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1837 : Prise de Constantine

Publié le 16/09/2018

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A la tête d'une armée de 12 000 hommes, le général Damrémont, soutenu par l'artillerie du général Vallée et par un puissant matériel de siège, ouvre une brèche dans l'enceinte de Constantine. Ses fantassins s'y engouffrent et emportent la ville.

« tions est alors confiée à son adjoint commandant l'artilleriè et le génie, comme lui ancien officier de l'armée impériale, le général comte Sylvain Charles Valée.

Le 13 octobre, à l'aube, Valée décide de faire entrer trois colonnes de soldats par la brè­ che.

I.:armée progresse maison par maison et lutte pied à pied contre les Constantinois qui se battent avec acharnement.

A neuf heures du matin, la ville est enfin prise, et bien prise.

Le général Valée sera nommé ma­ réchal de France le Il novem­ bre 1837, puis gouverneur de l'Algérie le t•• décembre.

La lutte contre Abd ei.-Kader continue La victoire a été meurtrière près de trente morts, dont vingt-trois officiers, des bles­ sés par dizaines, et en prime une épidémie de choléra qui commence à se répandre parmi les soldats.

Mais, d'un point de vue stratégique, la prise de Constantine marque une étape décisive dans la conquête de l'Algérie par la France, qui, à présent, contrô­ le tout l'est du pays.

Photo , AKG Paris A Paris, les partisans de la guerre et de la colonisation se réjouissent.

Damrémont reçoit des funérailles grandioses et, sur ordre de Louis-Philippe, une place d'honneur aux Inva­ lides.

Le duc de Nemours, dont la bravoure a été très remarquée lors de l'assaut, et Valée, nommé maréchal et gouverneur de l'Algérie, sont les héros du jour.

En Algérie, l'implantation des colons - et les problèmes qu'elle génère avec la popula­ tion locale - prend le pas sur les manœuvres militaires.

Le maréchal Valée pense plus à ouvrir des routes qu'à faire la guerre.

Une initiative certes plus constructive mais qui maintient les Français dans un sentiment de paix trompeur.

Car, pendant ce temps, l'enne­ mi le plus acharné de la Fran­ ce fourbit ses armes.

"Abd el­ Kader -contre qui le maréchal Valée va s'employer à mener une lutte patiente et détermi­ née- n'a pas dit son dernier mot ...

fi!aEDITIONS ~à!.t!!!!!ATLAS L'> DES PORTES DE FER A l'automne 1839, deux ans après la prise de Constantine et un statu quo relatif, un incident déclenche de nouvelles hostilités.

Le fils aîné de Louis-Philippe, Ferdinand-Philippe, duc d'Orléans, âgé de vingt-neuf ans, en est le détonateur.

En visite en Algérie, après s'être rendu à Constantine, il décide de regagner Alger en passant par les terres au lieu de choisir l'itinéraire habituel, par Bône et le littoral.

Malgré les avertissements et les mises en garde, il veut emprunter les Portes de Fer, une gorge étroite et encaissée -de deux cents mètres de profondeur, vingt mètres de largeur, six kilomètres de longueur.

Le prince parvient à franchir le dangereux défilé sans encombre.

Déjà, il se réjouit de l'écho que cet « exploit » suscitera à Paris.

Mais c'est compter sans l'intervention d'Abd el-Kader.

Celui-ci prétend que le duc d'Orléans a violé ses territoires, dont les Portes de Fer font partie intégrante.

C'est le prétexte à une nouvelle offensive.

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