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L'homme d'aujourd'hui attend-il encore quelque chose de l'avenir ?

Publié le 08/03/2004

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HOMME Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage.

CHOSE

Gén. Tout ce dont on pose l'existence. Méta. Pour Kant, la « chose en soi » subsiste indépendamment du sujet qui se la représente. Ne pouvant être l'objet d'aucune Expérience , elle n'est pas un objet de connaissance. Mor. La chose s'oppose à la personne. Elle se définit comme un moyen, et la personne comme une fin. Ainsi, sa valeur est son prix : elle peut être possédée et échangée. La personne, au contraire, est inaliénable, n'a pas de prix mais une dignité.

« U[.]~• La société postmoderne est une société individualiste.

Ce qui ne veut pas dire que chacun ne pense qu'à lui-même .

Cela signifie que les individus , collectivement , se suffisent d'un bien-être sans avenir.

Les démocratie s ont cessé d'être autoritaires J usq u 'à un e date rela­ ti ve m e nt réce nte { la fin des années cin­ quant e), les dé mo cra ties défendaient des val eu rs r ép ublicaines rigo ristes.

L'éco le , l' armée , l'u sine , la prison é tai ent autant d'institutions permet­ tant d e discipliner les co mport eme nts tout en l es homo gé néisant.

Les valeurs individualistes n'avaien t de sens qu'une fois normali­ sées .

L 'individu n'est plus soumis aux règles collectives L a révolution des socié­ tés postmodernes a conféré à l'individu un statut nouveau.

Il devient celui qui a le «droit d'être absolument so i-m êm e, de jouir au maximum de la vie» {Gilles Llpovetsky).

Il n'a plus d 'idéal.

Il ne pens e plus à changer le monde.

Ce qui compte po u r l ui, c'est de pou­ voir s'occuper de sa san té phys ique et men- tale, de ses loisirs, de son bien-être matérie l.

Les sociétés postmodernes sont entrées dans l'ère du vide P e r sonne n 'attend plus rien de l'ave­ nir.

Il ne s'ag it pas d'un renon cemen t, et ce manqu e d' es péra nce n'e n gend re pa s pour autant le p ess imi sme .

Simplement , o n ne se soucie plu s d u sort de la société, des grandes causes collec tives .

Si l'on se regroup e en asso­ ciations , c'est uniqu e­ ment pour partager avec d 'autres des vale urs s tric­ t e m ent individuelles.

Dana lei IOCi6t& ~.le temps a~ des buler.

La questi@ n est plus d'atteftdre un avenir meilleur, mais de vivre pleinement l'inttant, de la même manière qu'on l'a vécu hier.. »

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