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L'agriculture chinoise : conditions naturelles, organisation, principales productions et problèmes.

Publié le 14/04/2011

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agriculture

REMARQUES Ce sujet se présente sous la forme la plus didactique possible : il reprend, pratiquement point par point, le chapitre correspondant de tous les manuels, fournit aux candidats les repères statistiques indispensables et suggère même les paragraphes qui devront être traités par le candidat. Deux solutions s'offrent alors à celui-ci : soit reprendre chaque point, soit composer une dissertation qui, tout en répondant aux questions posées par le sujet, développe une réponse organisée au sujet. Le plan synthétique, à condition qu'il couvre l'ensemble des éléments demandés, peut être plus séduisant, mais il exige une maîtrise différente du sujet et de l'art de la composition. C'est cette formule que l'on va illustrer par le plan-devoir suivant.

agriculture

« 2 Grands travaux et fronts pionniers — une tradition reprise par le nouveau régime : maîtriser les eaux (aménagement du Huanghe, du fleuve Huaï, duYangzi avec les lacs Po-Yang et Toun Ting...); forages de puits : la surface irriguée aurait triplé depuis 1949 (8$ Mha sur 133 de terres arables); — reforestations des collines de la Chine de l'Est, création de rideaux forestiers aux marges de la Mongolie; — fronts pionniers en Mandchourie du Nord (complexe pétrolier et agricole de Daqing), dans le Xinjiang et au Tibet. 3 Régions agricoles : permanence et mutations (Le croquis se bâtit en même temps que l'ossature de ce paragraphe et celle-ci peut servir de légende à celui-là.) — 3 Chines. La Chine du Nord et du Nord-Est : Chine du blé, du millet et du gaoliang (sorgho). La Chine du Centre et du Sud : Chine du riz.

La Chine de l'Ouest, pastorale. — Les mutations. La poussée du riz vers le centre.

La poussée du blé vers le nord et l'ouest (Xinjiang).

Le développement des culturesindustrielles (arachide, coton dans 122 la plaine du Centre). III Le pari hasardeux de la modernisation 1 Une croissance nette des productions — L'agriculture chinoise a réussi en gros à faire face à l'explosion démographique : la production céréalière, en 1979,a été de l'ordre de 3 1 $ Mt, mais les disponibilités stagnent à 300 kg par habitant. Le riz est la première céréale (130 Mt), le blé vient au 2e rang (4$ Mt).

L'élevage est marginal, sauf le porc (300 Mtêtes) et les volailles.

A noter l'importance de la pisciculture. — Les cultures industrielles ont également progressé* : canne à sucre du Sud, betterave sucrière en culture irriguéesur le moyen Huanghe, théier des collines du Sud, arachide et coton du bas Yangzi à la région de Pékin, soja deMandchourie; — mais ces progrès ont été compromis par la croissance démographique et les calamités (naturelles ou politiques) :des régions ont connu la disette et la Chine doit importer des céréales (1982 : 15 Mt de blé). 2 Les fruits d'une mobilisation générale — Ces progrès ont été réalisés avec de très faibles moyens.

Ce sont les hommes qui ont apporté l'essentiel(exemple des régions du lœss avec la brigade modèle de Dazhaï).

On a même envoyé les «jeunes instruits» descentres urbains en renfort dans les campagnes (mais les raisons idéologiques étaient certainement plusimportantes); — la productivité demeure faible malgré les progrès : « un paysan chinois produit en moyenne une tonne de céréalespar an, alors qu'aux États-Unis un cultivateur en produit plus de 50 » Deng Xiaoping, 1979. Les rendements se sont élevés (35 q/ha pour le riz, 10-1$ q/ha pour le blé) mais ils demeurent loin derrière lesrendements japonais; — la masse humaine mobilisée par l'agriculture est énorme (plus de 60 % de la population active) pour une partdécroissante du PNB (40 %) : l'écart de niveau de vie s'accroît inévitablement entre villes et campagnes malgrél'élévation du revenu des familles paysannes (de 134 à 310 yuans de 1978 à 1983). 3 Le pari de la modernisation En rupture avec le modèle maoïste de Dazhaï, les nouveaux dirigeants de l'équipe Den Xiaoping veulent jouer la cartede la modernité.

Ils prônent le développement de la motorisation, des engrais chimiques et de la productivité.

Ilsencouragent même une certaine décollectivisation et la liberté des prix.

Ce qui ne va pas sans problèmes multiples. Conclusion Les mutations, que connaît de façon ininterrompue depuis 30 ans, le monde immense des campagnes chinoises, ont. »

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