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Quels vices de raisonnement peut-on éviter ?

Publié le 14/02/2004

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Définition des termes du sujet: RAISONNEMENT : Suite articulée de pensées tirant certaines propositions de certaines autres, au moyen de règles (implicites ou explicites). Les deux grands types de raisonnements sont :1) l'induction, qui passe du particulier au général (par exemple, tirer une loi générale à partir de l'observation d'un certain nombre de cas particuliers), et qui est une sorte de généralisation ;2) la déduction, qui passe du général au particulier, c'est-à-dire qui tire les conséquences nécessaires de certaines données (par exemple, déduire une observation possible d'une loi physique).Seule la déduction est un raisonnement démonstratif, c'est-à-dire ayant une nécessité logique interne. La conclusion du raisonnement inductif n'est pas une conséquence nécessaire. Raison:Si ses déterminations exactes varient d'un philosophe à l'autre, tous reconnaissent la raison comme le propre de l'homme, et comme la faculté qui commande le langage, la pensée, la connaissance et la moralité. Descartes l'assimile au « bon sens », c'est-à-dire à la faculté de juger.Kant distingue le versant théorique de la raison, qui a trait à la volonté de connaître, et le versant pratique, par lequel l'homme se soucie de son action et entend en lui l'appel du devoir moral. La logique n'a pas été constituée par simple goût de l'ordre mais en réponse à la sophistique. En effet, cette dernière, que Platon combat dans nombre de ses dialogues, est une forme de pensée relativiste : estimant qu'il n'y a pas de norme absolue, elle conclut que la seule façon d'accorder les hommes est la persuasion, et, pour ce faire, tous les moyens sont salutaires, y compris les abus de langage. Les sophistes avaient mis au point une méthode de persuasion et de réfutation : l'éristique, cet art du combat oratoire par des discours ambigus.

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