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Les preuves de l'inconscient

Publié le 13/04/2004

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Il y a déplacement sur l'analyste de l'amour, de la haine, des émotions, des fantasmes éprouvés par le patient dans son enfance à l'égard de ses parents ou de ses proches. Une pratique couronnée de quelques succès Si l'on parvient à rappeler au souvenir conscient ce qui a été refoulé, alors le conflit psychique né de cette réintégration, et que le malade voulait éviter, peut trouver sous la direction du thérapeute une issue favorable. Une telle méthode, dit Freud, parvient «à faire évanouir conflits et névroses«. Mais cela suppose que des résistances considérables ont été surmontées. Car si d'un côté, il y a chez le patient le désir de guérir de ses souffrances, l'intérêt intellectuel que peut susciter en lui les découvertes de la psychanalyse, le transfert positif à l'égard de son thérapeute; d'un autre côté, il y a la résistance opposée par le moi au retour du refoulé, le déplaisir provoqué par le dur travail imposé, le sentiment de culpabilité issu des relations du moi avec le surmoi et sur-tout le transfert négatif. La pratique de Freud semble toutefois avoir été couronnée de quelques succès, suffisamment, en tous cas, pour qu'il puisse voir dans la cure psychanalytique une confirmation incontestable de l'hypothèse d'un inconscient psychique.

  • CITATIONS: « La recherche psychologique [...] se propose de montrer au moi qu'il n'est seulement pas mare dans sa propre maison «. Freud, Introduction à la psychanalyse, 1917. « L'homme comme tout être vivant pense sans cesse, mais ne le sait pas; la pensée qui devient consciente n'en est que la plus petite partie, disons : la partie la plus médiocre et la plus superficielle.

L'inconscient est l'ensemble des faits psychiques qui échappent à la conscience. Il possède,.selon Freud, un mode de fonctionnement et des caractéristiques propres et se présente comme un ensemble dynamique de pulsions actives, séparées de la conscience par la censure.

« raconte le cas d'une jeune fille qui chaque soir avant de pouvoir dormir devait accomplir un cérémonial long etcompliqué, exigeant en particulier que la porte qui séparait sa chambre de celle de ses parents restât ouverte.L'analyse a révélé qu'elle avait des désirs incestueux pour son père et que, par ce cérémonial, elle empêchait, sansle savoir, ses parents d'avoir des relations amoureuses.

Les symptômes de la névrose présentent donc un senslatent.

Ils sont la satisfaction détournée et imaginaire des pulsions du ça.

Le désir cherche à l'insu du moi conscientà se satisfaire.

Mais il y a à l'oeuvre un processus de déformation : le refoulement.

Le désir s'exprime alors sous laforme déguisée du symptôme. 2 La cure : une forme de vérification expérimentale Freud affirme que l'efficacité de la cure psychanalytique fondée sur l'hypothèse d'un psychisme inconscient enprouve l'existence. La méthode des associations libres, le transfert, le but de la cure Le moi du névrosé est un moi affaibli.

Son activité est bridée par de sévères interdictions venant du surmoi, sonénergie s'épuise en vains efforts de défense contre les exigences du ça.

Incapable de réaliser une véritablesynthèse, il est déchiré par des tendances contradictoires, par des conflits non résolus, par des doutes persistants.Le but de la cure est d'adoucir la sévérité du surmoi et de transformer ce qui est devenu inconscient, ce qui a étérefoulé, en préconscient pour le rendre ainsi au moi.

Il s'agit, en particulier, de soulever le voile d'amnésie quirecouvre les premières années de l'enfance, de ramener à la conscience les images, les pensées, les fantasmesattachés aux pulsions sexuelles de la prime enfance.

C'est la méthode des associations libres, «technique» de faire-parler et d'écoute libre qui permet d'amener à la conscience les contenus refoulés.

Le patient, allongé sur un divan,se doit de dire tout ce qui lui passe par la tête.

Les propos se présentent avec une apparente incohérence mais enfait il n'y a rien de fortuit, d'absurde.

Tout a un sens, même les idées les plus saugrenues ou encore le silence carl'inconscient est précisément à l'oeuvre dans ces incohérences, ces «blancs», dans ce qui ne fait pas sens dans lesens du discours.

L'analyste doit trouver le noeud à dénouer, faire l'interprétation et découvrir une cohérencenouvelle faite des lois de l'inconscient. Au cours du traitement, un rapport privilégié s'installe entre le psychanalyste et le patient : le transfert.

Au lieu dese souvenir le patient se conduit envers son thérapeute comme il s'est conduit dans son enfance par rapport à despersonnes de son entourage.

Il y a déplacement sur l'analyste de l'amour, de la haine, des émotions, des fantasmeséprouvés par le patient dans son enfance à l'égard de ses parents ou de ses proches. Une pratique couronnée de quelques succès Si l'on parvient à rappeler au souvenir conscient ce qui a été refoulé, alors le conflit psychique né de cetteréintégration, et que le malade voulait éviter, peut trouver sous la direction du thérapeute une issue favorable.

Unetelle méthode, dit Freud, parvient «à faire évanouir conflits et névroses».

Mais cela suppose que des résistancesconsidérables ont été surmontées.

Car si d'un côté, il y a chez le patient le désir de guérir de ses souffrances,l'intérêt intellectuel que peut susciter en lui les découvertes de la psychanalyse, le transfert positif à l'égard de sonthérapeute; d'un autre côté, il y a la résistance opposée par le moi au retour du refoulé, le déplaisir provoqué par ledur travail imposé, le sentiment de culpabilité issu des relations du moi avec le surmoi et sur-tout le transfert négatif.La pratique de Freud semble toutefois avoir été couronnée de quelques succès, suffisamment, en tous cas, pourqu'il puisse voir dans la cure psychanalytique une confirmation incontestable de l'hypothèse d'un inconscientpsychique. « La recherche psychologique [...] se propose de montrer au moi qu'il n'est seulement pas mare dans sa propremaison ».

Freud, Introduction à la psychanalyse, 1917. « L'homme comme tout être vivant pense sans cesse, mais ne le sait pas; la pensée qui devient consciente n'enest que la plus petite partie, disons : la partie la plus médiocre et la plus superficielle.

» Nietzsche, Le Gai Savoir, 1883. « L'hypothèse de l'inconscient est nécessaire [...], parce que les données de la conscience sont extrêmementlacunaires.

» Freud, Métapsychologie, 1952 (posth.). »

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