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Dictionnaire en ligne: ÉPICERIE, substantif féminin.

Publié le 29/01/2016

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Dictionnaire en ligne: ÉPICERIE, substantif féminin. A.— 1. Au pluriel, vieux. Les épices. Les boissons que retirent quelques peuples sauvages de diverses épiceries écrasées et mêlées au suc qui découle de certaines espèces d'arbres (PIERRE CABANIS. Rapports du physique et du moral de l'homme, tome 2, 1808, page 78 ). 2. Par extension, au pluriel ou plus souvent au singulier. Ensemble des denrées de consommation et d'usage courants qui parce qu'elles ne sont pas produites dans le cadre d'une économie domestique, doivent être achetées dans une boutique spécialisée. Vendre des épiceries, de l'épicerie. Elle ne me pardonne pas de me fournir d'épicerie chez Camus (GEORGES BERNANOS, Journal d'un curé de campagne, 1936, page 1081 ). La boutique où l'on vend des légumes, de l'épicerie, du pétrole et des bonbons (GEORGES SIMENON, Les Vacances de Maigret, 1948, page 91) : Ø 1. Il serait (...) logique de substituer le terme « d'alimentation générale » au terme épicerie, car actuellement la majeure partie des magasins d'épicerie vendent, à côté de l'épicerie proprement dite, des produits laitiers, des légumes et des fruits frais, de la charcuterie et quelquefois des volailles et du gibier. GEORGES BRUNERIE, Les Industries alimentaires et leur organisation rationnelle, 1949, page 210. B.— Par métonymie. 1. Commerce de ces denrées. Un fonds d'épicerie. Mon ancien épicier (...) qui n'a été avec sa femme au spectacle que le jour où il s'est retiré, après trente ans d'épicerie (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1861, page 975 ). Il faut autant d'intelligence pour réussir en épicerie qu'en littérature (JULES RENARD, Journal, 1893, page 171 ). 2. Boutique, magasin où l'épicier vend de l'épicerie. Ouvrir, tenir une épicerie; une épicerie-buvette, épicerie-mercerie. Elle avait pensé (...) acheter à une épicerie de la rue Notre-Dame quelques provisions pour le souper (GABRIELLE ROY, Bonheur d'occasion, 1945, page 284 ). Dans la grand'rue, il y avait des épiceries, deux pharmaciens, deux cinémas, et beaucoup de marchands de légumes (ELSA TRIOLET, Le Premier accroc coûte deux cents francs, 1945, page 213) : Ø 2. Elle [la chambre] se trouve malheureusement juste au-dessus du magasin, et les tapis, la tenture, la muraille même sont imprégnés de cette odeur rance et miellée, indéfinissable, écoeurante, des épiceries de campagne. De plus — car ces demoiselles débitent aussi du genièvre en cachette — dès cinq heures du matin, la porte bat sans cesse. GEORGES BERNANOS, Un crime, 1935, page 795. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 210. (épicerie-mercerie : 2). Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 219, b) 190; XXe. siècle : a) 374, b) 378.

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