices ont engorgé cet égout (Dictionnaire de l'Académie française. 1798-1932). — Emploi pronominal à sens passif. Ce tuyau s'engorge. Notre pompe s'était engorgée (Dictionnaire de l'Académie Française). Ce petit port, ce chenal s'engorge. " Il se comble de sable, de galets " (Dictionnaire de l'Académie Française). Les moulins sont engorgés. " L'eau est si haute qu'elle empêche les roues de tourner " (Dictionnaire de l'Académie Française). — PATHOLOGIE. Ralentir la circulation dans un vaisseau; obstruer un tissu, un organe. La gêne du poumon engorge de plus en plus le cerveau (PIERRE CABANIS. Rapports du physique et du moral de l'homme, tome 2, 1808, page 27 ). Voir conjonctif exemple 4. · Emploi pronominal à sens passif. Le coeur est faible, les deux bases ont l'air de s'engorger (GEORGES BERNANOS, Un Crime, 1935, page 840 ). 2. [Le sujet désigne généralement une personne; l'objet désigne un lieu] a) Par analogie (Quasi-)synonyme : encombrer. Le flot des habits noirs engorge tout d'un coup les couloirs (HYPPOLYTE-ADOLPHE TAINE, Notes sur Paris, 1867, page 147 ). La multitude engorgeant les quais, les boyaux des rues (PAUL ADAM, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, page 529 ). — Emploi pronominal à valeur passive. Sous Louis-Philippe, à la moindre alerte, le réseau des rues étroites s'engorgeait de barricades (LOUIS HOURTICQ, Histoire générale de l'art, 1914, page 384 ). — Domaine de la circulation routière. Causer un embarras dû à une mauvaise circulation de véhicules ou de piétons. Paris aux artères engorgées par une circulation automobile devenue monstrueuse (FRANÇOIS MAURIAC, Nouveau Bloc-notes, 1961, page 78 ). b) Par extension. Petite ville engorgée de troupes (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1886, page 589 ). 3. Au figuré et par métaphore. Trop de libertinage dans la jeunesse dessèche le coeur, et trop de continence engorge l'esprit (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Mes Poisons, 1869, page 132 ). Ils [l'espace et la perception] engorgent la conscience et sont opaques à la réflexion (MAURICE MERLEAU-PONTY, Phénoménologie de la perception, 1945, page 294 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 6

« — PATHOLOGIE.

Ralentir la circulation dans un vaisseau; obstruer un tissu, un organe.

La gêne du poumon engorge de plus en plus le cerveau (PIERRE CABANIS.

Rapports du physique et du moral de l'homme, tome 2, 1808, page 27 ).

Voir conjonctif exemple 4. · Emploi pronominal à sens passif.

Le coeur est faible, les deux bases ont l'air de s'engorger (GEORGES BERNANOS, Un Crime, 1935, page 840 ). 2.

[Le sujet désigne généralement une personne; l'objet désigne un lieu] a) Par analogie (Quasi-)synonyme : encombrer.

Le flot des habits noirs engorge tout d'un coup les couloirs (HYPPOLYTE- ADOLPHE TAINE, Notes sur Paris, 1867, page 147 ).

La multitude engorgeant les quais, les boyaux des rues (PAUL ADAM, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, page 529 ). — Emploi pronominal à valeur passive.

Sous Louis-Philippe, à la moindre alerte, le réseau des rues étroites s'engorgeait de barricades (LOUIS HOURTICQ, Histoire générale de l'art, 1914, page 384 ). — Domaine de la circulation routière.

Causer un embarras dû à une mauvaise circulation de véhicules ou de piétons.

Paris aux artères engorgées par une circulation automobile devenue monstrueuse (FRANÇOIS MAURIAC, Nouveau Bloc-notes, 1961, page 78 ). b) Par extension.

Petite ville engorgée de troupes (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1886, page 589 ). 3.

Au figuré et par métaphore.

Trop de libertinage dans la jeunesse dessèche le coeur, et trop de continence engorge l'esprit (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Mes Poisons, 1869, page 132 ).

Ils [l'espace et la perception] engorgent la conscience et sont opaques à la réflexion (MAURICE MERLEAU- PONTY, Phénoménologie de la perception, 1945, page 294 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 6 2. »

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