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2010 : une révolution flamande ?

Publié le 14/11/2011

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[ 1 ]. Mouvement visant à exalter le sentiment national (d’appartenance à une nation) et pouvant prendre différentes formes :  Volonté d’une nationalité de former un Etat nation indépendant  Expansionnisme visant à étendre l’influence de l’Etat nation sur base de l’identité nationale (parfois idées racistes)  Patriotisme exacerbé visant à défendre l’attachement à l’Etat nation.  [ 2 ]. Apres la seconde guerre mondiale, la Belgique se divise pour savoir si oui ou non le roi Leopold III peut à nouveau règner en Belgique. Lors du referundum, les Flamands sont favorables au retour du roi alors que la majorité des Wallons ne le sont pas. Cela entrainera l'abdication de Leopold III en faveur de son fils Baudoin.  [ 3 ]. Le fédéralisme est un système politique  dans lequel les compétences de l’Etat sont partagées entre    un Etat fédéral  et plusieurs entités fédérées (Etats, régions, communautés…) qui sont soumises à l’Etat fédéral mais possèdent une certaine indépendance.    L’Etat fédéral  a ses propres compétences qui s’exercent sur l’ensemble du territoire  possède une Constitution qui s’impose aux entités fédérées   

« Nous savons par l'explication historique ci dessus, que les Flamands souhaitent une plus grande autonomie.Voici les principales raisons de cette demande d'apres l'article de Laurence van Ruymbeke :- la NVA souhaite par exemple, diminuer la durée des allocations de chômage, ce qui est en totale opposition avecles idées du PS.- Les flamands ont le sentiment que la gourvernance serait meilleure si elle était gérée par eux.A l'heure actuelle, la Flandre est plus prospère et elle voudrait stopper les transferts entre le nord et le sud.( 5 à 6millards d'euros par an).

Cet argent servirait à financer les pensions dans le nord du pays.La Flandre voudrait être plus homogène et pouvoir participer directement aux prises de decisons européennes... En résumé, les Flamands refusent que les Francophones leur imposent ce qu'ils ne veulent pas et leur interdisent cequ'ils veulent.Ainsi les flamands sont prêts à accepter des solutions politiques qui leur permettraient une plus grande autonomiemais si les wallons ne veulent pas l'entendre alors la scission semble être la seule solution. Pourquoi pas de sicission ?la scission entre la Flandre et la wallonie aurait un coût important même pour la Flandre.D'abord une dette de 345 milliards d'euros à rediviser entre les francophones et les flamands.

La Flandre devrait enprendre les 2/3 dans tous les cas et espèrent dans 10 ans de l'avoir remboursée.Mais la Flandre ainsi appauvrie se retrouverait dans une situation de grande fragilité vis à vis des autres pays.Ensuite, l'ampleur du coût de la séparation, ferait surgir beaucoup de problèmes comme, la désorganisation et laréorganisation politique, déménagement ou regroupement d'entreprises, les impacts psychologiques sur lapopulation, les déménagement de travailleurs, les pertes d'emplois,etc.Ce qui agraverait encore sa situation économique et risquerait de provoquer une crise economique grave.Ensuite, la Flandre risquerait de perdre Bruxelles parce que il y a une majorité de francophones et plusieursterritoires autour de Bruxelles.

Parceque sa population est majoritairement francophone.

Les frontières linguistiquesde 1962 ne pourraient pas être garanties, l'Europe devrait intervenir pour en refixer de nouvelles.De plus, la division de la Belgique aboutirait à la naissance d'un nouvel Etat : la Flandre.

Or, cette dernière devraitse faire reconnaître sur la scène internationale, ce qui n'est pas gagné d'avance… Ce nouvel Etat devrait, parexemple, solliciter son adhésion au sein de l'Union européenne et donc reconnaître la Convention sur les minoritésnationales, ce que la Flandre a toujours refusé.

De plus, l'Union européenne risque de ne pas apprécier ce geste quipourrait donner l'envie à d'autres de prendre leur indépendance (les Corses, les Ecossais, etc.) Par conséquent la séparation de la Belgique, semble négative autant pour la Flandre que pour la Wallonie. Alors, pourquoi pas de solutions lors des négociations ?Comment cela se passe-t-il depuis le 13 juin ?Après la mission d'informateur de Bart De Wever[7] puis de préformateur d' Elio Di Rupo[8], c'est l'échec desnégociations.Le PS avec Elio Di Rupo et la NVA avec Bart De Wever sont deux partis dont les programmes sont en totaleopposition.

Les leaders eux-même ne se connaissent pas bien et doivent s'afficher sans faiblesse vis-à-vis del'autre.

Chacun joue un rôle, De Wever utilise la loi du plus fort, refuse toute dramatisation; Di Rupo se montrepatient, poli, courtoi.

Leur duel est médiatisé et donc aucun des deux ne peut modifier sa position.

Il existe aussi untotal manque de confiance entre les deux partis, suscitant l'anxiété du non respect des accords et la trahison.

BartDe Wever exige donc des engagements écrits, avant même d'envisager le début d'une formation d'un gouvernement.La NVA a très peur du manque d'expérience de ses ministres.

Le parti risquerait d'être sanctionné lors desprochaines elections.

Bart De Wever doit donc incarner l'intransigeance des Flamands. Actuellement ce sont deux médiateurs royaux qui tentent de trouver une issue à cette crise.

Il s'agit d'AndréFlahaut (PS), président de la chambre des représentants et de Danny Pieters ( N-VA), président du sénat, depuisdebut septembre 2010.

Ils ont demandés l'aide d'une commission de haut niveau.

Ce vendredi, celle ci a rendu sonrapport intermédiaire sur la loi de financement[9].

La situation reste toujours bloquée.Pour trouver une solution,Imaginons, de manière hypothétique, que la Flandre décide de prendre son indépendance et que les Francophonesl'acceptent, il faudrait de nombreuses années avant que cela se concrétise.

En effet, la constitution belge neprévoit pas ce cas de figure.

Pour se séparer, les Flamands devraient donc soit nier la Constitution belge soit entreren négociations et convaincre les francophones de réviser la Constitution afin de leur permettre de se séparer sansenfreindre la loi ( il faut une majorité des deux tiers à la chambre et au sénat).C'est pourquoi il faut l'accord d'autres partis.

Actuellement sept partis négocient.Le PS, NVA, CD&V[10], CDH[11], Ecolo[12], Groen[13] et SPA[14]. D'autres questions subsisteraient encore,Que deviendrait Bruxelles si la Belgique était séparée ? Pourrait-elle rester capitale de l'Europe ? Commentrépartirait-on la dette qui couvre l'ensemble du territoire belge ? Les multinationales installées en Belgique nerisqueraient-elles pas de migrer ? Autant de point actuellement "flous" qui demanderaient sans aucun doutebeaucoup de temps aux politiques avant d'être éclairés....

Et qui rendent la question de l'indépendance de la Flandreencore plus improbable. Donc on peut espérer qu'une solution négociable sera trouvée dans les prochaines semaines.. »

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