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Mon existence est-elle ce que j'en fais ?

Publié le 13/04/2004

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Pour Platon, et pour tous les systèmes hiérarchiques et aristocratiques ou  systèmes de castes, la naissance définit l'homme ; son essence précède son existence. L'homme doit donc faire avec ce qu'il a ; or il ne décide pas de son « capital de départ «. Dans ces systèmes, mon existence dépend plutôt de ma naissance que de mes choix d'homme libre.  

  • II) Ce que je fais de mon existence est-il toujours ce que je veux en faire ?  

A)    Il arrive que je fasse ou dise des choses sans le vouloir ; avec Freud et la découverte de l'inconscient, la possibilité de la liberté humaine a été une nouvelle fois remise en cause. En effet, l'homme n'est pas tout à fait maître de ses actions, de ses paroles et mêmes de ses pensées. Il a perdu toute transparence pour lui-même ; une part de lui-même lui échappe, une part qu'il ne peut pas maîtriser. Dans ce cas, ce que je fais (même si je ne le veux pas) définit mon existence.

B)     Avec la science moderne, l'homme semble de moins en moins maître de ses choix. Des molécules chimiques le poussent vers d'autres, c'est ce qu'on appelle l'amour.

  • existence:

  Du latin exsistere, « se tenir hors de, sortir de «. Au sens strict (celui qui est utilisé par les phénomé-nologues) seul l'homme existe, dans la mesure où seul il est capable de se jeter hors de lui-même pour se rap­porter à soi et au monde.

  Heidegger oppose ainsi l'existence humaine à « l'être-là-devant « (Dasein) des choses.

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