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Doit-on condamner l'artificiel ?

Publié le 25/08/2005

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  III. L'intelligence artificielle        On désigne sous le terme d'intelligence artificielle l'élaboration de procédures automatiques de recherche de solution pour diverses classes de problèmes. Les procédures sont exprimées sous forme de programmes exécutables par les ordinateurs. Les types de problèmes auxquels ont été appliquées ces méthodes sont l'apprentissage de jeux (dames, échecs) et la démonstration de théorèmes. Depuis le début des années soixante-dix, de nouveaux domaines sont abordés : résolution de problèmes (aménagement d'horaires, optimalisation de parcours, de cycles de fabrication), diagnostic (en médecine), reconnaissance de formes et analyse d'images, reconnaissance de la parole et compréhension du langage, programmation de l'action. La façon dont ces conduites, indiscutablement intelligentes, sont analysées et représentées dans le langage de la machine a nécessairement des répercussions sur la façon de concevoir et d'analyser l'intelligence humaine, et cela pour deux raisons. La première est que, dans bien des domaines, la mise au point de programmes intelligents repose sur l'observation de la façon dont procèdent les humains (jeu d'échecs, diagnostic médical, en particulier) et nécessite une analyse plus fine des connaissances et procédures utilisées que celle qui était pratiquée jusque-là par les psychologues. La seconde est que les techniques de simulation sont un outil très efficace pour mettre à l'épreuve les hypothèses faites par les psychologues sur les mécanismes du raisonnement. On comprend que l'activité technique n'est pas dépourvue d'intelligence. Une machine n'est pas qu'un assemblage de pièces et de roulement, elle peut avoir un programme intelligent et une certaine autonomie.

Il n’est pas rare de trouver un exemple d’un objet non naturel, un artifice, quelque chose qui n’est pas porteur d’une essence propre puisqu’il a été produit par autre que soi. Si l’artificiel est production, on peut alors penser derrière lui un original, quelque chose qui se maintient par soi et s’inclut dans l’ordre des choses naturelles. Mais l’artifice peut tout aussi bien s’immiscer dans les actes et les jugements de l’homme. Celui-ci aurait ainsi perdu, en entrant en société, ce côté naturel qui le caractériserait positivement. C’est toute la pensée de l’automatisme qui vient aussi prendre place ici, en ce que les progrès techniques (le machinisme) pourrait nuire à la nature elle-même. Ne peut-on pas voir dans l’artificiel, en tant que c’est toujours des productions humaines que nous avons sous les yeux, l’objet d’une évolution capable de faciliter et d’augmenter les opérations humaines ?    

« un idéal centré sur la recherche de l'utile et de l'efficace.

DESCARTES et LE CORPS-MACHINE: Le corps humain, comme le corps de l'animal, est une machine perfectionnée créée par Dieu.

Bien qu'infiniment plus complexe que nos machines, son fonctionnement se laisse expliquer de lamême manière.

Les corps sont composés de nerfs et de muscles, comparables à des petits tuyaux, dans lesquelscircule une matière subtile : les esprits animaux.

Lorsque nous touchons un objet par exemple, nous en prenons uneconscience tactile par l'effet de ces esprits animaux qui remontent jusqu'au cerveau par l'entremise des nerfs, etviennent heurter la "glande pinéale", siège de l'âme.

Il en est ainsi de tout le système sensorimoteur.

Si je veux memouvoir, un grand nombre d'esprits animaux seront canalisés vers les muscles qui seront sollicités pour accomplir cemouvement.

La lumière, les odeurs, les sons, les goûts, la chaleur se propagent jusqu'à notre esprit parl'intermédiaire de nos nerfs qui canalisent ces particules.

La faim, la soif, le sommeil, la veille, le rêve se produisentde la même manière : un déplacement d'esprits animaux à l'intérieur des canalisations de la machinerie complexe denotre corps.

Il existe cependant une différence de mille entre un corps humain et un corps animal.

Aucun animaln'use jamais de signes, ou d'un quelconque langage pour exprimer une pensée.

On peut concevoir un automate quiréponde par la parole à certains messages simples : crier si on le touche, ou prononcer quelques phrases simples,mais aucun automate ne sera jamais en mesure d'agencer une parole qui réponde au sens de ce qu'on lui dit.

Enfin,si un corps animal ou un automate peut accomplir un nombre limité de tâches, parfois même mieux que nous, il nepeut aller au-delà.

Ce qui montre qu'ils agissent par la disposition de leurs organes, et non par connaissance.

Ilssont dépourvus de pensée ou d'esprit.

Il n'y a que l'homme à disposer de cet instrument universel qu'est la raison etqui lui sert en toute occurrence afin d'agir comme il convient.

Chaque organe de la machinerie animale, tout aucontraire, est spécialisé.

Il lui faudrait - ce qui est impossible - un nombre infini d'organes pour faire autant dechoses que notre raison nous le permet.

III.

L'intelligence artificielle On désigne sous le terme d'intelligence artificielle l'élaboration de procédures automatiques de recherche desolution pour diverses classes de problèmes.

Les procédures sont exprimées sous forme de programmes exécutablespar les ordinateurs.

Les types de problèmes auxquels ont été appliquées ces méthodes sont l'apprentissage de jeux(dames, échecs) et la démonstration de théorèmes.

Depuis le début des années soixante-dix, de nouveauxdomaines sont abordés : résolution de problèmes (aménagement d'horaires, optimalisation de parcours, de cycles defabrication), diagnostic (en médecine), reconnaissance de formes et analyse d'images, reconnaissance de la paroleet compréhension du langage, programmation de l'action.

La façon dont ces conduites, indiscutablementintelligentes, sont analysées et représentées dans le langage de la machine a nécessairement des répercussions surla façon de concevoir et d'analyser l'intelligence humaine, et cela pour deux raisons.

La première est que, dans biendes domaines, la mise au point de programmes intelligents repose sur l'observation de la façon dont procèdent leshumains (jeu d'échecs, diagnostic médical, en particulier) et nécessite une analyse plus fine des connaissances etprocédures utilisées que celle qui était pratiquée jusque-là par les psychologues.

La seconde est que les techniquesde simulation sont un outil très efficace pour mettre à l'épreuve les hypothèses faites par les psychologues sur lesmécanismes du raisonnement.

On comprend que l'activité technique n'est pas dépourvue d'intelligence.

Une machinen'est pas qu'un assemblage de pièces et de roulement, elle peut avoir un programme intelligent et une certaineautonomie.

Conclusion Les choses artificielles semblent au premier abord renvoyer une image dégradée de ce qui est naturel.

Beaucouptenteront ainsi, souvent par nostalgie d'un ordre de surcroît « hypothétique », de remonter à une pensée del'homme naturel, non entaché des apports néfastes de la société.

Par ailleurs, on voit avec la technique, lemachinisme, que l'artificiel, bien que pratique et utile, peut servir à la destruction de la nature, d'où l'instauration,par des philosophes du XXe siècle, de principes de précaution, de responsabilité.

Aujourd'hui, à côté des techniquesmédicales permettant de remplacer un organe naturel (cœur, reins, etc.) par un organe artificiel, permettant àl'homme une durée de vie plus longue, il y a cette fameuse intelligence artificielle, l'ordinateur, capable de traiter desinformations avec une rapidité qui surpasse amplement les possibilités humaines.

C'est toujours l'utilisation quel'homme fait de ses produits artificiels qui s'avère condamnable ou non.. »

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