SAMO - Basquiat

?A la fin des années 70, les graffitis signés "SAMO©" qui envahissaient les murs de la ville intriguaient les New-yorkais. On se demandait qui était SAMO... ? En 1976, dans le journal de son école City as School, Basquiat a rédigé un article sur un magasin qui vendrait des religions et dont la religion la plus populaire et idéale serait nommée SAMO . ? "SAMO, c'était une alternative à Dieu"  - Al Diaz SAMO signifie "Same old shit", une phrase en argot afro-américain, une expression utilisée par les personnes âgées lorsqu'on leurs demande des nouvelles. Cette expression signifie "c'est toujours la même merde".  ? Avec ses amis Al Diaz et Shannon Dawson, ils commencent à recouvrir les murs de la ville de courtes phrases poétiques ou provocatrices sous forme de graffitis signés SAMO©. Basquiat qui avait déjà la volonté d'être connu pour ses ?uvres, a placé stratégiquement ses inscriptions à côté de l'Ecole d'Arts Visuels, près de la galerie d'art de Mary Boon à SoHo, des endroits où SAMO pouvait être vu par des amateurs d'art. ? Le 29 avril 1979, la soirée Canal Zone organisée par Michael Holman, Stan Peskett et Fred Brathwaite  veut réunir SoHo et Downtown pour faire connaître les graffeurs du Nord de Manhattan à la scène artistique du sud de la ville.  Jean-Michel voulait participer, il a donc commencé à graffer sur un mur et tout de suite, les gens ont reconnu SAMO. SAMO avait un visage et est sorti de l?ombre.   Avec sa nouvelle amie Jennifer Vonholstein, ils créent des cartes postales signées SAMO et les vendent dans la rue. Un jour, Jean-Michel apperçoit Andy Warhol à travers la vitre d'un restaurant et s'est approché de lui pour lui vendre des cartes. Il lui en a acheté deux.   ? On l'a invité à une émission en tant que "Monsieur SAMO". Puis, le graffiti "SAMO" is dead commence à se faire voir dans les rues de New-York, ce qui a envenimé ses rapports avec son ami Al Diaz. ? Il voulait se détacher de SAMO et s?affirmer en tant que Jean-Michel Basquiat.