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La justice se réduit-elle aux lois ?

Publié le 02/01/2004

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Sujet déposé :  La justice ne se réduit-elle qu'aux lois? Si l'homme était spontanément juste, il ne serait pas utile d'établir des lois. La justice a plusieurs significations selon qu'elle désigne l'institution judiciaire ou le juste en tant que vertu qui définit une idéal moral nous obligeant à obéir et à être équitable. La loi, elle, est une règle, établie par une autorité souveraine dans un Etat, règle applicable à tous, qui définit les droits et les devoirs de chacun afin d'organiser l'action des hommes en société. C'est aussi et enfin une norme de conduite. La justice et la loi règlent donc nos relations en société. Cependant si certaines de ces lois nous paraissent injustes, il nous faut voir ce que serait le monde sans elles. Ce serait sans doute le règne de la force et de la pire injustice. Si la loi n'est pas tout à fait idéale, elle nous permet pourtant de vivre dans un monde plus juste. Néanmoins pour être juste ne faut-il que respecter la loi?

Si l'homme était spontanément juste, il ne serait pas utile d'établir des lois. La justice a plusieurs significations selon qu'elle désigne l'institution judiciaire ou le juste en tant que vertu qui définit une idéal moral nous obligeant à obéir et à être équitable. La loi, elle, est une règle, établie par une autorité souveraine dans un Etat, règle applicable à tous, qui définit les droits et les devoirs de chacun afin d'organiser l'action des hommes en société. C'est aussi et enfin une norme de conduite. La justice et la loi règlent donc nos relations en société. Cependant si certaines de ces lois nous paraissent injustes, il nous faut voir ce que serait le monde sans elles. Ce serait sans doute le règne de la force et de la pire injustice. Si la loi n'est pas tout à fait idéale, elle nous permet pourtant de vivre dans un monde plus juste. Néanmoins pour être juste ne faut-il que respecter la loi? L'injustice résulte-t-elle de l'opposition à la loi? D'où la question: "la justice ne se réduit-elle qu'aux lois?".Le problème est donc de savoir si la loi est la seule condition de la justice ? Dans un premier temps il sera montré que la justice se réduit à la stricte application de la loi, puis pour finir, cette thèse sera réfutée et il sera montré que la justice dépasse l'aspect légal pour prendre aussi en compte ce qui est légitime.

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« Vincent Humbert est devenu tétraplégique.Dans un premier temps l'accusation peut être considéré comme juste dans le sens où personne n'a le droit de mettrefin à la vie d'un tiers ; Mais dans un second temps elle peut être considéré comme injuste car Madame Humbert quivoulait aider son fils qui lui-même voulait mourir afin d'arrêter de souffrir a du passer dans l'illégalité, en s'éloignantdu respect des lois, pour faire se qui lui paraissait le plus juste.

C'est donc ici le principe de l'équité. A travers cette dissertation nous avons pu étudier l'importance des lois dans notre société.

Nous avons pu endégager certaine réponse comme le fait que la justice ne réalise pas une application directe du droit mais qu'elleprenait aussi en compte la conscience morale de l'être humain.

Si la loi ne corresponde pas toujours à l'idéal dejustice elle est tout de même nécessaire à celui-ci.

Malgré certaine injustice, elle reste essentielle, elle organise lasociété et nous permet une cohésion sociale ainsi que de vivre dans un monde plus égalitaire et donc sans arbitrageni anarchie.

Même imparfaite la loi demeure le seul moyen d'établir une plus grande justice.

Les textes de loichangent, s'adaptent à l'évolution de la société mais peut-on rêver à un Etat idéal ? Sujet désiré en échange : la technique est-elle contre nature? 1) Les lois disent ce qu'est le juste et l'injuste A) Droit positif et droit idéal. En ce qui concerne le droit positif, la question de son origine est relativement simple : les règles juridiques ont uneexistence dans la mesure où elles ont fait l'objet d'un acte humain d'institution, effectué par un organe compétent,l'autorité législative.

Le droit positif est donc une construction artificielle, il varie d'un Etat à l'autre, et aussi d'uneépoque à l'autre, car des lois peuvent être abrogées, des lois nouvelles adoptées; il est relatif. En ce qui concerne le droit idéal, la réponse est moins simple.

Puisqu'il s'agit d'idéal, il ne saurait y avoir d'institution à proprement parler ; il vaut mieux considérer que ce droit découle de ce qu'en termes platoniciens onpourrait appeler l'idée de juste, et qu'il fixe un programme au législateur : instituer une juridiction positive qui soit lamoins éloignée possible de l'idée du Juste, ou réformer la législation existante, pour la rapprocher de cet idéal.Certains estiment toutefois qu'il existe un droit idéal d'institution naturelle. Il importe en tous cas de savoir dans quel rapport l'un à l'autre se trouvent droit positif et droit idéal ou naturel, afin de déterminer des deux variétés de droit laquelle constitue le droit par excellence, et donc la naturedu fondement, institutionnel ou idéal (naturel), du droit. On peut être tenté de considérer que le droit idéal ou naturel l'emporte sur le droit positif, et s'il se présente commeune supra-norme destinée à normer la norme juridique positive : c'est la mission du législateur que de rapprocher ledroit positif du droit idéal ou naturel, en légiférant le regard fixé sur l'idée de juste.

Dans ce cas, il conviendrait deconsidérer comme illégitime, bien que légale, une loi positive injuste, cad non conforme à l'idée de juste, et de nereconnaître de pleine légitimité qu'aux lois positives effectivement conformes à la supra-norme de justice.

La loipositive ne serait pleinement juste, légitime, disons presque juridique, que dans la mesure où elle serait uneadaptation de la loi idéale ou naturelle. Elle devrait alors être respectée.

En revanche, dans l'hypothèse où la loi positive s'écarterait de la supra-norme, seposerait sérieusement la question de savoir s'il ne vaudrait pas mieux désobéir.

On appelle idéalisme juridique, ladoctrine qui subordonne la validité de la loi positive à sa conformité à la loi idéale ou naturelle, la doctrine qui fondele droit positif dans le droit idéal ou naturel. B) Le positivisme juridique. L'idéalisme s'expose à des objections.

On peut contester qu'il existe une Idée de juste, ou un droit naturel.

On peutfaire observer qu'à supposer l'existence de quelque chose de cet ordre, nous ne disposons pas des moyens dedifférencier à coup sûr ce qui est juste de ce qui est injuste, ainsi qu'en témoigne la divergence des opinions à cesujet.

Et l'on peut douter de la capacité des hommes à s'accorder entre deux, dans la représentation du juste et del'injuste. Si l'on va jusqu'au bout de ces objections, on ne arrive à la conclusion qu'il faut renoncer à évaluer le droit positif au. »

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