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Adam Smith : La description des stimulants de la croissance économique

Publié le 23/01/2013

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adam smith

nombre d’ouvriers productifs provoque une diminution des prix, qui a pour résultat de diminuer l’épargne.

L’accumulation et l’épargne ne peuvent être les seuls facteurs de la croissance économique parce que,

d’une certaine façon, à partir d’un certain moment, l’épargne se détruit elle-même.

Malthus reconnaît le rôle de l’innovation : machines et inventions favorisent le progrès économique, mais

Malthus n’a pas une foi sans limites dans les machines. Il considère que sans extension de débouchés,

les machines ne sont pas utiles. L’emploi des machines est avantageux seulement dans la mesure où la

baisse du prix des produits est telle que la demande augmente et que la valeur de la masse des produits

est plus grande que la valeur de la masse des produits avant l’introduction des machines. L’économie de

main-d’oeuvre due aux machines est compensée par l’augmentation de la demande.

Pour le progrès, le raisonnement de Malthus est le suivant : c’est l’accroissement des subsistances qui

détermine le bonheur des hommes. Malthus reconnaît que dans le cas de l’augmentation de la richesse

par l’accroissement des produits industriels, les salaires augmenteront, mais si les salaires augmentent,

le prix des denrées croîtra dans la même proportion et le bonheur des hommes ne sera donc pas

amélioré. En bref, le bonheur des ouvriers augmente lorsque les produits s’accroissent dans l’agriculture,

mais celui-ci n’augmente pas lorsque les produits connaissent

adam smith

« Smith fait la distinction entre valeur d’usage et valeur d’échange. Pour Smith, la valeur d’usage, qui exprime l’utilité d’un objet, ne peut pas être le critère de l’échange, en raison de son caractère subjectif. Par contre, la valeur d’échange d’une marchandise doit avoir un caractère objectif.

Elle fait d’un produit un objet d’échange.

Elle donne un contenu commun à tous les produits vendus sur un marché, quelque soit leur utilité respective.

La valeur d’échange est exprimée par la quantité de travail nécessaire pour produire la marchandise en question. b) prix DANS UN ÉTAT PRIMITIF DE LA SOCIÉTÉ, OÙ SEUL LE TRAVAIL INTERVIENT DANS LE PROCESSUS DE PRODUCTION, CE QUE SMITH DÉSIGNE COMME LE PRIX NATUREL OU LA VALEUR D’ÉCHANGE EST DÉTERMINÉ PAR LE MONTANT DU SALAIRE.

MAIS DANS UNE SOCIÉTÉ CAPITALISTE, LA VALEUR DES MARCHANDISES N’EST PLUS DÉTERMINÉE SEULEMENT PAR LES SALAIRES, MAIS AUSSI PAR D’AUTRES COÛTS DE PRODUCTION : LE PROFIT ET LA RENTE.

LE PROFIT RÉMUNÈRE LE RISQUE DE L’ENTREPRENEUR, QUI HASARDE SES CAPITAUX DANS UNE AFFAIRE, ALORS QUE LA RENTE INDIQUE LE POUVOIR DE MONOPOLE DES PROPRIÉTAIRES FONCIERS. Avec cette définition plus complexe de la valeur d’échange, le prix naturel d’un produit peut diverger du prix observé.

Or, pour Smith, il ne peut s’en écarter que temporairement.

En effet, lorsque la demande d’un produit est plus élevée que la quantité produite, le prix de marché va augmenter et le profit, la rente et/ou les salaires vont augmenter au-dessus de leur taux naturel.

Ce mouvement suscitera un afflux de capital et/ou de travailleurs, ainsi que la reconversion de certaines terres, ce qui tendra à ramener le prix de marché vers le prix naturel. 4.

La répartition des revenus Smith a une théorie fonctionnelle de la répartition des revenus : Comme la fonction de chacun de ces facteurs est spécifique, le revenu y relatif appelle une explication spécifique: | facteurs | revenus | fonctions | | travail | salaires | service de la prod.

| | terre | rentes foncières | service de la terre | | capital | profits (ou intérêts) | service du capital | a) théorie du salaire A LONG TERME, LE SALAIRE DOIT ÊTRE SUFFISANT POUR PERMETTRE À UN OUVRIER QUI NE VIT QUE DE SON TRAVAIL D’ASSURER SA SUBSISTANCE ET CELLE DE SA FAMILLE. En fait, selon Smith, le salaire tend à s’établir à ce niveau, parce que si le salaire s’élève, il y a automatiquement une incitation à augmenter la population.

Il en résulte une augmentation de l’offre de travail, qui va réduire le niveau du salaire. b) théorie de la rente foncière. »

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