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LE CHEMIN DE FER DE MANET

Publié le 14/07/2012

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Le Chemin de fer a été exposé au Salon de 1874, l'année de la première exposition impressionniste. La critique fut généralement hostile, mais Mallarmé prit sa défense...

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! LE CHEM IN DE FER 1872-1873 Peintre français Analyse • Les deux protagonistes de cette œuvre ont des attitudes différentes face au spectacle de la gare.

La femme, assise sur un muret avec un chiot enso mmeillé sur les genoux, est indifférente à l'irruption de la locomotive dont nous n'aperce­ vons que Je panache de vapeur.

Elle interrompt un instant sa lecture et lève les yeux vers Je spectateur, tandis que la petite fille qui nous tourne le dos est à l'évidence vivement intéressée par le mouvement des trains.

Tout aussi marqué est le contraste des tons et des lignes de cette composition très méditée.

Le bleu sombre de la robe de la femme est éclairé par les blancs lumineux des manches, du livre et du pelage du petit chien.

A l'inverse, l'éclatante robe blanche de la fillette est ornée d'un énorme nœud bleu.

Ce somptueux accord, réchauffé par le ton roux des chevelures ou la note rouge d'un éventail et d'une fleur, est mis en valeur par les tonalités neutres du fond, l'ocre des pierres de taille et surtout le contraste noir et blanc de la vapeur et de la grille.

Les lignes, toutes en opposition d'horizontales et de vertica les, sont elles aussi strictement orga­ nisées.

Ce tableau, peint lors des premières années de l'épanouissement de l'impressionnisme, marque toute la distance de Manet vis-à-vis de la jeune 1111 .

: XIXe siècle Impre sionnisme Huile sur toile 93 x 114 cm école.

Comme souvent, il anticipe certains aspects de l'art de ses amis.

Ici, il aborde le thème de la gare Saint-Lazare, emblème d'un Paris en cours d'« haussmannisation » dont Monet et Caillebotte tireront parti à leur tour quelques années plus tard.

A droite, on aperçoit un détail du pont de l'Europe.

L'audace de la composition, une scène banale du Paris moderne, et l'aisance de la touche qui décrit avec ampleur un détail aussi modeste que la grappe de raisins posée sur le muret, témoi­ gnent de J'exceptionnelle qualité de l'œuvre de Manet.

L'œuvre C Le Chemin de fer a été exposé au Salon de 1874, l'année de la première exposition impression­ niste.

La critique fut génér alement hostile, mais Mallarmé prit sa défense.

Le tableau a appartenu au baryton Faure, un des premiers amateurs de Man et, avant d'entrer dans la collection Havemeyer qui était alors une des plus gr andes collections américaines d'œu vres impres­ sionnistes.

En 1956, Horace Ha vemeyer le légua à la National Gallery.

Un portr ait de Victorine Meurent + La petite fille qui a posé pour Manet est la Chanteuse des rues, chefs-d'œuvre réalisés pour la fille d'un de ses amis peintres, Hirsch.

La jeune plupart dans les années soixante.

Ici, Victorine a femme qui l'acco mpagne est Victorine Meurent, pris un peu de poids, mais elle porte toujours Je le modèle de la femme nue du Déjeuner sur collier noir de l'Olympia et c'est bien le même l'herbe , de l'Ol ympia et de tant d'autres toiles de regard étrange, comme indifférent qu'elle lève Manet comme Melle V.

en espada ou encore La vers nous.

Du même peintre : PICTO 737 à 754 Photo National Gallery, Washington.

Cl Nardini Editore, 1993.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition française 1993 27·29. »

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