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l'acharnement thérapeutique

Publié le 03/01/2013

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L'ACHARNEMENT THERAPEUTIQUE : désigne le maintien artificiel en vie à l aide d'une thérapeutique lourde à visée curative d'un patient mourant pour lequel on n'a plus aucun espoir d'amélioration ou de stabilisation d'un état physiologique jugé précaire afin de prolonger la vie du patient sans prendre en compte de sa qualité. La personne ne peut plus vivre sans les machines ou les traitements douloureux que l'on met à sa disposition (respirateurs, médicaments avec de forts effets secondaires).Le refus de cet acharnement pouvant conduire à la mort. Il pose le problème du conflit entre la liberté du patient et les convictions, voire les intérêts financiers, du corps médical. EUTHANASIE : Étymologiquement signifie "mort douce et sans souffrance", c'est-à-dire "aération de la chambre, attention portée à la position du malade dans son lit, présence des proches, abstention de tout recours inutile à la chirurgie et traitements symptomatiques et palliatifs." Ce mot signifiait donc au 13ème siècle ce que nous entendons aujourd'hui par soins palliatifs. De nos jours, ce mot désigne l'acte qui consiste à mettre délibérément et rapidement fin à une vie pour mettre fin à une souffrance. Il signifie donc donner la mort et est assimil&eacut...

« acharnement thérapeutique peut se différencier par le fait qu'il consiste en une inaction : ne pas soigner un malade.

Cependant, si débrancher une machine est une action, il s'agirait plutôt d'une euthanasie. Questions soulevées : Pour éviter que les soins ne deviennent de l’acharnement thérapeutique, il s’agit de concilier le respect de la vie avec l’usage des techniques audacieuses en chirurgie et en réanimation.

Il n’est pas question de remettre en cause le bien-fondé de ces actions, et si l’on ne devait sauver qu’un patient sur 10, cela vaudrait toujours la peine. Mais de nouvelles questions surgissent : • À quel moment décider de ne plus traiter et d’arrêter ces techniques ? • Quelle est l’attitude qui respecte le mieux la vie : la poursuite de ces soins envers et contre tout (et contre l’avis du patient) ou l’attention raisonnée qui ménage les derniers instants d’un mourant ? La première condition est d’ordre diagnostique.

Pour décider d’interrompre une réanimation, il faut être certain que l’état du patient est tel que l’on ne peut raisonnablement espérer une récupération des principales fonctions.

Cette certitude est très difficile à établir et on comprend que les membres du corps médical cherchent à s’entourer du maximum de précaution avant de la poser. Problèmes fondamentaux : L’objectif visé est de permettre à quiconque de vivre sa mort comme il l’entend ; car le moment de la mort est une étape importante de la vie et il convient de permettre à chacun de la vivre pleinement, selon sa culture et sa foi.

Cet objectif soulève au moins 3 problèmes fondamentaux : • Un problème légal : lorsqu’une personne est capable de s’exprimer, qu’elle est la portée de sa volonté de refuser certains soins ? Et quand elle est incapable, quelle est la valeur de sa volonté exprimée antérieurement (par écrit ou verbalement à sa famille) ? • Un problème médical strict : Quels sont les moyens de prédire avec certitude une issue irréversible ? • Un problème d’organisation des soins : Peu-on envisager, dans les hôpitaux, de laisser séjourner les familles auprès des mourants, leur donnant la possibilité d’être « aux petits soins » pour leur parents ? Peut-on faciliter l’organisation matérielle du maintien à domicile dans les derniers moments ? Article journal : Le Figaro – France.

La loi Leonetti combat l’acharnement thérapeutique. La Croix – France.

La loi Leonetti au cœur du débat sur la fin de vie Allodocteurs.

Fin de vie : mieux prendre en compte les dernières volontés ?. »

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