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L'AFRIQUE DU NORD EN 1980 (géographie)

Publié le 29/10/2011

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Cette organisation du relief a pour conséquence des communications difficiles. L'ensemble du Maghreb est morcelé en blocs isolés. Sur les côtes septentrionales, bordées de très près par la montagne, il est difficile d'établir des ports et leurs relations avec l'arrière-pays sont médiocres. Les plaines de quelque étendue sont rejetées aux deux extrémités mais celles de Tunisie sont bien plus sèches que les plaines marocaines car la disposition des reliefs joue un rôle capital dans la répartition des phénomènes climatiques.

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« traversées de chaînons reliant l'Atlas Tellien et l'Atlas Saharien qui se rapprochent et finissent par s'accoler en Twusie, faisant disparaître la zone inter­ médiaire.

En même temps qu'elle devient plus sim­ ple, la montagne s'amincit et s 'abaisse : elle dépasse 500 km au Maroc, mais il n'y a que 300 km entre Alger et Laghouat et 150 de Bizerte à Kairouan .

Au Maroc , le Grand-Atlas atteint 4 165 rn (Djebel Toub­ kal); le Moyen-Atlas 3 340 (Bou Naceur) et le Rif 2 452 .

En Algérie, l'Aurès monte à 2 328 rn et le Djurdjura à 2 308 ; en Tunisie, le Djebel Chambi culmine à 1 540 rn et le Zaghouan à 1 298 m.

Cette organisation du relief a pour conséquence des communications difficiles.

L'ensemble du Maghreb est morcelé en blocs isolés.

Sur les côtes septentrio­ nales, bordées de très près par la montagne, il est difficile d'établir des ports et leurs relations avec l'arrière-pays sont médiocres .

Les plaines de quelque étendue sont rejetées aux deux extrémités mais celles de Tunisie sont bien plus sèches que les plaines marocaines car la disposition des reliefs joue un rôle capital dans la répartition des phénomènes climati­ ques.

Le climat Les facteurs dimatiques .

~e Maghreb se situe dans une zone que se disputent les anticyclones tropicaux des Açores et du Sahara , et les dépressions cycloni­ ques venues de l'Océan Atlantique .

De mai à septem­ bre, les hautes pressions tropicales remontent vers le Nord et font régner sur le Maghreb un temps stable, chaud et sec ; leur effacement pendant la saison froide permet aux dépressions atlantiques que les hautes pressions d'Europe centrale rejettent vers la Méditer­ ranée, d'apporter des masses d'air plus instables , génératrices de pluies .

Partout on observe cette division de l'année en deux périodes bien tranchées , mais des différences considérables et souvent bruta­ les opposent les diverses régions, car les pluies sont loin d'avoir partout la même importance et leur régularité varie notablement d'un point à l'autre .

L'orientation des rivages et plus encore la disposi­ tion des reliefs expliquent ces contrastes.

En Algérie, l'influence de la mer sur les températures et l'humi ­ dité est assez rapidement limitée vers le Sud par les chaînes littorales .

Au Maroc et en Tunisie , les zones littorales, même les plus méridionales , doivent aux mers voisines une humidité qui se condense sous forme de rosées abondantes.

Mais alors que le relief du Maroc, largement ouvert vers l'Atlantique, facilite la pénétration des masses d'air humide, celles-ci sont vite arrêtées en Tunisie; de surcroît les vents du nord­ ouest n'ayant pu se charger de beaucoup d'humidité en traversant la mer d'Aiboran, le Maroc orientàl et l'Oranie sont bien moins arrosés que les régions à l'est d'Alger.

Enfin, tandis que les versants frappés de plein fouet par les vents humides sont parfois très arrosés, les versants opposés, et surtout les zones situées « sous le vent » des massifs montagneux, peuvent souffrir de sécheresse .

Les précipitations .

En gros, tout le Maghreb reçoit plus de 200 mm d'eau et 1/3 du pays enregistre au Cette affiche dans un dispensaire marocain atteste des difficultés des Etats maghrébins à · juguler l'augmentation trop rapide de leur popu­ lation.

En Tunisie, les efforts de l'Office du planning familial ont permis de la limiter (taux annuel : 23 %1 mais au Maroc et en Algérie, le rythme de croissance reste particulièrement rapide (respectivement 30 et 32 %).

moins les 400 mm nécessaires pour la plupart des cultures méditerranéennes; il y a même de nombreux points où la tranche d'eau dépasse 800 mm, mais ce sont souvent des secteurs accidentés, difficilement utilisables , qui bénéficient de précipitations copieu­ ses.

D'autre part, abondantes ou non, ces précipitations sont inégalement réparties.

A l'exception de quelques orages d'été affectant parfois des secteurs peu éten­ dus de l'intérieur , il ne pleut pas pendant une période estivale longue de 3 à 5 mois; mais surtout le volume des précipitations peut varier du simple au triple d'une année à l'autre ; les oscillations sont d'autant plus importantes que la moyenne est faible.

Cette irrégularité des pluies a des conséquences d'autant plus graves que, partout en été , les températures sont élevées et que, sauf dans les zones côtières , l'évapo~ ration est considérable.

Les températures.

Le Maghreb est dans l'ensemble une région chaude, mais vers l'intérieur , le climat prend des allures continentales et les amplitudes tant diurnes qu'annuelles s'accroissent.

Sur les côtes le gel est très rare et les moyennes hivernales se tiennent entre 100 et 12°; elles ne sont plus que de 6 à 7° dans les plaines intérieures et de 4 à 5° sur les hauts plateaux; il faut atteindre le Sahara pour retrouver des moyennes dépassant 100 en saison froide.

Dans tout l'intérieur, on observe des gelées blanches de JO. »

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