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Ai-je besoin d'autrui ?

Publié le 01/02/2004

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Bref, sans autrui, la vie n'est qu'un songe.J'ai besoin d'autrui pour vivre et être celui que je suis.

Autrui structure ma perception

Deleuze en déduit que c'est autrui qui me permet d'organiser mes perceptions entre elles, de leur donner une certaine cohérence et une certaine crédibilité. Autrui est une certaine manière d'organiser mon champ perceptif, de le structurer et de lui donner une objectivité. Sans autrui, le monde perd toute objectivité. Autrui est la réalité du possible Mais autrui me découvre aussi ce que peut être le monde. Son visage effrayé me permet de me rendre compte que le monde peut aussi être effrayant. Le visage d'autrui rend réelles des possibilités dont je n'avais pas conscience : « C'était cela autrui : un possible qui s'acharne à passer pour réel. « Débat et enjeu Faut-il penser tout seul ? Deleuze voit dans autrui une voie d'accès au réel.

« 1 Peut -on parler d’un besoin de l’autre ? ANALYSE ET PROBLEMATISATION DU SUJET. ▪ Le besoin renvoie immédiatement à l’idée d’une nécessité vitale, de quelque chose sans lequel on ne pourrait pas vivre, exister, par opposition au désir qui semble quant à lui non nécessaire, non vital. ▪ Parler d’un besoin de l’autre serait alors parler d’une nécessité d’autrui pour nous.

Autrui serait nécessaire à notre propre existence, il serait même une nécessité vitale, de laquelle nous ne pourrions nous passer pour exi ster. ▪ Mais alors parler de besoin d’autrui semble aller à l’encontre non seulement d’une certaine liberté mais surtout de notre autonomie.

En effet ; si le sens fort du mot liberté doit d’accorder avec celui d’autonomie (fait de se donner à soi - même ses pr opres lois), alors faire d’autrui un besoin pour chacun d’entre nous, c’est semble –t-il refuser à l’homme toute existence autonome. ▪ Néanmoins, il apparaît que l’homme peut être autonome, tout en étant au sein d’une communauté.

La communauté serait alors n écessaire à l’homme sans pour autant que celui -ci en soi entièrement dépendant. ▪ L’homme serait celui qui vit avec autrui mais qui possède une liberté propre et fondamentale, autonomie. ▪ Se pose alors le problème suivant : autrui est -il nécessaire à ma propr e existence, de sorte que je ne pourrais être sans lui ou chaque personne est -elle autonome, de sorte qu’autrui serait nécessaire sans pour autant être un bseoin pour ma propre existence ? PROPOSITION DE PLAN. I) L’autonomie morale comme la marque de l’ autorité de l’homme sur son existence .

▪ La responsabilité morale est le signe de l’homme autonome, indépendant de toute tutelle et de tout déterminisme, c’est -à-dire de l’homme qui n’est soumis à rien d’autre qu’à sa raison.

L’autonomie et alors synony me de liberté et c’est parce que l’homme est autonome qu’il peut être l’auteur de son existence, au sens où il se détermine lui - même rationnellement à agir.

La volonté libre n’est alors plus un sentiment primitif mais le fruit d’un choix rationnel du su jet.

Dès lors, dans les Fondements de la métaphysique des mœurs , Kant définit l’autonomie de la volonté comme « cette propriété qu’a la volonté d’être à elle -même sa loi ».

Cette loi morale que se donne la. »

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