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L'histoire et la géographie de la Colombie

Publié le 22/02/2012

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La république de Colombie se trouve aux confins de l'Amérique centrale. Son littoral est baigné d'une part par l'Océan pacifique et d'autre part par la mer des Antilles. Située à proximité de l'isthme de Panama qui a fait partie de son territoire jusqu'en 1903, cette nation occupe une position stratégique. Elle se trouve en effet au carrefour des voies de communication desservant l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud. Elle s'étend sur une superficie de 1.140.000 kilomètres carrés et mesure approximativement 1.800 kilomètres, du nord au sud, et près de 1.370 kilomètres d'ouest en est. Elle est entourée par le mer des Antilles, au nord; par le Venezuela et le Brésil, à l'est; par le Pérou et l'Equateur, au sud; et par l'océan Pacifique et le Panama, au nord-ouest. A l'extrême sud-est, l'Amazone dessine sur 116 kilomètres la frontière qui sépare le Pérou de la Colombie. Les îles de San Andrés et de Providence, un archipel situé à 800 kilomètres du continent, sont les seules dépendances de la Colombie et se trouvent à seulement 160 kilomètres de la côte orientale du Nicaragua.
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« "tierra fria".

La région de la "tierra paramos" est caractérisée par la présence de prairies alpines qui deviennent deplus en plus clairsemées au fur et à mesure que les températures refroidissent.

La répartition des cultures tientcompte des différentes zones climatiques.

Les plaines au climat relativement chaud sont consacrées à la rizicultureet à la culture du coton, des bananes et du cacao.

La "tierra templada" se prête, quant à elle, particulièrement bienà la culture du café, du manioc, des plantains et des agrumes.

La "tierra fria" est surtout favorable à la culture descéréales et à l'élevage laitier.

Enfin, la zone du "paramos" est particulièrement adaptée à la culture des céréales.Population: En 1996, la population de la Colombie était estimée à 36.251.000 habitants.

Près de 90% de lapopulation se concentre dans la partie occidentale du pays où la densité de peuplement peut atteindre 117personnes par kilomètre carré dans certaines des vallées les plus peuplées.

Les densités de peuplement les plusélevées sont enregistrées dans les départements de Caldas, de Quindio, de Risaralda, de la Vallée du Cauca ainsique dans certaines parties d'Antioquia, dans les régions montagneuses de Cundinamarca et de Boyaca.

La régionmaritime située autour du port de Baranquilla possède également une densité de peuplement importante.

L'Amazonie,les plaines du Llanos oriental et la plaine côtière du Pacifique sont en revanche peu peuplées.

Autrefois, la Colombieétait une nation rurale formée de villages et de petites villes dont la société se composait essentiellement depropriétaires terriens et de paysans.

Les villes étaient alors petites et provinciales.

La fin des années 40 acependant été marquée par un exode rural massif qui s'est accompagné d'une importante croissance urbaine.

Lacapitale, Bogota, est ainsi passée de 660.000 habitants en 1951 à plus de 5 millions dans les années 80.

Parmi lesvilles abritant plus d'un million d'habitants, on peut citer: Medelin, Cali, Barranquilla, Bucaramanga, Cartagena etCucuta.

Plus de la moitié des Colombiens vivent par ailleurs dans des villes de plus de 150.000 habitants.

Lapopulation colombienne est très métissée, de nombreux Colombiens ont en effet des origines espagnoles, indiennes,et dans une moindre mesure africaines.

On estime en effet que les métis représentent 60% de la population.

Lesmulâtres et les Noirs d'une part et les Blancs, d'autre part, constituent chacun 18% de la population.

Les Indiens nereprésentent guère plus de 2% de la population totale.

L'espagnol fait office de langue officielle et près de 90% desColombiens sont catholiques.

Economie: Bien que la Colombie soit considérée comme un pays sous-développé, elle aréussi à réduire sa dépendance à l'égard de l'agriculture et de l'industrie minière grâce à une industrialisationprogressive et à d'importants progrès technologiques.

Comme les autres pays d'Amérique latine, elle a essuyé dansles années 80 le contrecoup de la crise mondiale.

Son économie a cependant réussi à éviter la banqueroute et asurmonté la crise mieux que les pays voisins.

Bien que le café continue de demeurer largement en tête desexportations, la Colombie exporte également, mais en moindres quantités, du charbon, du nickel, des vêtements etdes produits chimiques.

Le gouvernement a également mis en place un système de mesures afin d'inciter lescompagnies étrangères à investir dans l'industrie colombienne.

Agriculture: Bien que le secteur agricole soit devenubeaucoup plus productif grâce à l'utilisation de nouvelles techniques de culture, il a cependant cessé de jouer unrôle prépondérant dans l'économie colombienne.

Le gouvernement a, par ailleurs, incité les agriculteurs à mieux tirerpartie de la grande diversité climatique du pays en diversifiant leurs cultures.

Les exportations de coton, de riz, etde fleurs coupées sont ainsi venues s'ajouter à celles, plus traditionnelles, de café et des bananes.

Afin de répondreà la demande des marchés urbains, la culture des fruits et des légumes est devenue plus intensive, de même quel'élevage et la production de produits laitiers.

Les exploitations agricoles qui se trouvent sur le plateau de Bogotapratiquent les cultures les plus intensives du pays.

Le secteur agricole a largement bénéficié des progrèstechnologiques mais aussi du développement des zones urbaines.

Dans les années 80, les terres cultivées nereprésentaient pourtant pas plus de 5% de la superficie totale.

La Colombie est le quatrième exportateur de café,immédiatement après le Brésil.

Près d'un quart des terres cultivées sont consacrées à la culture du café.

Celle-ci estpratiquée par près de 300.000 fermes qui emploient plus de 30% des actifs.

La culture du café est surtout typiquede la Colombie occidentale.

Les plantations se concentrent en effet dans les régions vallonnées de Caldas, deQuindio, de Risaralda, et d'Antioquia.

Cette partie du territoire se prête particulièrement bien à la culture du cafégrâce à la présence de sols très fertiles, d'origine volcanique.

Cette culture nécessite une main d'oeuvre importantecar les récoltes se font généralement à la main dans la mesure où le relief est souvent trop accidenté pour que l'onpuisse se servir de machines.

Les plantations de café sont en générale petites et familiales, elles se démarquentdonc des immenses plantations de cannes à sucre, de coton et de riz que l'on trouve dans le reste du pays.

LaColombie s'est également spécialisée dans l'élevage du bétail, conformément à la tradition espagnole.

L'élevagebovin est largement prédominant dans la plaine côtière longeant la mer des Antilles, dans le Llanos et dans la valléefluviale du Magdalena.

L'élevage laitier se pratique, quant à lui, essentiellement dans les régions andines situées àhaute altitude.

Le cheptel colombien regroupe près de 25 millions de bêtes dont les pâturages représentent environ18 millions d'hectares, soit une surface trois fois équivalente à celle des terres cultivées.

L'agriculture colombiennedoit cependant faire face à d'importantes difficultés.

En effet, les cultures sont souvent pénalisées par les maladies,le gel (en haute altitude) sans oublier les inondations et les sécheresses saisonnières qui affectent les plaines et lesvallées.

La violence et les troubles sociaux sont par ailleurs fréquents dans les zones rurales.

De petitesexploitations agricoles (minifundia) coexistent avec de vastes propriétés (latifundia).

La réforme agraire mise enoeuvre par le gouvernement au début des années 60 n'a pas réussi à venir à bout de ce conflit socio-politique.

Ledéveloppement du secteur agricole a, de plus, été fortement pénalisé par la culture illégale de marijuana et de coca.Le trafic de cocaïne a, en outre, largement contribué à ternir l'image de la Colombie dans le monde.

Transports etvoies de communication: Les infrastructures routières relient les principales villes du pays aux ports de Barranquilla,de Santa Marta, de Cartagena et de Bonaventure (sur le littoral Pacifique).

Jusqu'au milieu du XXe siècle, les voiesde communication convergeaient vers le fleuve Magdalena qui assurait le trafic des marchandises et des passagersentre la côte nordique de la Colombie et l'intérieur des terres.

Actuellement, le réseau routier atteint une longueurde 45.000 kilomètres et les principales autoroutes ont été construites selon un axe nord-sud.

Le réseau ferroviaire,surtout utilisé pour le transport des marchandises, comprend quant à lui près de 3.400 kilomètres de voies ferrées.Les compagnies aériennes sont anciennes.

La fondation de la SCADT (actuelle AVIANCA) remonte en effet à 1919.

Ils'agissait alors de la première compagnie aérienne commerciale de tout l'hémisphère occidental.

Les aéroportsinternationaux se trouvent à Bogota, à Cali, à Medellin, à Barranquilla et sur l'île de San Andrés.

La Grancolombiana,. »

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