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La preuve est-elle le meilleur accès à la vérité ?

Publié le 27/02/2008

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Descartes et Spinoza considéraient que toute proposition est soit vraie, soit fausse : dans le premier cas la vérité se confond avec la certitude objective et se distingue de la certitude subjective en cela qu'elle résiste au doute et s'affirme tout au moins dans ses principes comme des évidences indubitables de tout esprit humain. La certitude objective rationnelle suppose donc une vérité première rationnellement démontrable (preuve ontologique) ou évidente par elle-même : soit l'unité de la substance de Spinoza, soit l'existence de Dieu créateur transcendant de Descartes. La vérité est donc dans tous les cas fondée sur une vérité métaphysique. Toute proposition métaphysique est de l'ordre, non du savoir, mais de la croyance qui peut être moralement utile : ainsi s'efface la distinction entre la certitude objective et la certitude subjective. La vérité dans le champ de la connaissance est la correspondance entre la pensée, exprimable en propositions logiquement et sémantiquement sensées, et la réalité dont on prétend rendre compte ; en cela la vérité est objective ou n'est pas. Or l'illusion se présente souvent  comme une vérité absolue ; c'est-à-dire comme certitude indubitable, rationnellement et expérimentalement arbitraire. Kant appelle la métaphysique dogmatique ce qui concerne l'existence de Dieu, le libre-arbitre, l'immortalité de l'âme qui, par nature, échappent à toute expérience objective possible. L'illusion est pour Kant une erreur que  l'on ne désire pas percevoir, car elle relève d'un besoin de la raison. Cette illusion  provient d'une confusion entre les valeurs que sont la vérité, le bien,  le beau. Dans le domaine de la connaissance l'on peut traduire par « illusion transcendantale » ce qui relève bien d'un besoin, d'un désir de certitude.

« Demande d'échange de corrigé de Dickens Carole ( [email protected] ). Sujet déposé : Toute vérité doit-elle être prouvée? 17/20 par le cned Lorsque l'on parle de « vérité », il faut entendre par ce terme une idée, une connaissance ou encore une affirmationposée comme « vraie ».

D'un point de vu générale, la vérité se manifeste ainsi comme étant la conformité d'une idéeavec son objet ou d'une pensée avec la réalité.

Mais attention, la vérité ce n'est pas la réalité ; En effet, la véritése contente simplement d'énoncer sur la réalité.

Elle énonce des propositions que l'on juge par la suite « vraies » ou« fausses ».

De ce fait, la vérité se caractérise toujours dans l'ordre du discours, et doit se définir par une valeur depermanence et d'universalité.Mais pour qu'une vérité puisse être considérée comme « vraie », il faut arriver à distinguer ses différentes catégoriespour montrer quels sont les critères permettant de valider son authenticité.

Tous ces critères réunis forment alors la« preuve ».

La preuve se détermine comme un témoignage, un argument, ou une démonstration logique, permettantde juger un fait, une action ou une connaissance comme objective et incontestable.Cela voudrait-il dire que toute vérité doit-être prouvée pour être reconnue comme telle ? Pourtant, il y a certaineschoses qui semblent aller tellement de soi ou si bien connues qu'il est absurde d'en donner une preuve.

Ces véritéssemblent alors s'imposer d'elles-mêmes et immédiatement à nous, comme des évidences concrètes.

De même, lesvérités relevant de la métaphysique et de la morale ne peuvent être prouvées et démontrées avec certitude.Ainsi, s'il existe des vérités qui ne peuvent pas être validées par la preuve, sont-elles vraiment des vérités ? Et sioui, quelles sont leurs degrés et leurs valeurs de vérités ?Pour répondre à ses questions, nous étudierons donc dans un premier temps, comment la vérité peut-êtredémontrée, constituant ainsi une preuve de son authenticité ; Puis dans un second temps, nous verrons qu'il estimpossible de tout prouver, et que certaines vérités peuvent se suffire à elles-mêmes et s'établir non pas par lapreuve mais par les croyances, l'évidence, et les opinions. La vérité se retrouve dans tous les domaines.

Mais, c'est avant tout dans le domaine des sciences, de l'histoire etdes mathématiques, qu'une vérité peut être prouvée « vraie » et universelle.

Mais quels sont les principespermettant de valider l'exactitude d'une telle vérité ? Nous verrons tout d'abord que certains faits, notammenthistoriques, peuvent se définir et se valider grâce aux preuves matérielles.

Mais nous montrerons également qu'unevérité peut être prouvée de part les raisonnements logiques et déductifs appartenant aux sciences mathématiques. Dans le domaine des sciences humaines, notamment dans les sciences de l'histoire, la vérité se définit comme uneinterprétation guidée par l'expérience et les découvertes.En effet, pour aboutir à une vérité historique, la vérité, conduite par l'historien, va chercher à établir, à interpréter,et à comprendre des faits du passé.

Pour cela, l'historien va mener une enquête à partir de matériaux, detémoignages, et de documents historiques, découverts au fil des jours, des années et des siècles.

Pour valider ainsil'existence d'une période historique, l'historien a besoin en particulier de preuves matérielles pour appuyer sesthéories.

C'est grâce à ses preuves que les paléontologues ont pu, par exemple, affirmer leurs théories surl'existence de dinosaures.

Sans la découverte de squelettes fossilisés, ou d'empreintes de pas géantes, leurshypothèses n'auraient pas été admises comme « vraies ».

De même, sans les vestiges gréco-romains retrouvés enItalie et en Grèce, les historiens n'auraient pas pu retracer l'histoire de ses deux pays avec autant de précisions etd'exactitude.. »

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